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Départs à la retraite, de juin 2019 à mai 2020

C. Becker 2.jpgChristoph Becker obtient un doctorat en médecine de l’Université de Berne en 1980, puis un titre de spécialiste en radiologie 1986. Il passe ensuite deux ans à l’Université de la Colombie britannique à Vancouver (Canada) et est à son retour nommé privat-docent de l’Université de Berne. Il rejoint les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) en 1994 comme responsable de la radiologie abdominale et interventionnelle et développe alors des techniques novatrices tels que la greffe des îlots de Langerhans par voie transportale, l’ablation des tumeurs hépatiques par radiofréquence percutanée, ou encore la cholangiographie par résonance magnétique. Il prend la tête du Service de radiologie en 2004 et dirige également pendant plusieurs années le Département d’imagerie et des sciences de l’information médicale.

En 2019, il participe à la création du nouveau Département diagnostique des HUG. Il occupe également la fonction de directeur du Département de radiologie et informatique médicale de la Faculté de médecine jusqu’en 2019. Ses recherches portent sur les interventions minimalement invasives et sur l’imagerie diagnostique du domaine hépatobiliaire et pancréatique. Très investi dans de nombreuses sociétés savantes de sa spécialité, il est notamment membre d’honneur et ancien président de la Société suisse de radiologie et membre du conseil exécutif de la Société européenne de radiologie. Nommé professeur adjoint au Département de radiologie de la Faculté de médecine en 2001, puis professeur ordinaire en 2007, il accède en octobre 2019 à la fonction de professeur honoraire.

Bernheim_web.pngLaurent Bernheim obtient un titre de docteur en médecine en 1988. Après un stage postdoctoral de trois ans à Seattle dans le domaine de l’excitabilité cellulaire et des canaux ioniques membranaires, il revient en 1991 à la Faculté de médecine de l’Université de Genève où il est d’abord maître-assistant puis maître d’enseignement et de recherche au Département de physiologie. Professeur adjoint au Département des neurosciences fondamentales dès 1991, il est nommé professeur ordinaire en 2007.

Très fortement impliqué dans l’enseignement pré-gradué, il assume de nombreuses fonctions dans ce domaine: président du comité Bachelor, membre du Bureau de la Commission de l’enseignement ainsi que président de la Commission des admissions et équivalences. De plus, il assume la fonction de vice-doyen en charge de l’enseignement pré-gradué de 2010 à 2019. En plus de son engagement fort dans la formation médicale, Laurent Bernheim a dirigé un laboratoire dont le but premier visait à comprendre la régénération du muscle squelettique humain. Il accède à la fonction de professeur honoraire en décembre 2019.

Bouchardy_web.pngChristine Bouchardy obtient un doctorat en médecine à Genève en 1984, qu’elle complète par des titres de spécialiste en médecine interne puis en santé publique, ainsi que par un diplôme de biostatistique de l’Institut Pierre et Marie-Curie à Paris. Elle se spécialise par la suite en épidémiologie du cancer et obtient deux bourses de recherche, de l’Institut Gustave Roussy de Villejuif et du Centre international de recherche sur le cancer à Lyon. Directrice du Registre genevois des tumeurs de la Faculté de médecine de l’UNIGE dès 1992, elle est nommée professeure associée au Département de santé et médecine communautaires en 2008, puis  professeure ordinaire en 2018. Parmi ses nombreuses activités, elle a notamment mis sur pied le Programme genevois de dépistage du cancer du sein et a contribué à la création de l’Institut national d’épidémiologie du cancer en Suisse, dont elle a assuré la vice-présidence.

Ses recherches ont principalement porté sur les facteurs de risques, le dépistage et l’évaluation de l’efficacité des traitements du cancer au sein de la population. Elle prend sa retraite en septembre 2019.

