Promotions, nominations et titularisations du 1er juin 2021 au 1er mai 2022
Gregory Antonarakis effectue des études de médecine dentaire à la Faculté de médecine de l’Université de Cardiff (Royaume-Uni). Après avoir travaillé quelques années comme médecin-dentiste généraliste, il rejoint la Faculté de médecine de l’UNIGE où il accomplit sa spécialisation en orthodontie. Il est également titulaire d’un Master en biologie orale et d’un Doctorat en médecine dentaire. Il obtient ensuite un PhD en orthodontie de l’Université de Göteborg en Suède. Sa formation l’amène au Canada, à l’Hospital for Sick Children (Université de Toronto), où il effectue un clinical fellowship sur l’orthodontie chez les enfants avec des fentes labio-maxillo-palatines et anomalies crânio-faciales.
De retour à Genève en 2013, il travaille au sein de la division d’orthodontie. Il est nommé privat-docent en 2015 et chargé de cours en 2017. Ses recherches portent notamment sur les enfants avec fentes labio-maxillo-palatines, les traitements combinés orthodontico-chirurgicaux, et plus récemment sur les soins orthodontiques chez les enfants en situation de handicap. Avec le Pr Kiliaridis, il prend l’initiative de lancer une clinique spécialisée pour les soins orthodontiques aux enfants en situation de handicap (clinique SOESH), active depuis 2019, dont il est le responsable. Il est nommé professeur associé au Département de réhabilitation oro-faciale de la Clinique universitaire de médecine dentaire en octobre 2021.
Marie Besson effectue ses études à Genève ; elle obtient un diplôme de médecin en 1998 et un doctorat en 2006. Elle se spécialise en médecine interne ainsi qu’en pharmacologie et toxicologie cliniques (titres de spécialiste en 2006). Elle complète cette formation par un fellowship à l’Université de Bristol, au sein de l’unité de psychopharmacologie et de la clinique de la douleur du Bristol Royal Infirmary. De retour en Suisse, elle est nommée en 2012 médecin adjointe, responsable de l’unité de psychopharmacologie clinique du service de pharmacologie clinique des HUG.
Spécialiste de la pharmacologie clinique des psychotropes et du traitement médicamenteux de la douleur chronique, Marie Besson axe ses recherches sur deux domaines principaux. Un axe translationnel explore le rôle de la transmission GABAergique dans la douleur neuropathique et chronique et sa modulation par des agonistes sélectifs. Elle mène pour cela des recherches sur des modèles animaux ainsi que sur des volontaires sains et des patient-es. Elle travaille en outre sur l’adéquation et la sécurité de la prescription dans le domaine du handicap mental au moyen du développement d’outils pharmacologiques et de raisonnement systématiques. Elle est par ailleurs co-responsable depuis 2009 de l’enseignement de la pharmacologie à la Faculté de médecine. Privat-docent en 2015 puis chargée de cours en 2017, elle est nommée professeure assistante au Département d’anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences en septembre 2021.
Philippe Bijlenga obtient un diplôme de médecin à Genève en 1995, puis un certificat de biologie médicale et un Doctorat ès sciences. Il effectue ensuite sa formation en neurochirurgie aux HUG, puis passe deux ans, de 2006 à 2008, à Cambridge, au Royaume-Uni. À son retour dans le service de neurochirurgie des HUG, il est successivement nommé chef de clinique, médecin-adjoint, puis médecin-adjoint agrégé. Il est actuellement responsable de la prise en charge des patient-es aux soins continus de neurochirurgie ainsi que de la prise en charge pluridisciplinaire des anomalies cérébrovasculaires.
Spécialiste des anévrismes intracrâniens, il possède une expertise à la fois fondamentale et clinique. Il a entre autres dirigé des projets de suivi de plusieurs milliers de patient-es intégrant l’analyse de données démographiques et cliniques mais aussi d’imagerie, de protéomique, de transcriptomique et de génétique, dans le but de modéliser la maladie anévrismale et les prises de décisions médicales. Il travaille également sur l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée en neurochirurgie et collabore par ailleurs à un registre des tumeurs de la base du crâne et à l’introduction de méthodes innovantes dans le suivi des personnes souffrant de lésions cérébrales sévères. Nommé professeur assistant au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine en 2018, il est titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2021.
