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Promotions, nominations et titularisations de juin 2019 à mai 2020

Agoritsas.pngThomas Agoritsas obtient un diplôme de médecin à Genève en 2006. Il se spécialise ensuite en médecine interne (titre de spécialiste en 2011), et obtient la même année un doctorat en médecine. En parallèle à sa formation clinique, il développe ses  compétences de recherche à l’Université de Rotterdam et mène des projets de recherche au sein des services de qualité des soins et d’épidémiologie clinique des HUG. En 2012, il part compléter sa formation et séjourne pendant quatre ans à l’Université de McMaster au Canada, où il obtient un PhD en méthodologie de recherche clinique. De retour aux HUG, il est d’abord chef de clinique scientifique, puis médecin adjoint au service de médecine interne générale. Sa ligne de recherche est centrée sur la mise en oeuvre et l’individualisation de l’Evidence-Based Medicine en pratique clinique, des méthodes de développement des lignes directrices jusqu’à l’interaction avec les patient-es dans la décision médicale partagée. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2018, Il est nommé professeur assistant au Département de médecine en novembre 2019.

 

Albanese.pngEmiliano Albanese effectue des études de médecine à l’Université de Milan, qu’il complète par un PhD en neuropsychologie de l’Université de Pavie, et un Master en santé publique et nutrition de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (2004). Ses recherches sur l’épidémiologie de la démence lui ont permis d’être nommé Maître d’enseignement et de recherche au King’s College à Londres, de 2006 à 2009. Il rejoint ensuite le Département de neuro-épidémiologie et d’études populationnelles du National Institute on Aging des Etats-Unis. En juillet 2013, avec le soutien de la Swiss School of Public Health, Emiliano Albanese est nommé professeur assistant au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Il prend, en 2015, la direction du centre collaborateur de l’OMS pour la recherche et l’enseignement en santé mentale, hébergé à l’UNIGE. Nommé professeur ordinaire et directeur de l’Institut interfacultaire en santé publique à l’Université de la Suisse italienne en 2018, il accède à la fonction de professeur associé au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en août 2019. Spécialiste de la santé mentale publique, ses travaux portent sur les facteurs de risques vasculaires et de stress psychosocial dans le cadre des troubles cognitifs, sur la démence et sur le vieillissement du cerveau. Il est également très impliqué dans les initiatives internationales, menées sous l’égide de l’OMS, sur les aspects sociaux et politiques des troubles psychiatriques, ainsi que sur leurs implications en termes de droits humains.

 

Assal.pngFrédéric Assal obtient en 1988 un diplôme de médecin, puis, en 1994, un doctorat de médecine en neurobiologie à l’Université de Lausanne. Après une spécialisation en neurologie à Paris et Genève entre 1991 et 1997, il devient chef de clinique aux HUG puis effectue entre 2000 et 2002 un fellowship en neurologie comportementale et démence à UCLA. Médecin adjoint depuis 2002, puis, dès 2011, médecin adjoint responsable de l’Unité de neuropsychologie (devenue en 2016 l’Unité de neurologie générale et cognitive) dans le Service de neurologie des HUG, il est également médecin  consultant à la Consultation de la mémoire des HUG. Ses travaux de recherche concernent les aspects cognitifs, en particulier la mémoire, et neuropsychiatriques des maladies neurodégénératives, les troubles de la marche et la neurologie comportementale. Titulaires de divers subsides du FNS, obtenus pour certains en collaboration avec l’EPFL et d’autres partenaires, ainsi que de la Fondation Louis-Jeantet, il travaille notamment sur la maladie d’Alzheimer et sur les troubles moteurs de la parole dans les maladies neurodégénératives. Sur le plan de l’enseignement, il est le responsable neurologue du programme Master. Privat-docent en 2007, puis chargé de cours en 2015, il est nommé professeur associé au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine en février 2020.

Bellone.pngCamilla Bellone obtient un master en pharmacie de l’Université de Milan. Elle rejoint en 2002 la Faculté de médecine de l’Université de Genève, où elle se spécialise, au sein du Département des neurosciences fondamentales, en neurophysiologie des synapses et mécanismes cellulaires sous-jacents au  développement des addictions. Après un PhD obtenu à l’Université de Milan, elle effectue un stage post-doctoral à l’Université de San Francisco (États-Unis). Elle revient à la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2008, en tant que maître-assistante dans le Département des neurosciences fondamentales. Ses recherches portent alors sur les mécanismes moléculaires impliqués dans la plasticité synaptique induite par les substances addictives dans le système de la récompense. Elle a depuis développé une ligne de recherche sur les déterminants neuronaux des comportements sociaux chez les individus atteints de troubles du spectre autistique, pour lesquels elle a remporté de nombreux subsides prestigieux, dont un ERC Consolidator Grant en 2019. Déjà lauréate d’une bourse Ambizione du FNS en 2011, elle obtient en 2014 un subside de professeure boursière grâce à laquelle elle fonde son propre laboratoire à l’Université
de Lausanne. En 2016, elle revient à Genève en tant que professeure assistante au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Elle est titularisée à la fonction de professeure associée en mai 2020.

