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Nouveau projet européen sur les liens entre diabète et os fragiles

Le diabète de type 2 est une maladie métabolique très répandue, qui affecte de nombreux organes du corps, dont la santé des os. Un risque accru de fractures osseuses et d'altération de la cicatrisation des fractures a en effet été observée chez des patients, sans que l’on ne comprenne bien les mécanismes biologiques impliqués. Afin d'étudier les liens entre le diabète et le système osseux, le projet européen "FIDELIO" s'étendra sur une période de quatre ans à partir du 1er Octobre 2019. Coordonné par des scientifiques de la Faculté de médecine de l'Université technique de Dresden, le programme FIDELIO (pour Training network for research into bone Fragility In Diabetes in Europe towards a personaLised medIcine apprOach) est financée par le programme Marie Skłodowska-Curie de l’Union européenne à hauteur de 3,8 millions d'euros. Il vise notamment à former de jeunes scientifiques prometteurs pour faire face aux défis à venir d'une société vieillissante.

FIDELIO regroupe 14 laboratoires de recherches dans divers pays européens. La Faculté de médecine de l’UNIGE, au travers de son centre facultaire du diabète, travaille notamment sur les relations entre os et diabète. Serge Ferrari, professeur à la Faculté de médecine et chef du service des maladies osseuses des HUG, détaille les travaux que mèneront son équipe : « Afin de décrypter ce phénomène encore mal connu, nous nous mèneront une étude pré-clinique sur la fragilité osseuse dans le diabète de type II. Il s’agira également d’identifier un potentiel biomarqueur de fragilité osseuse qui permettrait de diagnostiquer rapidement tout risque accru de fracture et de mettre en place des mesures préventives adaptées. »

Comment les diabètes de type 1 et de type 2 endommagent-ils le squelette ? Comment peut-on prévenir plus efficacement les fractures ? Voici quelques-unes des questions que les scientifiques du réseau FIDELIO ont pour objectif de répondre. En s'appuyant sur un réseau de jeunes talents et avec l'industrie, ils s'attendent à obtenir de nouvelles informations sur les facteurs de risque et sur la façon de mieux les contrôler.

30 sept. 2019

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