François Curtin étudie la médecine à Genève. Après un diplôme fédéral et un Doctorat en médecine, il se forme en pharmacologie. Il effectue ensuite un Master en statistiques médicales à la London School of Hygiene and Tropical Medicine dans le domaine des méta-analyses des essais cliniques, puis un MBA à l’Université de Warwick (Grande-Bretagne). À son retour en Suisse, François Curtin rejoint Swissmedic, où il travaille à l’enregistrement des nouveaux psychotropes. Il se tourne ensuite vers le secteur des industries biotechnologiques et participe alors au développement clinique et à l’enregistrement de plusieurs médicaments biologiques, notamment des anticorps monoclonaux.
Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE dès 2003, François Curtin participe à l’enseignement de la pharmacologie clinique et est co-directeur de deux formations continues de l’UNIGE dans le domaine du développement des médicaments et des essais cliniques. Depuis 2020, il est le directeur médical des programmes de médecine et santé personnalisées des Écoles polytechniques fédérales, basé à Zurich, tout en poursuivant sa collaboration de recherche et d’enseignement avec la Faculté de médecine de l’UNIGE. Il est nommé professeur titulaire au Département d’anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences en mai 2022.
Philippe Eigenmann effectue ses études de médecine à Genève. Après une formation en pédiatrie, sa spécialisation en allergologie pédiatrique le conduit à l’Université Johns Hopkins, à Baltimore. En parallèle à sa formation clinique, il y effectue des travaux de recherche dans le domaine de l’allergie alimentaire. À son retour aux HUG en 1996, il développe une consultation d’allergologie pédiatrique au sein du service des spécialités pédiatriques ; il en est le responsable depuis 2013. Il poursuit en outre ses recherches sur la prévention et le traitement des allergies alimentaires et fonde le premier programme académique de recherche et d’enseignement en allergologie pédiatrique en Suisse.
Philippe Eigenmann est membre du comité éditorial de plusieurs revues, et est depuis 2019 éditeur en chef de Pediatric Allergy and Immunology, le journal le plus cité de la spécialité. Il est également très actif dans les sociétés savantes nationales et internationales du domaine, notamment dans le cadre de l’Académie européenne d’allergologie et immunologie cliniques (EAACI) où il a présidé la section de pédiatrie et est membre du comité exécutif. Il a également présidé le congrès annuel de l’EAACI à Genève en 2012. Au niveau national, Philippe Eigenmann a présidé la Société suisse d’allergologie et immunologie, dont il est membre d’honneur. Promu à la fonction de professeur associé en 2012, il est nommé professeur ordinaire au Département de pédiatrie, gynécologie et obstétrique en novembre 2021.
Nadia Elia obtient un diplôme de médecin à Genève en 1998, puis un doctorat en 2000. En 2005, elle entame une formation en épidémiologie ; elle obtient ainsi un diplôme de la London School of Hygiene and Tropical Medicine en 2006, puis un Master of Science de l’Université de Londres en 2008. Elle partage ensuite son temps entre l’Institut de médecine sociale et préventive, devenu Institut de santé globale, de la Faculté de médecine de l’UNIGE, et le service d’anesthésiologie des HUG.
Elle obtient un titre de spécialiste en santé publique en 2012, et quitte l’Institut de santé globale en 2020 pour se concentrer sur le développement de l’unité d’investigations anesthésiologiques au sein du service d’anesthésiologie des HUG. Elle y fournit une aide méthodologique aux chercheuses et chercheurs anesthésistes. Elle développe aussi ses propres travaux de recherche sur le thème de l’intégrité scientifique. En parallèle, elle enseigne l’épidémiologie et la méthodologie de la recherche à la Faculté de médecine et aux HUG et participe activement à la mise en œuvre du partenariat avec les patient-es dans le domaine de la recherche. Dans ce cadre, elle est à l’origine d’une plateforme, mise en ligne en 2021, visant à améliorer la visibilité et la transparence des études impliquant des patient-es menées au HUG et à l’UNIGE. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2017, elle est nommée professeure assistante au Département d’anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences en août 2021.