Bendjellid.pngKarim Bendjelid termine ses études de médecine en 1990. Lauréat du Concours français d’internat de médecine en 1994, il obtient un diplôme de cardiologue à l’Université Claude Bernard-Lyon I en 1999 ainsi qu’un diplôme de réanimation médicale en 2001. A son arrivée à Genève en 2000, il rejoint le Service des soins intensifs des HUG, où il est actuellement médecin-adjoint agrégé, et complète sa formation par un diplôme européen en soins intensifs (2009). En parallèle, il réalise une thèse en sciences avec obtention en 2008 d’un PhD en physiologie à l’Université Claude Bernard Lyon I. Ses recherches concernent essentiellement, le monitorage cardio-vasculaire et la physiopathologie des interactions cœur-poumons. Il dirige également le laboratoire de recherche en hémodynamique, où ses travaux financés par le Programme européen de recherche, concernent les états de chocs et leurs biomarqueurs moléculaires dans la défaillance cardiaque aiguë. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2007, puis chargé de cours en 2012, il est nommé professeur assistant au Département d’anesthésiologie, pharmacologie et soins intensifs en 2016. Il est titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2019.

Blanchet_web.pngKarl Blanchet, formé en management et en santé publique, est également titulaire d’un PhD, obtenu en 2012 à l’Université de Salford. Il passe plusieurs années dans divers contextes d’urgences humanitaires avant de rejoindre en 1997, l’ONG Handicap International travaillant au siège pour le programme Rwanda, nord Mali and Cambodge, comme directeur au Togo et au Bénin tout d’abord, puis comme directeur de la section britannique de l’ONG internationale, de 2002 à 2004. Il occupe ensuite divers postes de consultant à la Croix-Rouge, à Save the Children ou pour la Commission européenne. Il rejoint en 2010 la  London School of Hygiene and Tropical Medicine, où il crée et dirige, de 2016 à 2019, le Health in Humanitarian Crises Centre. Il y est également nommé professeur associé en recherche sur les systèmes de santé. Karl Blanchet possède une vaste expérience du monde humanitaire, tant comme travailleur de terrain que comme chercheur, ainsi que du fonctionnement des organisations internationales et non-gouvernementales. Ses intérêts de recherche portent sur les questions de résilience des systèmes de santé, en particulier dans les pays touchés par un conflit armé, ainsi que sur les systèmes de santé. Il développe des technique d’analyses originales et privilégie une approche pluridisciplinaire. Nommé professeur ordinaire au Département de santé et de médecine communautaires de la Faculté de médecine en décembre 2019, il prend au même moment la direction du Centre d’enseignement et de recherche en action humanitaire (CERAH), centre conjoint de l’UNIGE et de l’IEHEID.

Carleton_web.pngAlan Carleton obtient en 2001 un doctorat en biologie de l’Université Paris XI et effectue ensuite un stage post-doctoral au Max-Planck Institute for Medical Research à Heidelberg en Allemagne. En 2003, il commence sa carrière de chercheur indépendant à l’EPFL en dirigeant l’EPFL-Nestlé Flavour Perception Group de l’Institut Brain Mind. Il obtient en 2008 un subside de professeur boursier du FNS et est nommé professeur associé suppléant au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Il est titularisé dans cette fonction en avril 2014. Spécialiste des mécanismes cellulaires et des réseaux qui contrôlent les perceptions sensorielles olfactives, Alan Carleton a plus  récemment orienté ses travaux vers l’étude des altérations du codage neuronal associés aux troubles psychiatriques, et plus spécialement à la schizophrénie. Il a par ailleurs été le récipiendaire de plusieurs récompenses et subsides prestigieux, dont des financements ERC Starting et ERC Synergy du Conseil européen de la recherche. Il a reçu le titre de European Molecular Biology Organization Young Investigator et est également membre du Pôle de recherche national Synapsy. Très actif dans  l’enseignement pré-et post-gradué, il est notamment co-responsable de l’enseignement des sciences médicales de base en 1ère année ainsi que de celui de neurosciences de 3e année. Il est promu à la fonction de professeur ordinaire en septembre 2019.

Castets_web.pngPerrine Castets effectue ses études à l’Ecole Normale Supérieure de Paris et réussit le concours d’agrégation de biologie en 2004. Elle réalise ensuite une thèse à l’Institut de myologie, où elle s’intéresse aux mécanismes pathologiques impliqués dans les myopathies liées au gène SEPN1, puis effectue des travaux de recherche à l’Université de Bâle sur le rôle de la voie mTORC1 dans le muscle squelettique et sur la dystrophie myotonique de type I. Elle obtient en 2015 une bourse Ambizione du FNS qui lui permet de développer de nouveaux projets sur la physiologie des jonctions neuromusculaires. En septembre 2019, elle rejoint le Département de physiologie cellulaire et métabolisme de la Faculté de médecine de l’UNIGE comme professeure assistante, grâce à une bourse Eccellenza du FNS. Son groupe s’intéresse aux mécanismes assurant le maintien des synapses muscle/nerf et aux facteurs menaçant leur intégrité dans différents contextes pathologiques.

