Chez les animaux, de nombreux comportements sont régis par la
perception olfactive de leur monde environnant. Que ce soit au niveau du
nez du mammifère ou des antennes de l’insecte, la perception résulte de
l’activation combinée de multiples récepteurs qui y résident. Pouvoir
identifier l’ensemble des récepteurs stimulés par une odeur donnée
constituerait une étape clé pour déchiffrer le code qui déclenche ces
comportements. A cette fin, un outil qui fournit une signature olfactive
complète correspondant à n’importe quelle odeur a été développé en
Facultés des sciences et de médecine de l’Université de Genève (UNIGE).
Publiée dans la revue Nature Neuroscience, cette approche permet
d’identifier des milliers de récepteurs chimiosensoriels, dont,
potentiellement, ceux qui induisent des réponses prédéterminées chez des
animaux nuisibles, vecteurs de maladies, ou des parasites.