Monica Escher obtient une Licence en lettres de l’Université de Neuchâtel, puis un diplôme de médecin à l’UNIGE. Titulaire d’un Doctorat en médecine et d’une Maîtrise en bioéthique de l’Université de Lausanne, elle complète sa formation par des titres de spécialiste en médecine interne générale, en pharmacologie et toxicologie cliniques ainsi qu’en médecine palliative. Parallèlement à son activité clinique, Monica Escher conduit des travaux de recherche en médecine palliative. Son domaine de prédilection concerne l’influence des facteurs contextuels sur les décisions médicales touchant les patient-es en situation palliative. Impliquée dans l’éducation médicale à titre d’enseignante, de formatrice, de responsable d’enseignement et de responsable de l’évaluation, elle est affiliée à l’Unité de développement et de recherche en éducation médicale (UDREM) de la Faculté de médecine depuis 2017. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2015, maître d’enseignement et de recherche en 2017, elle est nommée professeure associée au Département de réadaptation et de gériatrie et au dicastère enseignement de la Faculté de médecine en décembre 2021.
Stéphane Genevay effectue ses études de médecine puis sa spécialisation en médecine interne et en rhumatologie à Genève et à Paris, où il obtient un diplôme inter-universitaire en immuno-rhumatologie et en pathologies du rachis en 2000. De retour aux HUG, il occupe la fonction de chef de clinique dans le service de rhumatologie. Il oriente alors sa pratique vers les pathologies rachidiennes mécaniques et développe une consultation pluridisciplinaire incluant notamment des physiothérapeutes, des ergothérapeutes et des psychologues pour offrir une prise en charge interdisciplinaire aux personnes souffrant de maux de dos complexes.
Ses recherches ont d’abord porté sur les mécanismes inflammatoires et le traitement spécifique de la sciatique. Lors d’un séjour à la Harvard Medical School, il s’intéresse au développement d’outils d’évaluation et de classification des patient-es lombalgiques. Il travaille actuellement sur l’identification et la validation de biomarqueurs neuromusculaires en intégrant la réalité virtuelle immersive, ainsi que sur le développement et l’implémentation d’itinéraires cliniques pour améliorer la prise en charge des patient-es lombalgiques en médecine de premier recours. Par ailleurs enseignant pour Eurospine, la Société européenne du rachis, il fait également partie du comité EDISC qui a organisé le 1er diplôme européen de prise en charge interdisciplinaire des patient-es souffrant de problèmes rachidiens. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2011, il est nommé professeur associé au Département de médecine en février 2022.
Christophe Graf effectue ses études de médecine à l’Université de Genève où il obtient un doctorat en 2005 puis un titre de spécialiste en médecine interne en 2007. Il se spécialise ensuite en gériatrie, et passe deux ans comme chef de clinique scientifique au sein du service de gériatrie des HUG. En 2012, il devient directeur médical d’un établissement de longs séjours dans le canton de Vaud, tout en restant actif au niveau de l’enseignement et de la recherche à l’UNIGE. Après quatre ans dans cette fonction, il est nommé médecin-chef du service de réadaptation médicale des HUG, puis chef du Département de réadaptation et gériatrie en 2019. Ses domaines de recherche se concentrent sur l’étude des prédicteurs d’évolution des troubles cognitifs, la validation d’outils d’évaluation gériatrique et la prise en charge nutritionnelle des personnes âgées. Il enseigne régulièrement aux niveaux pré- et post-gradués, et préside la Commission des examens fédéraux de gériatrie depuis 2019. Nommé professeur assistant au Département de réadaptation et gériatrie en 2020, puis professeur associé en octobre 2021, il est nommé à la même date médecin-chef du service de gériatrie et réadaptation des HUG.
Guy Haller obtient un diplôme de médecin à Genève en 1993. Après un Doctorat en médecine en 1997 et une spécialisation en anesthésiologie à Genève, il complète sa formation post-graduée à l’étranger où il obtient un Master en informatique médicale (Université de Bath, UK) et un PhD en épidémiologie (Université de Monash-Melbourne, Australie).
De retour à Genève en 2006, il devient médecin adjoint au Département hospitalier de médecine aiguë (unité d’anesthésie gynéco-obstétricale et ophtalmologique), poste qu’il partage à 50% avec une activité dirigée vers la qualité des soins et l’épidémiologie au service qualité des soins et au service d’épidémiologie clinique. Il prend en 2015, la direction du projet stratégique 20/20 « Excellence clinique et qualité » des HUG. Il enseigne en parallèle la gestion des services de santé et la qualité à l’Université de Monash comme professeur associé. Il dirige plusieurs travaux et un groupe de recherche autour des facteurs de risque organisationnels des complications iatrogéniques et des problématiques de mesure et d’amélioration de la qualité des soins. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE et chargé de cours en 2017, il est nommé professeur assistant au Département d’anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences en août 2021.