Philippe Compagnon effectue ses études de médecine à l’Université Claude Bernard de Lyon, avant de réaliser son internat de chirurgie aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg où il obtient un doctorat en médecine. Entre 2002 et 2006, il effectue son clinicat au CHU de Rennes, où il acquiert une solide expérience en chirurgie hépato-biliaire et en transplantation. Après un « research fellowship » de deux ans dans le laboratoire de conservation d’organe de l’université du Wisconsin (Madison, USA), il obtient un PhD en biologie et sciences de la santé. Il assure ensuite la fonction de praticien hospitalier au CHU de Rennes pendant 6 ans, avant de rejoindre en 2012 l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (CHU Henri Mondor) où il est nommé maître de conférences - praticien hospitalier. Il y est promu professeur des universités en 2015. Son activité clinique est partagée entre la transplantation hépatique et la chirurgie hépato-biliaire. Sur le plan académique, son activité s’articule autour de l’enseignement et la recherche, à la fois clinique et expérimentale, se focalisant sur les moyens réduire les lésions d’ischémie-perfusion en transplantation hépatique. Dans cet optique, il travaille sur le développement d’une nouvelle machine de perfusion hypothermique du greffon hépatique. Arrivé à Genève en 2017 comme médecin adjoint agrégé au Service de transplantation des HUG et professeur invité à la Faculté de médecine de l’UNIGE, il est nommé professeur associé au Département de Chirurgie en décembre 2019.

Courvoisier_web.pngDelphine Courvoisier obtient en 2006 un doctorat en psychologie quantitative, une branche de la statistique spécialisée dans le développement et l’analyse de  questionnaires, comme par exemple les «patient-reported outcomes». Cette formation est complétée par un Master en statistiques de l’UNIGE, puis par un  Master en épidémiologie de l’Université de Harvard. Elle passe deux ans à Harvard comme chargée de cours, puis revient à Genève en 2013 à la fonction de statisticienne au sein du Service d’épidémiologie clinique des HUG. Elle y poursuit ses recherches sur la prise de décision médicale, sur la charge émotionnelle associée, ainsi que sur leurs conséquences sur la santé des professionnel-les de santé. De façon complémentaire, sa recherche en statistiques se focalise sur les modèles d’homéostasie et d’allostasie (retour à l’équilibre et changement d’équilibre) de processus émotionnels et physiologiques. Elle soutient également, au niveau méthodologique et statistique, de nombreux chercheurs au sein des HUG et est actuellement affiliée aux services de rhumatologie et de la qualité des soins. Au niveau de l’enseignement, elle participe aux cours d’épidémiologie et d’économie des systèmes de santé, et dirige deux modules de formation continue sur l’utilisation des statistiques pour les mesures subjectives sur des patients et sur l’utilisation d’indicateurs pour guider les améliorations de la qualité des soins. Elle est nommée professeure assistante au Département de médecine de la Faculté de médecine en novembre 2019.

Daali_web.pngYoussef Daali obtient en 1995 un diplôme de pharmacien à l’Université de Genève qu’il complète par un Certificat de spécialiste FPH en pharmacie. En 2001, il obtient un PhD en sciences pharmaceutiques de l’Université de Genève. Arrivé aux HUG en 2002 comme chef de projets et responsable du laboratoire de pharmacologie et toxicologie cliniques, il travaille sur l’identification des sources génétiques et  environnementales de la variabilité de réponse aux médicaments. Il développe des outils de prédiction et de simulation dans les populations vulnérables en utilisant la pharmacocinétique basée sur la physiologie (PBPK). Il est nommé privat-docent en 2014 à la Faculté des sciences et en 2016 à la Faculté de médecine de l’UNIGE. Il obtient également en 2014 le titre de pharmacologue clinique SKPT de la Société suisse de pharmacologie  clinique. Il est membre du Centre interfacultaire d'investigation translationnelle en biomarqueurs (CITB), du Geneva Platelet Group à la Faculté de médecine et membre scientifique de la Fondation Cansearch. En 2019, il est nommé professeur assistant au Département d'anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences à la Faculté de médecine de l’UNIGE.

