14 avril 2021 - UNIGE

 

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Covid-19: les étudiant-es suisses lancent un appel à l’aide aux autorités politiques

 

 

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Le 8 avril, l'Union des étudiant-es suisses (VSS-UNES) a lancé un appel afin de redonner des perspectives aux étudiant-es dans le contexte de la crise sanitaire, en formulant une série de revendications à l’adresse des autorités politiques. Parmi celles-ci figurent le retour à l’enseignement hybride, l’extension de la durée maximale des bourses d’études et la création d’un fonds d’urgence national. «Nous devons à tout prix éviter que les étudiant-es abandonnent leurs études à cause de cette crise», relève l’UNES, qui s’inquiète de son impact sur la situation financière, psychologique et sur les conditions d’études des personnes en formation.

Réagissant à cet appel, swissuniversities, la faîtière des universités suisses, a affiché le 13 avril sa «grande compréhension» à l’égard des demandes de l’UNES: «La situation actuellement difficile affecte particulièrement la jeune génération. Le bien-être des étudiant-es et la garantie de conditions optimales pour leur formation ne constituent pas seulement des facteurs essentiels pour les hautes écoles, mais sont également très importants pour la société dans son ensemble. Dans ce contexte, swissuniversities comprend les préoccupations des étudiant-es et considère les exigences formulées par l’UNES comme raisonnables.»

Un grand nombre de ces exigences ont déjà été mises en œuvre dans les hautes écoles, sont imminentes ou sont concrètement en cours de planification, ajoute le communiqué de swissuniversities.

«L’UNIGE est sensible aux besoins exprimés par l’UNES, estime pour sa part la vice-rectrice Micheline Louis-Courvoisier. Elle a très rapidement pris conscience du fait que les étudiant-es allaient brutalement perdre une partie de leurs revenus et a pu trouver, grâce à la générosité de plusieurs fondations et de l'État de Genève, des revenus supplémentaires pour les aider à traverser la pandémie.»

La crise se prolongeant, un soutien à moyen terme s’impose toutefois. «Il est important que les autorités politiques soient conscientes que les cicatrices prendront du temps à s’estomper pour bon nombre d’étudiant-es et qu’un retour à la situation ‘normale’ est difficilement envisageable», souligne la vice-rectrice. Dans cette perspective, l’UNIGE a réformé le soutien à l’aide sociale, économique et psychologique de manière à être plus efficace. «Une réflexion sur les formats d’évaluation devra également être menée afin de trouver un équilibre entre confiance et crédibilité des diplômes. Enfin, la perspective d’ouvrir la vaccination aux jeunes adultes durant l’été serait d’une grande aide et enverrait un signal positif à une génération appelée à gérer les conséquences à long terme de la pandémie», selon Micheline Louis-Courvoisier.

 

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