François Jornayvaz obtient en 2000 un diplôme de médecin à Lausanne, qu’il complète par un Doctorat en médecine avec un travail de recherche clinique en physiologie du métabolisme chez des enfants et adolescent-es né-es avec un retard de croissance intra-utérin. Il poursuit par une formation clinique à Lausanne et à Genève, et obtient un titre de spécialiste en médecine interne générale. Il enchaîne avec une seconde spécialisation en endocrinologie-diabétologie lors d’une formation à Genève et à l’Hôpital Cochin de Paris. Il s’envole alors pour l’Université de Yale (États-Unis) pour un séjour post-doctoral en recherche fondamentale de plus de 3 ans dans le domaine de la résistance à l’insuline, notamment au niveau hépatique.
À son retour aux HUG, il est nommé chef de clinique puis chef de clinique scientifique, ce qui lui permet de poursuivre son activité de recherche sur le lien entre la résistance à l’insuline et la stéatose hépatique non alcoolique (nonalcoholic fatty liver disease NAFLD). Il conduit et participe à plusieurs études cliniques, notamment sur le diabète gestationnel. Par ailleurs, il prend à cœur de s’engager dans l’enseignement aux étudiant-es en médecine ainsi que dans la formation post-graduée pour médecins généralistes et spécialistes. En 2016, il devient médecin adjoint agrégé responsable de l’unité de diabétologie, puis prend la tête du service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition et éducation thérapeutique du patient en 2021. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2016 puis chargé de cours en 2019, il est nommé professeur associé au Département de médecine en octobre 2021.
Noëlle Junod Perron obtient en 1995 un diplôme de médecin à Genève puis, en 2001, un titre de spécialiste en médecine interne après s’être formée à La Chaux-de-Fonds, Bâle et Lausanne. Arrivée aux HUG en 2001 comme cheffe de clinique à la Policlinique de médecine, elle se forme alors en éducation médicale. Elle obtient ainsi un master en 2007 puis un Doctorat en « Health Profession Education » en 2013 à l’Université de Maastricht aux Pays-Bas. Elle est par ailleurs installée en cabinet privé à temps partiel depuis fin 2016.
En 2014, privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE, elle rejoint l’Unité de développement et de recherche en éducation médicale (UDREM). Depuis 2021, elle est directrice du CAS de formateur/trice dans le domaine des sciences de la santé. Elle est également responsable du programme d’enseignement de la communication en milieu clinique auprès des étudiant-es en médecine, et coordonne le programme de compétences en supervision et encadrement à l’attention des chef-fes de clinique des HUG. Ses domaines de recherche touchent à la communication médecin-patient-e, à l’acquisition des compétences cliniques et à la formation des formateurs et formatrices. Elle est nommée chargée de cours en 2018, puis professeure assistante au Département de santé et médecine communautaires en août 2021.
Kimberly Kline est titulaire d’un Master en santé publique, en biostatistique et épidémiologie et d’un PhD en microbiologie et immunologie de l’Université Northwestern de Chicago. Au cours de ses études doctorales, elle travaille sur la génétique de la bactérie Neisseria gonorrheae avant de se tourner vers la pathogenèse des infections des voies urinaires lors de séjours post-doctoraux à l’Université de Washington à St. Louis et à l’Institut Karolinska de Stockholm. En 2011, elle rejoint l’Université technologique de Nanyang à Singapour en tant que professeure assistante de microbiologie et cheffe de groupe au Singapore Centre for Environmental Life Sciences Engineering, où son laboratoire étudie la pathogenèse des infections bactériennes associées à des biofilms. Elle y est promue professeure associée en 2017, puis est nommée professeure ordinaire en 2021.
Kimberly Kline a été Fellow de l’American Heart Association et « Carl Tryggers Fellow » en Suède. Elle est aussi lauréate de nombreuses distinctions pour ses travaux en microbiologie. Distinguée par le NIH et par la Fondation nationale de la recherche de Singapour en 2011, elle reçoit le prix ICAAC Young Investigator Award de la Société américaine de microbiologie en 2014 et le Nanyang Education Award en 2017. Elle est nommée professeure ordinaire au Département de microbiologie et de médecine moléculaire de la Faculté de médecine de l’UNIGE en mai 2022.