Arnaud Didierlaurent, après une formation d'ingénieur en biotechnologie puis un Master de l'Université de Strasbourg, obtient en 2003 un doctorat en immunologie cellulaire de l'Université de Lausanne à l'ISREC. Il y poursuit ensuite ses travaux sur l'immunité innée, avant de rejoindre l'Imperial College de Londres, où il travaille de 2004 à 2007 sur l'impact à long terme de l'infection virale sur la réponse innée des poumons. En 2006, lauréat d’un prix de la Fondation Novartis, il effectue un séjour de recherche à l'Université Rockefeller de New York. En 2008, il rejoint la firme  pharmaceutique GlaxoSmithKline, où il occupe plusieurs postes de direction dans la recherche et le développement d’adjuvants vaccinaux. Il participe alors directement à l'homologation et à la mise sur le marché de plusieurs vaccins, notamment contre le zona. Cette longue expérience du secteur privé lui a permis d’acquérir une solide connaissance de l’ensemble des processus de développement de nouveaux vaccins ainsi que de la mise en oeuvre de programmes de vaccination. Les intérêts de recherche d’Arnaud Didierlaurent concernent essentiellement le décryptage de l'interaction entre l'immunité innée et la réponse adaptative spécifique à l'agent pathogène et au vaccin. Nommé en mars 2020 professeur assistant grâce à un financement de la Fondation Giorgi-Cavaglieri, il rejoint le Département de pathologie et immunologie et le Centre de vaccinologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE pour poursuivre ses travaux de recherche translationnelle sur les vaccins et maladies infectieuses.

Ehret_web.pngGeorg Ehret obtient en 2000 un diplôme de médecin après des études effectuées à Freiburg i. B., Heidelberg et Genève, puis une thèse de doctorat de médecin à Lausanne en 2001, dans le domaine de la biologie moléculaire. Après une formation en pharmacologie clinique et en médecine interne générale à Genève, il effectue un séjour post-doctoral de quatre ans à la Johns Hopkins University dans le domaine des traits cardiovasculaires  génétiquement complexes. Il continue par la suite sa formation au sein du Service de cardiologie des HUG. Chef de clinique scientifique de 2011-2014, puis médecin adjoint agrégé depuis 2016, il est le responsable d’un  laboratoire de recherche appliquée dédié à l’analyse de signaux génétiques et cliniques en lien avec l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie. Il participe en outre à plusieurs études épidémiologiques et populationnelles dans le domaine cardiovasculaire. Au Service de cardiologie des HUG, il est responsable de la cardiologie préventive (hypertension et hypercholestérolémie) ainsi que du secteur de cardiologie à l’Hôpital des Trois-Chêne. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2013 puis chargé de cours en 2016, il est nommé professeur assistant au Département de médecine en septembre 2019.

Elboustani_web.pngSami El-Boustani obtient un Master en physique théorique de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en 2005. Après l’obtention d’un second Master en science cognitives effectué à l’Ecole Normale Supérieure de Paris en 2006, il entame un  doctorat en neurosciences au sein du Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France). Il obtient ainsi un doctorat de l’Université de la Sorbonne en 2010. Entre 2011 et 2015, il effectue un premier séjour post-doctoral aux États-Unis, au Département Brain and Cognitive Sciences du MIT. C’est là qu’il effectue ses recherches portant sur les fonctions des interneurones du cortex visuel primaire ainsi que sur les mécanismes de plasticité in vivo. De retour en Suisse, il poursuit son travail post-doctoral au sein du Brain Mind Institute de l’EPFL. Il s’intéresse alors aux circuits du cerveau de la souris qui sous-tendent la prise de décision basée sur la perception tactile. En 2018, lauréat d’un subside Eccellenza du FNS, il est nommé professeur assistant au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de  médecine de l’UNIGE en septembre 2019. Ses recherches portent sur l’intégration multisensorielle et la prise de décision chez la souris.

Etter_web.pngJean-François Etter effectue des études de sciences politiques à l’Université de Genève, qu’il complète par une maîtrise en santé publique et un doctorat en sciences  économiques et sociales, à l’Université de Genève. Il rejoint la Faculté de médecine en 1992, où il devient maître d’enseignement et de recherche en 1998, privat-docent en 2000 et professeur associé en 2012. Ses recherches portent la prévention du tabagisme et le traitement de la dépendance au tabac. Il s’intéresse en particulier aux nouvelles technologies de vaporisation de la nicotine et du tabac, aux nouvelles manières d’utiliser les substituts nicotiniques, notamment pour réduire plutôt que cesser la consommation de cigarettes, et à l’usage des nouvelles technologies de l’information (Internet, applications pour téléphones portables) pour aider les fumeurs à cesser de fumer. Il est nommé professeur ordinaire à l’Institut de santé globale, Département de santé et médecine communautaires, en juin 2019.