Bounaemaux_web.pngHenri Bounameaux effectue ses études de médecine à l’Université de Bâle, et y obtient un doctorat en 1978. Après des internats en médecine interne à Bâle, Montreux et Genève et un séjour post-doctoral de deux ans à l’Université de Leuven (Belgique), il revient aux HUG en 1985. Médecin adjoint dès 1988, il est nommé médecin-chef du Service d’angiologie et d’hémostase du Département de médecine interne des HUG en 1993, fonction qu’il exerce jusqu’à fin 2015. Henri Bounameaux a également dirigé le Département de médecine interne des HUG de 2002 à 2010. Privat-docent de la Faculté de médecine en 1988, il est nommé professeur adjoint au Département de médecine interne en 1997 et accède à la fonction de professeur ordinaire en 2002. Son domaine de recherche concerne tous les aspects de la maladie thromboembolique veineuse, de l’épidémiologie à la prévention en passant par le diagnostic et le traitement. Son service est d’ailleurs devenu un centre expert dans le domaine de l’embolie pulmonaire au niveau international. Henri Bounameaux a également présidé le Council de l’International Society on Thrombosis and Haemostasis (ISTH) de 2010 à 2012 et s’est vu décerner un Distinguished Career Award de cette société en 2009. Il est élu en 2015 membre individuel de l’Académie suisse des sciences médicales.

En 2011, il est élu doyen de la Faculté de médecine, fonction qu’il exerce durant huit ans, en parallèle avec celle de Directeur de l’enseignement et de la recherche des HUG. Ces deux mandats lui ont notamment permis d’imprimer une priorité pour la recherche translationnelle, de développer une stratégie de fundraising plus active et de resserrer les liens avec les HUG. Durant cette période, la Faculté a en outre poursuivi des développements innovants en matière d’enseignement, se maintenant ainsi parmi les facultés de médecine en pointe dans ce domaine. Il est nommé professeur honoraire en juillet 2019.

Chizzolini_web.pngCarlo Chizzolini obtient en 1979 un diplôme de médecine et de chirurgie de l’Université de Parme, où il se spécialise en immunologie clinique et allergologie. Il obtient également un doctorat en médecine de l’Université de Genève en 1986. Il travaille ensuite pendant plusieurs années sur la malaria au Gabon et aux Centers for Disease Control (États-Unis). De retour à Genève en 1994, il rejoint le Service d’immunologie clinique et allergologie des HUG, où il est médecin adjoint agrégé depuis 2003. Ses intérêts cliniques et de recherche portent sur les maladies auto-immunes, notamment la sclérodermie systémique, les vascularites et le lupus érythémateux systémique. Son laboratoire est depuis de nombreuses années impliqué dans la recherche des mécanismes immunologiques responsables de l’inflammation et de la fibrose, et il fait figure de pionnier dans le domaine de l’influence des lymphocytes T sur la production de la matrice extracellulaire par les fibroblastes. Il est aussi le coordinateur du Groupe suisse pour l’étude de cohorte du lupus érythémateux systémique (SSCS) et participe au réseau européen pour la reclassification moléculaire des maladies auto-immunes systémiques (PRECISESADS). Professeur associé au Département de médecine interne des spécialités de la Faculté de médecine en 2010, il est nommé professeur ordinaire
en mai 2016. Il prend sa retraite en octobre 2019.

Guerne_web.pngPierre-André Guerne obtient un Diplôme fédéral de médecin à Genève en 1980. Il se lance ensuite dans des recherches en immunologie cellulaire, puis dans une formation de médecine interne. Il commence sa carrière en rhumatologie clinique en 1986. Il part alors pour San Diego où il poursuit des travaux de recherche fondamentale sur l’inflammation dans la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrose à la Scripps Clinic, puis poursuit sa formation en rhumatologie clinique à l’Université de Californie où il obtient un Fellowship Certificate. En 1990, il réintègre le Service de rhumatologie des HUG. Il y poursuit des recherches fondamentales, notamment sur la biologie du cartilage, et obtient cinq subsides successifs du FNS et de la Commission européenne. En parallèle, il poursuit sa formation clinique, avec un intérêt particulier pour les maladies microcristallines et immunoinflammatoires; dans ce cadre, il obtient un fond européen pour un programme de recherche clinique sur les myosites. Au niveau de l’enseignement, il participe à la formation pré- et post-graduée de la Faculté de médecine, et développe notamment un programme de «patients-partenaires» pour la polyarthrite rhumatoïde. Nommé professeur titulaire au Département de médecine interne des spécialités de la faculté de médecine en 2007, il prend sa retraite en novembre 2019.

