Unité d'Egyptologie et Copte

Sylvie Cauville (CNRS - Paris IV - Sorbonne), 17 novembre 2016

Les derniers temples : des parois couvertes d'hiéroglyphes

Disposant de bibliothèques millénaires et accordant le primat au texte — et non plus à l’image —, les hiérogrammates de l’époque grecque puis romaine couvrent les temples d’hiéroglyphes à l’écriture raffinée, qui définissent les dieux et décrivent les rituels avec une cohérence faisant des temples de véritables sommes théologiques.
Certains de ces sanctuaires sont nationaux (Edfou et Dendara), d’autres régionaux (Philæ, Kom Ombo et Esna), d’autres encore simplement locaux (temples péri-thébains).
La richesse de ces textes engage, une fois la lecture acquise, à dépasser la traduction parcellaire pour tenter de pénétrer la pensée globale de rédacteurs dont le mode d’écriture archaïque n’a guère entravé la virtuosité rédactionnelle.