Garibotto_web.pngValentina Garibotto effectue ses études de médecine à Gênes, en Italie, et se spécialise en médecine nucléaire à Milan, où elle obtient un doctorat sur l’évaluation du métabolisme cérébral du glucose et les mécanismes de compensation dans la maladie d’Alzheimer. Après un post-doctorat à Juelich, en Allemagne, centré sur la quantification par imagerie de différents systèmes de neurotransmission, elle rejoint en 2009 l’équipe de médecine nucléaire des HUG. D’abord comme cheffe de clinique, puis comme cheffe de clinique scientifique, elle centre sa recherche sur l’imagerie des dépôts pathologiques caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Investigatrice principale ou collaboratrice de plusieurs projets nationaux et internationaux financés notamment par le FNS, la Fondation Velux, la Fondation Aetas et la Fondation Schmidheiny, elle dirige depuis 2017 un groupe de recherche qui travaille sur développement et la validation clinique des outils diagnostiques d’imagerie moléculaire des troubles cognitifs. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2014 puis chargée de cours en 2017, elle est nommée professeure associée au Département de radiologie et informatique médicale en mai 2020.

Garin_web.pngNicolas Garin obtient un diplôme de médecin à l’Université de Genève en 1999. Spécialiste en médecine interne depuis 2007 après une formation clinique effectuée principalement aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), il a été médecin adjoint dans le service de médecine interne générale des HUG entre 2009 et 2011. Il dirige le Service de médecine interne de l’Hôpital du Chablais depuis 2011, et celui de l’Hôpital Riviera Chablais depuis 2016, tout en maintenant une activité de consultant aux HUG. En parallèle de son activité clinique, d’enseignement et de direction de service, il conduit une activité de recherche clinique dans le domaine du diagnostic et du traitement de la pneumonie acquise à domicile. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE depuis 2018, il est nommé professeur titulaire au Département de médecine en août 2019.

Giaccobino_web.pngAriane Giacobino effectue des études de médecine à Genève. Après plusieurs années de recherche en génétique moléculaire et en génétique clinique, elle obtient un titre de spécialiste en génétique médicale. Elle part ensuite pour l’Université de Pittsburgh, où, en tant que professeure assistante, elle mène pendant trois ans des recherches fondamentales en génétique moléculaire. A son retour à Genève, elle concilie activités de recherche, avec une ligne d’étude spécifique sur l’épigénétique, et activités  cliniques au sein du Service de médecine génétique aux HUG, où elle occupe la  fonction de médecin adjointe agrégée. Dans le cadre de ses travaux de recherche, elle travaille notamment sur les modulations épigénétiques de l’infertilité masculine et le rôle des perturbateurs endocriniens. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2010, elle est nommée professeure assistante au Département de médecine génétique et développement de la Faculté de médecine en février 2020.

Catherine Giannopoulou effectue des études de médecine dentaire à l’Université d’Athènes. Arrivée à Genève, elle obtient son doctorat en 1995. Elle est impliquée dans l’enseignement en parodontologie à tous les niveaux de la formation dentaire pré-graduée, de la spécialisation en parodontologie et elle est la responsable du programme de Master d’études avancées en médecine dentaire. Au bénéfice de cinq subsides du FNS, elle développe depuis plusieurs années une activité scientifique importante dans le domaine de l’immunologie, des traitements des infections parodontales et du lien entre la parodontite et les maladies systémiques. En parallèle, elle travaille comme  pédodontiste au Service dentaire scolaire. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2010, elle est promue à la fonction de professeure associée dans la Division de médecine dentaire régénérative et de parodontologie, Clinique universitaire de médecine dentaire, en mai 2020.

Graf_web.pngChristophe Graf effectue ses études de médecine à l’Université de Genève où il obtient un doctorat en 2005 puis un titre de spécialiste en médecine interne en 2007. Il se spécialise ensuite en gériatrie, et passe deux ans comme chef de clinique scientifique au sein du Service de gériatrie des HUG. En 2012, il devient directeur médical d’un établissement de longs séjours sur le canton de Vaud, tout en restant actif au niveau de l’enseignement et de la recherche à l’Université de Genève. Après quatre ans dans cette fonction, il est nommé chef du Service de réadaptation médicale des HUG, puis chef du Département de réadaptation et gériatrie en 2019. Ses domaines de recherche se concentrent sur l’étude des prédicteurs d’évolution des troubles cognitifs, la validation d’outils d’évaluation gériatrique et la prise en charge nutritionnelle des personnes âgées. Il enseigne régulièrement aux niveaux pré- et post-gradués, et préside la Commission des examens fédéraux de gériatrie depuis 2019. Il est nommé professeur assistant au Département de réadaptation et gériatrie en mai 2020.

Herrmann_web.pngFrançois Herrmann étudie la médecine à Genève, où il obtient un diplôme de médecin en 1985 et un doctorat en 1987. De 1988 à 1991, il effectue un séjour post-doctoral de recherche en informatique médicale à la Harvard Medical School, et obtient une  maîtrise en santé publique (MPH) de la même université. Titulaire d’un certificat de  formation continue en management des institutions de santé de l’UNIGE, il est  médecin adjoint agrégé au Département de réadaptation et gériatrie des HUG, où il  exerce des activités de qualité des soins et de recherche clinique. Son domaine de recherche est l’épidémiologie gériatrique (méthodologie et biostatistiques) en lien avec la cognition, la longévité, les centenaires, la mortalité et le climat. Privat-docent en 2002, puis professeur associé en 2013, il est nommé professeur ordinaire au  Département de réadaptation et gériatrie en mai 2020.

