1er juin 2022 - UNIGE

 

Vie de l'UNIGE

Une vision pour la philanthropie européenne de demain

Le Centre en philanthropie de l’UNIGE et la Fondation de France, deux acteurs majeurs de la philanthropie, ont décidé d’unir leurs forces pour créer un séminaire dédié aux leaders des fondations donatrices en Europe.

 

 

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Les participant-es au séminaire de Royaumont. Photo: Lucien Lung/Fondation de France


Vingt-cinq dirigeant-es de fondations issues de plus de dix pays, dont plusieurs fondations suisses, se sont réuni-es durant trois jours à l’Abbaye cistercienne de Royaumont près de Paris, à l’invitation du Centre en philanthropie de l’UNIGE (GCP) et de la Fondation de France, premier réseau philanthropique hexagonal. Objectif: dépasser les frontières nationales, croiser les regards entre praticien-nes et chercheurs/euses, en s’appuyant sur les apports récents de la recherche académique dans ce domaine, et favoriser l’intelligence collective de manière à répondre aux immenses défis auxquels le secteur philanthropique est aujourd’hui confronté.

 

Après une intervention du professeur François Dermange (Faculté de théologie, UNIGE), qui a rappelé les origines de la philanthropie occidentale, les discussions ont porté sur le rôle des fondations européennes dans le contexte sociopolitique actuel et sur les critiques adressées à la démarche philanthropique. Le professeur Henry Peter, directeur du GCP, a ensuite animé une session pour savoir quels sont les rôles et les responsabilités des fondations dans la poursuite des objectifs de développement durable. Enfin, le professeur Giuseppe Ugazio (Faculté d’économie et de management, UNIGE) a mis en évidence les perspectives de développement offertes par l’intelligence artificielle et le big data au service de la philanthropie. Des responsables de fondations ont, de leur côté, souligné l’importance de mettre en place de nouvelles formes de collaborations entre leurs institutions.  

Les participant-es ont également abordé les questions de gouvernance, et notamment celles des compétences des membres de conseil de fondation et de leur interaction avec le management, de la prise de risque dans un contexte où la mesure de l’impact devient trop souvent un but en soi, de même que la mise en œuvre de partenariats avec d’autres acteurs/trices dans l’optique des objectifs de développement durable. Enfin, elles et ils se sont accordé-es sur l’urgence de consacrer davantage de ressources et de prendre le temps de mieux comprendre, de conceptualiser et donc d'améliorer les connaissances du secteur philanthropique par le biais d’une approche académique.

 

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