Deux appels d’offres distincts lancés par l’Université de Genève ont permis d’inscrire les offres de repas à 5 francs et de café à 1 franc dans la durée, grâce à de nouveaux contrats qui entreront en vigueur le 1^er août 2026 pour une durée de trois ans, extensible à cinq.

SV Group demeure le prestataire des cafétérias de l’UNIGE, assurant ainsi la continuité d’une activité essentielle à la vie universitaire, le temps nécessaire à la mise en place d’une éventuelle internalisation de ces structures, un changement souhaité par l’Assemblée de l’Université. Cette évolution impliquerait toutefois des coûts additionnels, dont la couverture supposerait un financement public complémentaire encore à négocier entre l’institution et son Département de tutelle.

La gestion du parc de distributeurs automatiques – une trentaine de machines réparties dans les différents bâtiments de l’Université – sera, quant à elle, de nouveau confiée à l’entreprise Dallmayr. Au-delà du maintien du café à 1 franc, ce nouveau contrat introduit plusieurs avancées notables en matière de durabilité: remplacement complet du parc par des appareils récents de classe A, lancement d’un programme antigaspillage avec des promotions sur les produits proches de leur date d’expiration et disparition progressive des gobelets jetables au profit de tasses réutilisables, lavables directement sur le distributeur.

Ces mesures s’inscrivent dans la volonté de l’Université de Genève de privilégier les circuits courts et de favoriser une alimentation accessible, responsable et conviviale, au service de toute sa communauté. Elles traduisent la cohérence de son engagement social et environnemental, au cœur de la vie du campus. Afin de soutenir ces objectifs de façon concrète, l’UNIGE confiera un mandat à un prestataire externe indépendant pour le suivi d’indicateurs spécifiques mesurant non seulement la qualité des repas, mais aussi la durabilité sociale et environnementale. Il s’agit de la qualité gustative, du Nutri-Score et de l’Éco-Score, ainsi que d’indicateurs clés de performance (KPI sociaux) tels que les salaires moyens des collaboratrices et collaborateurs. Ce prestataire assurera un contrôle régulier et pourra effectuer des visites aléatoires sur site dans les restaurants concernés.