Huber_web.pngDaniel Huber débute sa carrière académique par un diplôme de zoologie de  l’Université de Zurich en 1998. Il obtient ensuite, en 2005, un doctorat en  neurosciences de l’Université de Lausanne. Il part ensuite aux États-Unis dans le cadre d’un séjour post-doctoral au Cold Spring Harbor Laboratory, à New York, ainsi qu’au Janelia Research Campus, en Virginie, où il poursuit des recherches sur les circuits sensoriels et moteurs du cortex. Lauréat d’une bourse professorale du FNS, il revient en Suisse et établit un laboratoire au sein du Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2012. Il obtient ensuite plusieurs financements prestigieux, dont une bourse ERC Consolidator de l’Union européenne, ce qui lui permet d’étendre ses recherches vers la neuroprosthétique sensorielle et motrice de la main. Nommé professeur assistant au Département des neurosciences fondamentales en 2012, il accède à la fonction de professeur associé en juin 2019.

Huguelet_web.pngPhilippe Huguelet effectue ses études de médecine à Genève. Après une formation en psychiatrie-psychothérapie, il prend aux HUG la responsabilité d’un secteur de psychiatrie dans lequel il organise les soins pluridisciplinaires pour les patients atteints de troubles mentaux sévères. Il passe un an comme «Visiting research investigator » à l’Université du Michigan, aux États-Unis, et développe à son retour à Genève une recherche principalement consacrée à des aspects psycho-sociaux de la psychiatrie. Elle porte sur les rapports entre spiritualité, religion et psychiatrie, en collaboration notamment avec la Faculté de théologie et de sciences des religions de
l’UNIL. Ses travaux approfondissent également la question du «sens de la vie», dans sa dimension religieuse et existentielle, sur le plan théorique et clinique. Il enseigne régulièrement aux niveaux pré- et post-gradués. Il est depuis 2018 responsable de l’AMC de psychiatrie, membre du Bureau du curriculum Master et du Comité du programme Master. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2002 puis professeur associé en 2014, il est nommé professeur ordinaire au Département de psychiatrie en avril 2020.

HUmair_web.pngJean-Paul Humair obtient en 1985 un diplôme de médecin à Genève. Il suit une formation post-graduée en médecine interne générale l’amenant à l’obtention d’un titre de spécialiste en médecine interne et d’un doctorat en médecine en 1993. Il s’oriente ensuite vers la santé publique et obtient un Certificat de santé  communautaire en 1994 à Genève puis un Master en santé publique en 1995 à l’University of New South Wales à Sydney. De 1991 à 1993, puis de 1995 à 2012, il est chef de clinique puis médecin adjoint au Service de médecine de premier recours des HUG. Il est depuis 1997 responsable du programme d’enseignement pré-gradué en médecine de premier recours. Dans ses recherches en tabacologie et médecine  ambulatoire, il élabore notamment un programme efficace de formation médicale d’aide à l’arrêt du tabac et démontre qu’une interdiction de fumer dans les lieux publics réduit les hospitalisations pour bronchopneumopathie chronique obstructive. Depuis 2013, tout en restant médecin adjoint aux HUG, il devient médecin-directeur du Centre genevois de prévention du tabagisme. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2016, il est nommé professeur titulaire au Département de santé et médecine communautaires en janvier 2020.

Huttner_web.pngBenedikt Huttner effectue des études de médecine à Munich et à Nice. Arrivé en Suisse en 2002, il suit sa formation à Bellinzone, Zurich et Genève et obtient un titre de spécialiste en maladies infectieuses en 2010. Depuis 2007, il travaille aux HUG dans les services de prévention et contrôle de l’infection et des maladies infectieuses. De 2010 à 2012, il effectue un séjour de recherche à Salt Lake City, USA, où il obtient un master en sciences d'investigation clinique. En 2017, il accède à la fonction de médecin
adjoint agrégé au Services des maladies infectieuses des HUG. En parallèle de son activité clinique, Benedikt Huttner conduit et participe à de nombreuses études nationales et internationales dans le domaine de la bonne utilisation des antibiotiques et du contrôle des bactéries multi-résistantes. Depuis 2017, il travaille, en parallèle à son activité clinique, comme consultant auprès de l’Organisation mondiale de la Santé. Depuis 2018, il est aussi membre du guidelines subcommittee de la Société européenne de microbiologie et maladies infectieuses. Il est nommé professeur assistant au Département de médecine de la Faculté de médecine en février 2020.

