«Un peu plus d'un tiers des athlètes suisses de haut niveau suivent un cursus dans une haute école, constate Antonio Latella, responsable du Service des sports de l'UNIGE. Pour pouvoir réaliser des performances sportives de pointe tout en terminant avec succès une formation académique, les athlètes ont besoin d'énormément de flexibilité.» Ainsi, la nouvelle déclaration prévoit plusieurs mesures et recommandations pour améliorer les conditions-cadre des universités, telles que la possibilité de mener ses études à temps partiel ou d'en prolonger la durée, la réduction du nombre de cours avec présence obligatoire, l'extension de l'enseignement en ligne ou encore la modification de ses dates d'examen. Elle recommande par ailleurs la mise en place d'un réseau de personnes de coordination pouvant offrir aux athlètes des conseils et un soutien de qualité dans la planification de leurs études.

Avec son dispositif sport-art-études, l'UNIGE propose, depuis 2006 déjà, des aménagements individualisés du plan d'études en fonction des facultés. Il s'agit aujourd'hui d'augmenter la visibilité du programme et d'améliorer le soutien individuel aux athlètes. «Même si toutes les compétitions n'ont pas encore pu reprendre, le passage intégral à l'enseignement en ligne en raison de la crise sanitaire a notamment permis aux sportifs et aux sportives d'améliorer leur organisation quotidienne», relève encore Antonio Latella.

Swiss olympic et swissuniversities collaborent également avec la fédération du sport universitaire Swiss University Sports pour mettre au point les aides et soutiens aux athlètes.