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Le pouvoir des «nez» décrypté

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Sous la direction du professeur Alan Carleton, chercheur au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’Université de Genève (UNIGE), une équipe de neuroscientifiques vient de montrer que l’apprentissage olfactif permet d’améliorer la détection et la discrimination des odeurs. Les chercheurs ont aussi mis en évidence l’existence d’une plasticité cérébrale au niveau des systèmes périphériques, et non au niveau du cortex cérébral, une plasticité qui perdure plusieurs semaines après le moment de l’apprentissage. Les capacités de perception olfactive au-dessus du commun des parfumeurs ou œnologues seraient donc dues à un entraînement sensoriel plutôt qu’à un don particulier. Des résultats parus dans la revue en ligne Elife.

20 mars 2014

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