Jandus_web.pngCamilla Jandus obtient en 2003 un diplôme de médecin de l'Université de Berne ainsi qu’un doctorat en médecine effectué à l'Institut de pathologie de l’Université de Berne après un séjour de formation au Memorial Sloan Kettering Cancer Center à New York. De 2004 à 2008, elle effectue sa formation MD-PhD à l'Institut Ludwig pour la recherche sur le cancer à Lausanne et passe ensuite deux ans à l'Institut de pharmacologie de Berne. En 2012, elle rejoint le Centre Ludwig pour la recherche sur le cancer de l'Université de Lausanne en tant que chercheuse associée. De 2015 à 2018, grâce à une bourse Ambizione du Fonds national suisse, elle est nommé cheffe de projet au Département d'oncologie de l'Université de Lausanne, où elle obtient le titre de privat-docent en 2018. Suite à l’obtention d’une bourse PRIMA du FNS, elle est nommée professeure Eccellenza au sein du même Département en 2019. En janvier 2020, elle est nommée professeure assistante au Département de pathologie et  immunologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE, où elle poursuit des recherches sur la fonction des cellules lymphoïdes innées et des lymphocytes T CD4 dans la propagation tumorale, dans le but d’optimiser les stratégies immunothérapeutiques  actuelles.

Landis_web.pngBasile Landis effectue ses études de médecine à Zurich et Genève obtient un diplôme de médecin à Zurich en 1999. Après un doctorat en médecine obtenu à Genève dans le laboratoire de rhinologie expérimentale, il poursuit par une formation clinique d’oto-rhino-laryngologie à Genève et obtient un titre de spécialiste en 2012, après avoir été chef de clinique à l’Inselspital de Berne pendant deux ans et demi pour se  perfectionner en chirurgie endonasale. Son intérêt de recherche concerne la  rhinologie, et particulièrement les sens chimiques, le goût, l’odorat et le système intranasal trigéminal. Cet intérêt est à l’origine de la création de la consultation des troubles du goût et de l’odorat aux HUG. Il effectue également deux séjours de recherche au sein du Centre interdisciplinaire de gustation et d’olfaction de l’Université technique de Dresde. Nommé privat-docent de la Faculté de médecine en 2012, il reprend dès 2013 la direction de l’Unité de rhinologieolfactologie des HUG. Il est également, depuis 2018, suppléant du chef de service ORL et chirurgie  cervicofaciale. Très actif dans la promotion de la rhinologie, il est co-fondateur de la Société suisse de rhinologie et représente la Suisse dans des projets internationaux visant à améliorer les soins des patients atteints de troubles rhinologiques. Il est nommé professeur associé au Département des neurosciences cliniques en novembre 2019.

Manzano_web.pngSergio Manzano effectue ses études à l’Université de Genève ; il obtient un diplôme fédéral de médecin en 1999 puis un doctorat en 2001. Il poursuit ensuite une  spécialisation en pédiatrie à Genève et Neuchâtel. En 2006, il part pour Montréal pour se former en médecine d’urgence pédiatrique. Il y acquiert non seulement des  compétences cliniques dans une spécialité qui n’existe alors pas en Europe, mais également en enseignement par simulation médicale. A son retour en Suisse, il rejoint le Service d’accueil et d’urgences pédiatriques des HUG en tant que chef de clinique puis médecin adjoint. Il est l’un des responsables de la création de la sous-spécialité en médecine d’urgence pédiatrique en Suisse et de SimKids, le centre de simulation pédiatrique. En parallèle à ses activités cliniques et d’enseignement, il développe et conduit de nombreuses études sur l’aide de biomarqueurs dans la prise en charge des enfants aux urgences puis sur la diminution des erreurs médicales et  médicamenteuses par l’utilisation de supports technologiques. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2016, il est nommé professeur assistant au Département de pédiatrie, gynécologie et obstétrique en mai 2020.

Migliorini_web.pngDenis Migliorini effectue ses études à Toulouse et à Strasbourg où il obtient un diplôme de médecin en 2008 ainsi qu’un doctorat en 2011. Il se spécialise en oncologie médicale à Genève (titre de spécialiste en 2015) puis occupe la fonction de chef de clinique et se forme en neuro-oncologie. Titulaire d’un DAS de l’UNIGE en management d’études cliniques, il devient investigateur principal de plusieurs études de phase précoce testant diverses approches d’immunothérapie anti-tumorale, et notamment des vaccins  peptidiques pour le traitement du glioblastome. De 2016 à 2019, au cours d’un séjour post-doctoral au «Center for Cellular Immunotherapy» à l’Université de Pennsylvanie, il se forme en biologie de synthèse et ingénierie cellulaire, disciplines ayant  permis le développement de la technologie dite de CAR-T cells. En 2019, il est le lauréat du prix de la Fondation Swiss Bridge en reconnaissance de ses travaux visant à réduire les effets neurotoxiques des immunothérapies cellulaires. De retour en Suisse, il est nommé professeur assistant au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’UNIGE en janvier 2020 et occupe la chaire ISREC d’immunologie des tumeurs cérébrales au sein du Centre de recherche translationnelle en onco-hématologie (CRTOH) et du Swiss Cancer Center – Léman. Aux HUG, il occupe la fonction de médecin hospitalo-universitaire, responsable de la consultation des tumeurs cérébrales.

