26 octobre 2020 - Markos Michaelides/Jacques Erard

 

Vie de l'UNIGE

Une étudiante genevoise représente la Suisse aux championnats du monde universitaires d’échecs

Titulaire d’un bachelor en relations internationales, mention droit, obtenu à l’UNIGE en 2018, Laura Störi représente l’équipe de Suisse universitaire lors des Mind Games, championnats du monde d’échecs en Pologne, du 26 au 30 octobre.

 

 

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Née en 1996, Laura Störi effectue actuellement sa deuxième année d’un programme de master de droit international à l’Institut universitaire d’études internationales et du développement (IHEID). Elle a obtenu en 2018 un bachelor en relations internationales, mention droit, à l’UNIGE, avant d’effectuer un séjour linguistique en Angleterre. Un nouveau défi, extra-académique, l’attend cette semaine, puisqu’elle représente l’équipe de Suisse universitaire lors des championnats du monde d’échecs de Bydgoszcz, en Pologne.

 

«Je suis toujours heureuse de représenter mon pays lors de compétitions internationales. C'est bien entendu une fierté mais également une motivation supplémentaire pour donner le maximum de soi!», assure la jeune femme.

Laura Störi commence très tôt à jouer aux échecs, dès l’âge de 7 ans, et connaît rapidement ses premiers succès avec une sélection, à l’âge de 11 ans, dans sa catégorie aux championnats du monde. Elle intègre l’équipe de Suisse quelques années plus tard. Sur le plan des résultats, elle est à plusieurs reprises championne suisse dans les catégories féminines U12 et U16 et obtient, en 2013, le titre de Maître Fide Féminin, puis celui de championne suisse rapide U18 (catégorie mixte). En 2016, elle devient championne de Suisse dames et vice-championne de Suisse U20 (catégorie mixte).

Combiner sport de haut niveau et études reste une gageure, en dépit des aménagements dont elle a bénéficié: «Mon programme de master m’accapare beaucoup et les compétitions, qui s'étendent en général sur dix jours, m’obligent à rattraper le retard et les cours manqués. En outre, les conditions actuelles, qui compliquent l'organisation de compétitions, font qu'il est plus difficile de trouver la motivation pour s'entraîner. Cela dit, les échecs me manquent et les championnats du monde universitaire, qui se dérouleront en ligne, constituent une belle occasion de recommencer à s'entraîner et à jouer.»

En raison de la pandémie, en effet, l'équipe de Suisse ne se rendra pas dans le pays organisateur et les participants s'affronteront en ligne, selon une cadence rapide à raison de trois parties par jour dans la phase qualificative. Laura Störi s’y prépare activement: «Le mental est sans aucun doute primordial aux échecs. Toutefois, une bonne condition physique n'est pas négligeable dans la mesure où les parties peuvent durer jusqu'à six heures. Mais l'élément le plus important est la confiance en soi. Le temps imparti pour jouer est strictement limité et demande, par conséquent, de prendre parfois des décisions rapides.»

Un conseil à donner aux étudiantes et étudiants se lançant dans une carrière sportive parallèlement aux études? «Autant les objectifs que les ambitions poussent à faire des choix, confie Laura Störi. Il faut savoir que la pratique assidue d'un sport ne permet pas souvent une carrière professionnelle. Il s'agit avant tout de trouver un équilibre et d'être heureuse.»

 

 

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