2 mars 2021 - UNIGE

 

Vie de l'UNIGE

Geneva Youth Call: les jeunes s’activent pour un monde meilleur

Des étudiant-es de l’UNIGE lancent le projet Geneva Youth Call, un espace de dialogue et d’innovation pour la jeunesse qui projette de réunir cet été la première Assemblée internationale de la jeunesse au Palais des Nations.

 

 

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Jérôme Lanci, Eva Luvisotto, Noa Rakotoarijaonina et Thibault Fehlmann sont les quatre étudiant-es du GSI à l’origine du projet «Geneva Youth Call». Photo: C. Luvisotto


La jeunesse aspire au changement: depuis la rue ou les réseaux, elle réclame un monde durable et souhaitable. Mais comment peut-elle s’impliquer dans la recherche de solutions et prendre sa place sur la scène internationale? Des étudiant-es de l’UNIGE lancent le projet Geneva Youth Call, une plateforme en ligne qui permet à toutes et tous de partager les grandes problématiques du quotidien et de proposer des solutions concrètes. Dans cette démarche ascendante, la résolution des problèmes ne vient pas de l’État ou des autorités, mais des contributeurs/trices de la plateforme. «Nous voulions proposer une approche inédite pour la coopération internationale qui permette à n’importe qui de participer à la résolution de problèmes globaux et locaux et mettre l’intelligence collective au service de l’innovation», explique Eva Luvisotto, étudiante au GSI, à l’origine du projet avec Thibault Fehlmann, Jérôme Lanci et Noa Rakotoarijaonina.

 

Assemblée internationale de la jeunesse
Le contenu de la plateforme doit servir de base à la rédaction de la Charte de la jeunesse, première étape d’un projet plus ambitieux. «Nous prévoyons de réunir cet été à Genève la première Assemblée internationale de la jeunesse, diversifiée et indépendante de toute représentation étatique», s’enthousiasme Thibault Fehlmann. Cette assemblée permettra de faire le point sur les défis actuels et de dessiner de premières solutions qui peuvent être apportées par la jeunesse. Ce sera également l’occasion pour les représentant-es du mouvement de rencontrer des expert-es onusien-nes. «Enfin, nous ambitionnons de soumettre notre Charte aux Nations Unies en vue d’octroyer une place à la jeunesse au sein d’une institution qui cherche à se renouveler», poursuit Jérôme Lanci. L’ONU a d’ailleurs manifesté son intérêt pour la démarche. En avril 2020, Tatiana Valovaya, directrice générale de l’ONU Genève, déclarait ainsi, lors de la conférence en ligne sur le multilatéralisme à l’heure du Covid-19: «Les jeunes ont le pouvoir de ne pas seulement sensibiliser, mais aussi d’en appeler aux leaders pour proposer des solutions concrètes aux défis actuels.»

Jeunesse innovante au chevet du monde
«Nous avons créé le Geneva Youth Call pour défendre la vision d’une jeunesse innovante et dynamique qui s’implique davantage dans les enjeux de notre siècle, explique Noa Rakotoarijaonina. Notre volonté de changement et notre capacité de mobilisation témoignent du désir de bâtir le monde de demain et de revendiquer les outils nécessaires pour y parvenir.» Les valeurs véhiculées par cet ambitieux projet sont le respect des droits humains et de la liberté d’opinion et d’expression, la promotion de la paix, l’égalité et la non-discrimination, le respect et la préservation de l’environnement, le droit à l’éducation et sa promotion, l’accès à la santé, le respect du droit humanitaire et, finalement, le dépassement des intérêts nationaux.

Cette initiative, née dans le cadre du cours «Gestion de projets» donné par Frédéric Esposito au sein du Global Studies Institute (GSI), a été présentée lors de la conversation mondiale lancée par l’ONU en 2020, à l’occasion de son 75e anniversaire. Un événement marqué par la volonté de donner un nouveau visage à la coopération internationale en y incluant de nouveaux/elles acteurs/trices.

 

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