Paolo Machi s’est spécialisé en radiologie à l’Université de Milan après un diplôme de médecin de l’Université de Palerme en 2003, . Il rejoint ensuite le Centre hospitalier universitaire de Montpellier, où il se forme en neuroradiologie interventionnelle. Il y occupe la fonction de médecin-adjoint de 2009 à 2015. Il est en outre titulaire d’un PhD en ingénierie mécanique obtenu en 2016 à l’Université de Montpellier. Arrivé à Genève en 2016, il est nommé médecin adjoint au service de neuroradiologie des HUG. Il y est actuellement médecin adjoint agrégé, responsable de l’unité de neuroradiologie interventionnelle.
Ses recherches se concentrent sur le développement d’un système robotique conçu pour assister les médecins spécialistes de la neuroradiologie interventionnelle lors des procédures de thrombectomie mécanique. Il travaille également sur l’évaluation mécanique de dispositifs endovasculaires conçus pour traiter les accidents vasculaires cérébraux ischémiques et hémorragiques, ainsi que sur les applications de l’intelligence artificielle en neuro-intervention. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2019, il est nommé professeur assistant au Département de radiologie et informatique médicale en juin 2021.
Christoph Nissen étudie la médecine à Fribourg-en-Brisgau, à Paris et à Berlin, puis se spécialise en psychiatrie et psychothérapie à l’Hôpital universitaire de Fribourg-en-Brisgau. Il obtient un doctorat en 2001, puis effectue un séjour post-doctoral à l’Université de Pittsburgh de 2005 à 2006. De retour en Allemagne, il est nommé privat-docent de l’Université de Fribourg-en-Brisgau en 2011, puis professeur associé en 2014. De 2017 à 2021, il occupe les fonctions de médecin adjoint agrégé au service psychiatrique universitaire, responsable des soins intra-hospitaliers, directeur médical du Centre de psychothérapie et membre du Comité de direction du Centre interdisciplinaire de sommeil de Berne.
Pour Christophe Nissen, l’amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de maladies mentales passe notamment par l’intégration de la neurobiologie, de la psychothérapie et d’autres formes de thérapie. Il promeut une vision pluridisciplinaire permettant à la psychiatrie de s’ouvrir à d’autres disciplines et à la société, et la mise en réseau de la recherche fondamentale et clinique en neurosciences et en psychothérapie afin de comprendre la globalité des troubles psychiatriques. Spécialiste des liens entre le sommeil et les maladies mentales, il cherche à découvrir comment la modulation du sommeil pourrait être exploitée à des fins thérapeutiques. Il est par ailleurs président de l’Unité du sommeil de la Société allemande de psychiatrie et ancien président du Comité scientifique de la Société européenne de recherche sur le sommeil. De plus, très impliqué dans l’enseignement de sa discipline, il a notamment remporté le prix 2021 de l’Institut suisse pour la formation médicale (ISFM). Il est nommé professeur ordinaire au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’UNIGE et médecin-chef du service des spécialités psychiatriques des HUG en janvier 2022.
Belén Ponte obtient en 1999 un diplôme de médecin à Genève. Après un Doctorat en médecine, elle se spécialise en médecine interne entre Fribourg et Genève, puis en néphrologie à Londres et à Madrid avant de revenir aux HUG en 2008, où elle occupe actuellement la fonction de médecin adjointe agrégée au service de néphrologie et hypertension. Impliquée dans tous les secteurs cliniques de la néphrologie et l’hypertension, elle acquiert également une certification en échographie rénale. En parallèle à son activité clinique, elle s’intéresse à l’épidémiologie au travers de son implication dans une étude populationnelle suisse multi-centrique SKIPOGH (Swiss Kidney Project on Genes and Hypertension). Elle est également titulaire d’un Master en épidémiologie de la London School of Hygiene & Tropical Medicine et d’un PhD en sciences de la vie.
