15 mars 2022 - UNIGE

 

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Le syndrome post-Covid résulte-t-il de l'infection ou du contexte pandémique?

Une étude des HUG et de l'UNIGE confirme que ce syndrome est largement dû à l’infection par le SARS-CoV‑2 et dans une moindre mesure au contexte pandémique.

 

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Des personnes testées pour le SARS-CoV-2 aux HUG ont été suivies par questionnaire, d’avril à juillet 2021, un an après leur infection par le variant Alpha. (c) HUG

Une étude des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et de l’Université de Genève (UNIGE) répond à une question que se posent les experts du SARS-CoV-2 depuis l’apparition du syndrome post-COVID (aussi appelé COVID-long) : est-il dû à l’infection proprement dite ou à des effets indirects de la situation de pandémie et des mesures sanitaires ? L’étude confirme que les symptômes de ce syndrome sont largement dus à l’infection par le SARS-CoV‑2 et à une moindre mesure au contexte pandémique. Elle montre que les symptômes persistent après 12 mois et qu’ils ont un impact sur les activités de la vie quotidienne et la capacité de travail. Il s’agit de la première étude d’envergure sur le post-COVID à comparer un groupe de population infecté à une population avec un test PCR négatif sur une période d’un an. La publication, à découvrir dans la revue Journal of Internal Medicine, souligne l’importance de la mise en place d’une prise en charge appropriée.

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