Lacroix_web.pngJean-Silvain Lacroix obtient un doctorat en médecine et un diplôme fédéral de médecin à l’Université de Genève en 1981, puis se spécialise en oto-rhino- laryngologie et chirurgie cervico-faciale. De 1986 à 1989, il séjourne à l’Institut Karolinska de Stockholm et y obtient un PhD de pharmacologie et physiologie. De retour à Genève, il est de 1989 à 2011 responsable du Laboratoire expérimental de rhinologie et de l’Unité de rhinologie et olfactologie des HUG. Il se dirige ensuite vers la pratique privée au sein de la Clinique des Grangettes à Genève. Ses travaux de recherche portent  essentiellement sur les neurotransmetteurs du système nerveux autonome (sensitifs, sympathiques et parasympathiques). Une bourse SCORE de la Confédération l’amène par ailleurs au Prince of Wales Medical Research Institute à Sydney de 1992 à 1996, en tant que professeur assistant. Très investi dans les sociétés savantes de sa spécialité, il a présidé la Société européenne de rhinologie de 2010 à 2012, ainsi que la Société internationale de l’inflammation et allergie nasales (ISIAN). Depuis 1984, il est en outre responsable de nombreuses missions humanitaires en Erythrée, où il a participé à la fondation de l’Ecole de médecine d’Erythrée à Asmara. Il poursuit ses missions d’enseignement de la chirurgie endoscopique rhinosinusienne en Afrique, Amérique du Sud et Asie. Privat-docent de la Faculté de médecine en 1991, il est nommé professeur associé en 2004. Il prend sa retraite académique en septembre 2019.

Lascombes_web.pngPierre Lascombes effectue ses études de médecine à Nancy. Il s’oriente rapidement vers l’orthopédie, puis vers l’orthopédie pédiatrique, lors d’un séjour post-doctoral à l’Hôpital Ste Justine de Montréal. Poursuivant sa carrière en chirurgie pédiatrique et orthopédique ainsi qu’en anatomie à Nancy, il est nommé en 1990 professeur à la Faculté de médecine de l’Université Henri-Poincaré de Nancy et en 1994 chef du Service de chirurgie infantile orthopédique au CHU de Nancy. Son expertise clinique et de recherche porte essentiellement sur la scoliose et les pathologies du rachis, les tumeurs osseuses, l’étude du mouvement et la traumatologie pédiatrique. Par ailleurs très investi dans les sociétés savantes de sa spécialité, tant aux niveaux européen qu’international, il a notamment été le secrétaire général et président de la Société européenne d’orthopédie pédiatrique, société pour laquelle il a également créé un conseil de fondation. Arrivé à Genève en 2012, il est nommé professeur ordinaire au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine et médecin-chef du Service d’orthopédie pédiatrique des HUG, fonctions qu’il occupe jusqu’à sa retraite en octobre 2019

Miralbell_web.pngRaymond Miralbell obtient en 1978 un diplôme de médecin à l’Université de Barcelone puis se spécialise en radio-oncologie. Il devient ensuite médecin consultant dans le service de radiothérapie de l’hôpital oncologique de Catalogne et dans le service d’oncologie de l’hôpital universitaire Sant Pau. De 1987 à 1989, il effectue un stage en radio-oncologie au Massachusetts General Hospital, en radiobiologie au laboratoire Edwin Steele du même hôpital et en protonthérapie au cyclotron de l’Université Harvard. Arrivé à Genève en 1991, il devient médecin adjoint dans le Service de radio-oncologie des HUG, dont il prend la tête en 2007. La même année, il est nommé professeur associé au Département de radiologie et informatique médicale de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Raymond Miralbell a collaboré, depuis sa mise en route en 1997, au développement de la protonthérapie en Suisse, où il a supervisé la création en 2005 d’un programme dédié aux tumeurs de l’enfant. Il a présidé de 1999 à 2007 le Swiss Proton Users Group, réseau suisse ayant pour objectif d’établir des indications innovatrices de traitement et développer la recherche clinique en protonthérapie. Par ailleurs, dans le domaine du cancer de la prostate, ses travaux portent notamment sur la qualité des traitements en collaboration avec le Registre genevois des tumeurs, sur la validation des modèles biomathématiques de réponse à la radiothérapie et sur le développement de nouvelles technologies diagnostiques et thérapeutiques. Il est membre de plusieurs sociétés savantes, comme l’American Society of Therapeutic Radiology and Oncology, la Radiation Research Society et la Scientific Association of Swiss Radiation Oncology. Il prend sa retraite en août 2019.