Ses travaux de recherche concernent les biomarqueurs des maladies rénales chroniques, l’hypertension artérielle et les marqueurs cardiovasculaires dans le cadre d’études populationnelles mais aussi d’études de plus petites envergures. Déjà titulaire d’un DIU en facteurs de risque cardio-vasculaire et hypertension, elle reçoit un titre européen de spécialiste en hypertension en 2020. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2016, elle est nommée professeure assistante au Département de médecine en juillet 2021.
Benno Rehberg-Klug effectue des études de médecine à Cologne, où il obtient également un Doctorat en médecine en 1991 sur la distribution des récepteurs excitatoires et inhibitoires dans le cerveau. En 1998, il obtient un titre de spécialiste en anesthésiologie à l’Université de Bonn. Après un séjour post-doctoral de 1992 à 1994 au Weill Medical College de l’Université Cornell à New York, il complète son habilitation en 2000 à l’Université de Bonn avec des travaux sur l’implication des canaux sodiques dans les mécanismes de l’anesthésie. En parallèle, il commence des études en recherche clinique sur le monitoring de la profondeur de l’anesthésie.
Dès 2000, il travaille à l’Hôpital universitaire de la Charité à Berlin, où il dirige un groupe de recherche sur le monitorage de la nociception en anesthésie, soutenu par une bourse de la « Deutsche Forschungsgemeinschaft » (DFG). Un des résultats de cette recherche est le développement d’un nouveau dispositif de mesure de la nociception. Il est nommé professeur associé à la Charité en 2008, où il fait également une spécialisation en antalgie chronique. En 2010, il rejoint le service d’anesthésiologie des HUG. Ses domaines de recherche se concentrent désormais sur la chronicisation de la douleur et sa prévention, surtout dans le cas de la douleur postopératoire. Il est nommé professeur assistant au Département d’anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences de la Faculté de médecine de l’UNIGE en septembre 2021.
Frédéric Ris obtient un diplôme fédéral de médecin à Genève en 1999. Il mène ensuite des recherches sur les îlots de Langerhans puis poursuit sa formation clinique à Lachen (CH), Genève et Bruxelles. Il occupe notamment la fonction de chef de clinique scientifique aux HUG et développe un projet d’imagerie par résonance magnétique et nanoparticules de fer. Il obtient un titre de spécialiste en chirurgie en 2008 et un Doctorat en médecine en 2010. Lors d’un séjour post-doctoral à l’Université d’Oxford, il se spécialise en chirurgie colorectale et proctologique. Il obtient le Board européen de chirurgie colo-proctologique en 2011, et en 2013 un titre de spécialiste en chirurgie viscérale.
De retour à Genève en 2012, il est nommé responsable en chirurgie colorectale au sein du service de chirurgie viscérale des HUG ; il supervise alors la réunion de la chirurgie colorectale et de l’unité de proctologie en 2018, dans le groupe de chirurgie colo-proctologique. Il a par ailleurs participé au programme exécutif de l’INSEAD « Innovation Health for tomorrow » en 2016. Également enseignant aux niveaux pré- et post-gradués, il dirige régulièrement des travaux de master. Ses recherches portent principalement sur l’innovation en chirurgie (techniques d’imagerie et de réalité augmentée), la chirurgie colorectale, les problématiques du plancher pelvien et la proctologie. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2015, il est nommé professeur assistant au Département de chirurgie en 2018, puis titularisé à la fonction de professeur associé en novembre 2021.
Michel Rossier effectue des études de biochimie à la Faculté des sciences de l’UNIGE et réalise sa Maîtrise et son travail de doctorat au sein du service d’endocrinologie du département de médecine interne des HUG. Après un séjour post-doctoral de deux ans au National Institute of Environmental Health Sciences (NIH) à Research Triangle Park, aux Etats-Unis, il revient en 1991 à la Faculté de médecine de l’UNIGE comme maître-assistant en endocrinologie, avec une bourse de relève de la Fondation Cloëtta.
Engagé en 1998 comme biochimiste responsable de laboratoire aux HUG, il obtient un diplôme fédéral FAMH en chimie clinique l’année suivante. En 2011, il rejoint l’Institut central des Hôpitaux à Sion (Hôpital du Valais) en tant que chef du service de chimie clinique et toxicologie, puis est nommé membre de la Direction et chef des laboratoires en 2017. Ses principaux thèmes de recherche sont le rôle des corticostéroïdes dans les maladies cardiovasculaires, ainsi que l’action des perturbateurs endocriniens en lien avec la fertilité masculine. Il enseigne en outre régulièrement aux étudiantes et étudiants des facultés de médecine et des sciences de l’UNIGE dans les domaines de l’endocrinologie, de la toxicologie, de la néphrologie et de la médecine de laboratoire. Privat-docent de la Faculté de médecine en 1996, il est nommé professeur titulaire au Département de médecine en janvier 2022.
