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Compte-rendu de la réunion du 8.1.2003, concernant le salaire des doctorants

Titre

Participants : S. Alberi, J.-L. Carpentier, Y. Charron, J.-M. Dayer, B. Mangeat, M. Olleros, M. Pepper, L. Roux, D. Trono

Excusé : D. Muller

Pour débuter, il est procédé à une analyse de la situation des salaires des doctorants en Facultés de Médecine et des Sciences à Genève. Il apparaît que la situation est identique dans ces deux institutions. Les assistants sont payés à 50% d’un poste 8/4 durant la 1ère année, et 70% par la suite. Ceci équivaut à un salaire net mensuel d’environ 2000.- la 1ère année, puis d’environ 3000.- par la suite.

La notion d’égalité des traitements entre laboratoires est ensuite abordée. Les participants s’accordent pour souligner la nécessité d’une rémunération identique au sein de la Faculté de Médecine, quel que soit le laboratoire hôte.

Le groupe définit ensuite le taux de rémunération qui permettrait aux assistants de vivre décemment dans la Genève actuelle. Ce taux est estimé être le suivant : 70% d’un poste 8/4 en 1ère, 80% en 2ème, puis 90% jusqu’à la fin du doctorat. Il est décidé que les doctorants devront être rémunérés selon ces critères dès la rentrée 2003, ceci étant aussi valable pour les assistant en cours de doctorat. Si sa nomination au poste de doyen est confirmée, J.-L. Carpentier s’engage à appliquer cette résolution. Il s’engage également à ne plus accepter de recrutements de nouveaux doctorants que par des laboratoires respectant ces traitements, ainsi qu’à mettre en place un système de contrôle efficace durant tout la durée du doctorat. Les membres de l’ACIMF se disent satisfaits de ces dispositions.

La manière dont les salaires seront complétés est également débattue. Il est calculé qu’une mise à niveau de tous les doctorants de la Faculté de Médecine nécessite environ 1mio de Francs par an. Le groupe s’accorde sur le fait qu’une moitié de cette somme peut être fournie par les départements, et que le reste devra être fourni par la faculté.

Les modalités exactes du déblocage de cette somme et de son attribution restent à définir. Néanmoins, J.-L. Carpentier s’engage à mener à ce sujet une réflexion active, une fois sa nomination au poste de doyen entérinée.

Les membres de l’ACIMF se disent conscients du fait que ces augmentations de salaire pourraient entraîner une légère diminution du nombre de doctorants en Faculté de Médecine. Néanmoins, ils soulèvent que, en s’en donnant les moyens, la faculté doit réussir à grandement limiter cette diminution.

De manière plus générale, le souhait est exprimé par tous qu’une action, aussi longue soit elle, soit engagée auprès du FNS pour qu’il redéfinisse ses barèmes de salaire. En effet, le groupe estime que ceux-ci sont au cœur du problème.


20 janvier 2004