Mombelli_web.pngAndrea Mombelli effectue ses études à l'Université de Berne; il possède un diplôme fédéral et un doctorat en médecine dentaire, ainsi qu’un titre de spécialiste en  parodontologie. Alors chef du Laboratoire de microbiologie orale à l'École de médecine dentaire de l'Université de Berne, il est nommé privat-docent, puis professeur associé de l’Université de Berne en 1997. Il rejoint la Faculté de médecine de l’UNIGE en 1999 en tant que professeur ordinaire et prend la direction de la Division de physiopathologie buccale et parodontie, devenue depuis la  Division de parodontologie de la Clinique universitaire de médecine dentaire, ainsi que du programme d'études supérieures en parodontologie. Il a également occupé les fonctions de président de la Section de médecine dentaire de 2001 à 2005 et de vice-doyen de la Faculté de médecine de 2005 à 2011.

Andrea Mombelli a beaucoup travaillé sur les aspects cliniques et microbiologiques des maladies  parodontales et péri-implantaires et a été l’un des pionniers dans les études sur le diagnostic, l'étiologie et le traitement de la péri-implantite. Au cours de sa très riche carrière, il a reçu de nombreuses distinctions: représentant de la Société Suisse des médecins-dentistes au Sénat de l'Académie suisse des sciences médicales et de l'International Team for Oral Implantology, membre d'honneur des sociétés de  parodontologie suisse, belge et sud-africaine, professeur honoraire de l'Université de Buenos Aires ou encore lauréat du Distinguished Scientist Award de l’IADR. Il a en outre été président de la Société suisse de parodontologie. Il accède à la fonction de professeur honoraire en octobre 2019.

Philippe_web.pngJacques Philippe obtient un diplôme de médecin à Genève en 1978 puis effectue une formation en médecine interne aux HUG, à l’Université du Tennessee et à Harvard, où il se spécialise en endocrinologie et diabétologie. De retour à Genève en 1988, il  établit un laboratoire au Département de microbiologie de la Faculté de médecine et rejoint l’Unité de diabétologie des HUG. En 1994, il est nommé médecin responsable d’unité au sein du nouveau Service d’endocrinologie et diabétologie, service dont il prend la tête en 1998. Ses recherches portent sur l’expression et la régulation des gènes de l’insuline et du glucagon, les défauts génétiques du diabète et la transplantation d’îlots de Langerhans. Lauréat de nombreux prix, il a notamment été distingué par la Fondation Cloëtta, la Capps Foundation de Harvard, la Diabetes Research and Education Foundation, la Fondation suisse du diabète ou encore la Société suisse de médecine interne. Il a en outre été le président la Société suisse d’endocrinologie et  diabétologie qu’il a co-fondée et de la Société médicale de Genève, ainsi que membre du conseil de l’European Association for the Study of diabetes (EASD) et de la Société francophone du diabète. Privat-docent de la Faculté de médecine en 1990, puis professeur associé en 1995, il est nommé professeur ordinaire en 1998. Il a par ailleurs été vice-doyen responsable de la recherche de 2003 à 2011 et président du Collège des chefs de service des HUG de 2013 à 2018. Il accède à la fonction de professeur honoraire en octobre 2019.

Reith_web.pngWalter Reith effectue des études de biologie à la Faculté des sciences de l’Université de Genève et obtient en 1985 un doctorat en biologie moléculaire. Il rejoint ensuite le Département de génétique et microbiologie à la Faculté de médecine où il initie des recherches en immunologie moléculaire, en se concentrant sur l’élucidation des défauts moléculaires responsables d’un déficit immunitaire héréditaire appelé le «syndrome des lymphocytes nus». Il poursuit ses travaux comme chercheur post-doctoral de 1985 à 1986, maître-assistant de 1986 à 1992, maître d’enseignement et de recherche de 1992 à 1997, puis privat-docent de 1997 à 2003. En 2004 il est nommé professeur associé au Département de pathologie et immunologie, où il continue à mener ses recherches en immunologie moléculaire, notamment sur la régulation de l’expression génique dans différents types de cellules appelées «cellules présentatrices» du système immunitaire adaptatif. Il est promu à la fonction de professeur ordinaire en 2010, et assume la fonction de directeur du Département de pathologie et immunologie de 2010 à 2019. Tout au long de sa carrière il s’investit dans l’enseignement pré- et post-gradué en immunologie et en biologie moléculaire. Il accède à la fonction de  professeur honoraire en décembre 2019.