Susanne Scherrer effectue ses études de médecine dentaire à l’UNIGE. Elle obtient un diplôme en 1984 et un doctorat en 1986. Avec le soutien d’une bourse pour jeune chercheuse du FNS, elle effectue de 1989 à 1991 un séjour de recherche à la University of Texas Health Science Center à San Antonio. De retour à Genève, elle poursuit sa carrière académique avec des travaux dans le domaine des prothèses fixes et biomatériaux tout en exerçant en parallèle en cabinet privé. Enseignante engagée et appréciée, elle développe ses recherches dans le domaine de la science des matériaux céramiques et de l’analyse des fractures céramiques grâce à la fractographie. Cette recherche pointue et pionnière en médecine dentaire lui vaut une reconnaissance d’experte de renommée internationale, ponctuée par l’attribution du Distinguished Scientist Award de l’International Association for Dental Research en 2014. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2003, elle est nommée professeur associée en 2015, puis est promue à la fonction de professeur ordinaire, responsable de l’Unité des biomatériaux, à la Clinique universitaire de médecine dentaire en février 2022.
Sophie de Seigneux obtient en 2004 un Doctorat en médecine à Genève, qu’elle complète par une spécialisation en médecine interne. De 2004 à 2008, elle étudie la pathophysiologie rénale à Aarhus, au Danemark, où elle obtient un PhD. Elle poursuit ensuite sa spécialisation en néphrologie à Genève et à Paris. Depuis 2009, elle combine médecine clinique et recherche fondamentale et a notamment participé, de 2011 à 2014, au Pôle de recherche national en néphrologie (NCCR Kidney).
En 2014, alors privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE et médecin-adjointe agrégée au service de néphrologie des HUG, elle obtient un subside professoral du FNS. Nommée professeure assistante en 2015, elle fonde son groupe de recherche pour travailler sur le rôle des cellules tubulaires comme cible thérapeutique de l’insuffisance rénale chronique, ainsi que sur le diagnostic et le suivi non invasif de la maladie rénale. Sophie de Seigneux mène de front recherche et pratique clinique et managériale, tout en s’impliquant activement dans l’enseignement et le mentorat. Elle est lauréate du Prix Stern-Gattiker 2020 de l’Académie suisse des sciences médicales, une distinction qui récompense des femmes menant une carrière exceptionnelle en médecine académique et bénéficie de plusieurs fonds compétitifs et de subsides Ambizione et Eccellenza du FNS. Elle est nommée professeure ordinaire au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’UNIGE et médecin-cheffe du service de néphrologie et hypertension des HUG en octobre 2021.
Douglas Teodoro étudie l’ingénierie informatique à l’Université fédérale d’Itajubá, au Brésil. Arrivé en Suisse, il travaille au CERN en tant que gestionnaire de données au sein de l’équipe qui a découvert le boson de Higgs. En 2012, il obtient un Doctorat en informatique de la Faculté des sciences de l’UNIGE, pour lequel il effectue des recherches sur la gestion et l’analyse sémantique de données biomédicales distribuées pour soutenir la surveillance en temps réel de la résistance antimicrobienne.
Entre 2013 et 2016, de retour dans son pays d’origine, il effectue un séjour post-doctoral au Département des technologies de l’information et de l’éducation sanitaire de l’Université d’État de Rio de Janeiro, suivi d’une expérience dans la recherche industrielle en science des données de santé chez Philips Research. De retour en Suisse, il rejoint l’Institut suisse de bioinformatique - SIB. En 2019, il est nommé professeur assistant à la HES-SO Genève, où il continue ses recherches en science des données appliquée au domaine biomédical. Il est également responsable de l’enseignement des modules d’algorithmique et de programmation. Il est nommé professeur assistant au Département de radiologie et informatique médicale de la Faculté de médecine de l’UNIGE en juillet 2021.