Ricou_web.pngBara Ricou obtient en 1982 un diplôme de médecin à Genève, puis un doctorat en 1985. Après une première spécialisation en anesthésiologie, elle s’oriente vers la médecine intensive qui l’attire d’abord pour la haute technologie et les facteurs inflammatoires. Les questions éthiques et humaines qui s’imposent dans cette spécialité deviennent ensuite progressivement le centre de sa réflexion. Privat-docent en 1999 de la Faculté de médecine de l’UNIGE avec une thèse sur le syndrome de détresse respiratoire aiguë, elle est nommée en 2008 professeure associée au Département  d’anesthésiologie, pharmacologie et soins intensifs avec une présentation sur les limitations thérapeutiques aux soins intensifs. Depuis, ses travaux scientifiques se sont concentrés sur des thèmes éthiques tels que le consentement éclairé ou les directives anticipées. Elle est également une enseignante engagée dans les questions éthiques. Aux HUG, elle occupe la fonction de médecin adjointe agrégée, responsable de l’Unité des soins intensifs prolongés, au sein du Service des soins intensifs. La professeure Ricou est également présidente du Conseil d’éthique clinique des HUG. Nommée professeure ordinaire en février 2017, elle prend sa retraite en décembre 2019.

Roth_web.pngArnaud Roth obtient un diplôme de médecin en 1981 à Genève, complété par une spécialisation en médecine interne effectuée aux HUG et au Hammersmith Hospital de Londres. Il passe ensuite trois ans au Pittsburg Cancer Institute (États-Unis), où il se forme en hémato-oncologie. Dès 1994, il est en charge de l’onco-chirurgie aux HUG. Il a ainsi dirigé l’Unité des tumeurs digestives, au sein du Département d’oncologie ainsi que, de 2017 à 2019, le Centre des cancers. Expert des tumeurs du tractus gastro-intestinal, Arnaud Roth a tout au long de sa carrière oeuvré pour une approche thérapeutique multidisciplinaire. Ses recherches ont essentiellement porté sur les tumeurs gastriques, sur les métastases hépatiques des cancers colorectaux, et sur la recherche translationnelle dans le domaine du cancer colorectal, recherches dont les résultats ont abouti en particulier à deux changements significatifs dans la prise en charge des patients souffrant de tumeurs colorectales (change of practice). En outre, il a été membre du Conseil exécutif du Groupe suisse de recherche sur le cancer (SAKK), et a présidé pendant plusieurs années le Groupe de recherche sur les tumeurs gastrointestinales de l’Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer à Bruxelles (EORTC). Promu à la fonction de professeur associé au Département de médecine interne des spécialités de la Faculté de médecine en 2014, il prend sa retraite en novembre 2019.

Schopper_web.pngDoris Schopper est titulaire d’un diplôme fédéral de médecin obtenu à Genève en 1978, d’un titre de spécialise en médecine interne ainsi que d’un PhD en santé publique de la Harvard School of Public Health. Elle a travaillé plusieurs années pour Médecins sans Frontières (MSF) avant de prendre la présidence de la branche suisse de l’organisation. Elle a de plus été deux fois présidente du Conseil international de MSF, et a constitué et présidé son conseil d’éthique qui coordonne l'examen éthique des propositions de recherche de MSF. Doris Schopper a également été conseillère en politiques de santé pour le Programme mondial de lutte contre le sida de l'OMS à Genève puis au sein l'Institut tropical suisse. Elle a en outre contribué à l'élaboration de diverses stratégies pour l'OMS, notamment concernant les politiques nationales de prévention de la violence et des blessures, la transmission mère-enfant du VIH en Europe ou encore la santé des enfants et des adolescents. Elle a également été responsable de l'élaboration de politiques de santé en Suisse parmi lesquels le Programme national suisse de lutte contre le cancer 2005-2010, la stratégie nationale de prévention de l'obésité ou encore la politique sanitaire globale du Canton de Genève. Doris Schopper est nommée en 2011 professeure ordinaire au Département de santé et médecine communautaires de la Faculté de médecine et directrice du Centre  d’enseignement et de recherche en action humanitaire (CERAH) de l’UNIGE. Elle est également membre du Comité international de la Croix-Rouge depuis 2012. Elle prend sa retraite en septembre 2019.