Martina Valentini effectue des études de biologie moléculaire et de biologie médicale à l’Université de Padoue. En 2013, arrivée en Suisse, elle obtient un Doctorat en sciences de la vie de l’Université de Lausanne ; elle travaille alors sur le métabolisme et sur les sources énergétiques des bactéries du genre Pseudomonas. Elle débute alors ses recherches sur la bactérie pathogène opportuniste Pseudomonas aeruginosa, et plus particulièrement sur sa pathogenèse.
Après son doctorat, elle obtient une bourse de mobilité du FNS et effectue un post-doctorat au « MRC Centre for Molecular Bacteriology and Infection » de l’Imperial College London, où elle étudie la molécule de signalisation intracellulaire c-di-GMP et son rôle dans la formation du biofilm de P. aeruginosa. Pendant son séjour à Londres, elle rejoint le « UK Antimicrobial Research Collaborative ». Au sein de ce réseau d’expert-es, elle participe à des études multidisciplinaires sur la résistance aux antibiotiques et à un programme de sensibilisation sur la question de l’antibiorésistance à l’attention des non-scientifiques. En décembre 2017, grâce à une bourse Ambizione du FNS, elle rejoint le Département de microbiologie et médecine moléculaire de la Faculté de médecine de UNIGE. Ses travaux concernent depuis lors les protéines régulatrices de virulence chez P. aeruginosa, ainsi que l’étude du métabolisme de l’ARN et son impact sur la pathogenèse bactérienne. Lauréate d’une bourse Eccellenza du FNS, elle est nommée professeure assistante au Département de microbiologie et médecine moléculaire de la Faculté de médecine de l’UNIGE en avril 2022.
Pei-Hsuan Wu étudie la biologie à l’Université de Boston, puis travaille au Dana-Farber Cancer Institute et à la Harvard Medical School. Elle se spécialise alors sur la régulation transcriptionnelle de l’expression des gènes dans le métabolisme des mammifères. Elle effectue ensuite ses études doctorales à la Northwestern University, où elle parvient à décrypter comment la répression des gènes est médiée par de petits ARN, en utilisant la génétique des mouches et des expériences biochimiques in vitro.
En 2013, après son PhD, elle poursuit sa carrière au RNA Therapeutics Institute de la University of Massachusetts Medical School, où elle occupe les fonctions de chercheuse post-doctorale puis de chercheuse avancée. Elle axe ses travaux sur les fonctions des petits ARN germinaux, appelés « PIWI ARN interagissant », (piARN) en utilisant des souris comme modèle. Grâce à l’édition par CRISPR/Cas9 et au séquençage du génome, elle démontre le rôle indispensable des piARN dans la fertilité masculine et la fonction spermatique. Elle obtient en 2021 une bourse PRIMA du FNS, et est nommée professeure assistante au Département de médecine génétique et développement de la Faculté de médecine de l’UNIGE en mars 2022. Elle y étudie la contribution épigénétique paternelle de petits ARN au développement de l’embryon en utilisant des modèles de souris, le séquençage à haut débit et la manipulation d’embryons.
Habib Zaidi obtient un Doctorat ès Sciences de l’UNIGE en 2000. Il occupe depuis la fonction de physicien agrégé, responsable du Laboratoire d’instrumentation PET et de neuroimagerie des HUG. Il est également professeur honoraire de l’Université de Groningen (Pays-Bas) et professeur adjoint de l’Université du Danemark du Sud. Il est en outre fellow de plusieurs sociétés savantes de sa spécialité, et notamment de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), de l’American Institute of Medical and Biological Engineering (AIMBE), de l’American Association of Physicists in Medicine (AAPM), et de l’International Organization for Medical Physics (IOMP). Il est également lauréat de plusieurs distinctions, dont le prestigieux Kuwait Prize in Applied Sciences décerné par la Fondation koweïtienne pour l’avancement des sciences, et, en 2015, du Sir Godfrey Hounsfield Award décerné par le British Institute of Radiology, récompensant ses nombreuses recherches et publications dans le domaine de l’imagerie biomédicale.
Il poursuit actuellement ses recherches dans le domaine de l’instrumentation et de l’imagerie hybride quantitative utilisant les techniques d’intelligence artificielle et ses applications dans le domaine des neurosciences et de l’oncologie clinique. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2004, puis chargé de cours en 2013 et professeur associé en 2017, il est nommé professeur ordinaire au Département de radiologie et informatique médicale en janvier 2022.