Momjian_web.pngShahan Momjian effectue des études de médecine à Genève et obtient son diplôme en 1997. Il se spécialise ensuite en neurochirurgie, à Genève d’abord, puis à Cambridge, où il effectue un séjour en tant que Research Fellow, puis Clinical Fellow à l’Academic Neurosurgery Unit. Il obtient également un doctorat en médecine à Genève en 2000. En parallèle à son activité clinique en neurochirurgie fonctionnelle (épilepsie,  stimulation cérébrale profonde), en chirurgie hypophysaire et en chirurgie des tumeurs cérébrales (notamment des gliomes), Shahan Momjian conduit plusieurs projets de recherche en électrophysiologie per-opératoire ainsi qu’en neuroendocrinologie. Il est par ailleurs très impliqué dans l’enseignement des neurosciences fondamentales et cliniques (co-responsable de l’AMC de neurologie-neurochirurgie). Privat-docent de la Faculté de médecine en 2011, il est nommé professeur assistant avec prétitularisation conditionnelle au Département des neurosciences cliniques en février 2020.

Noble_web.pngStéphane Noble effectue ses études de médecine de Genève et obtient son diplôme en 1998. Il effectue ensuite une formation en médecine interne à Fribourg et aux HUG, qu’il complète par une année de formation en chirurgie cardiovasculaire. Il obtient un doctorat en 2002 pour des travaux sur la réparation chirurgicale de la valve mitrale. Il poursuit sa formation en cardiologie aux HUG où il devient chef de clinique avant d’effectuer un séjour post-doctoral en cardiologie interventionnelle et structurelle à l’Institut de cardiologie de Montréal entre 2006 et 2009. De retour aux HUG comme chef de clinique en cardiologie interventionnelle, il est nommé médecin adjoint agrégé et privat-docent de la Faculté de médecine en 2013. En mai 2017, il est nommé responsable de la nouvelle Unité de cardiologie structurelle. Au cours des dix dernières années, Stéphane Noble s’est investi dans le développement des thérapies par cathéter pour les pathologies cardiaques structurelles, en particulier dans le cadre du traitement de la sténose aortique (TAVI) et de la réparation valvulaire mitrale (MitraClip). Il est également actif au niveau du registre national SwissTAVI et gère plusieurs bases de données prospectives concernant les pathologies cardiaques structurelles. Ses recherches se focalisent  également sur l’hémodynamique et le traitement des atteintes pulmonaires dans le contexte de maladie thrombo-embolique chronique. Il est nommé professeur assistant au Département de médecine de la Faculté de médecine en août 2019.

HUnes Hasler_web.pngPaula Nunes-Hasler effectue des études de biochimie et de neurosciences à l'Université de Toronto (Canada) où naît sa passion pour le trafic intracellulaire et la microscopie à haute résolution. En 2009, elle obtient un doctorat de la Harvard Medical School; elle travaille alors au développement d’une méthode de criblage à haut débit permettant d’identifier de potentiels médicaments pour le traitement du diabète insipide néphrogénique. Arrivée à l’UNIGE, elle rejoint le Département de physiologie cellulaire et métabolisme de la Faculté de médecine et travaille sur les mécanismes de signalisation cellulaire au cours de la phagocytose Nommée maître-assistante en 2014 après l'obtention du prix Sir Jules Thorn Young Investigator, elle oriente ses recherches sur les cellules dendritiques et leur rôle dans le renforcement des mécanismes immunitaires antitumoraux. En 2019, elle obtient un subside professoral de la Fondation Prof. Dr. Max Cloëtta, et est nommée professeure assistante au Département de pathologie et d'immunologie. Ses travaux de recherche actuels sont centrés sur la biologie cellulaire des cellules dendritiques et la possible utilisation de ces cellules dans le développement d’immunothérapies cellulaires novatrices pour lutter contre le cancer.

Pfister_web.pngRiccardo Pfister obtient un diplôme de médecin à Lausanne en 1986. Après un doctorat effectué à l’UNIL, il complète sa formation en pédiatrie à Lausanne, puis en néonatalogie à Zurich. Il poursuit ensuite sa formation post-graduée par un PhD de la Monash University, en Australie. Arrivé aux HUG en 1998, il y prend la responsabilité de l’Unité de néonatologie. A côté de son activité clinique, il a fait partie du Comité de la Société suisse de  néonatologie pendant plus que 15 ans, dont quatre ans comme président. Il dirige maintenant le Programme suisse de réanimation néonatale «start4neo» qui forme plus de 2000 personnes par année. Il est actif dans la recherche périnatale avec un intérêt particulier dans les mécanismes d’adaptation à la vie, ceci aussi bien dans le domaine expérimental qu’épidémiologique. Il est en outre particulièrement engagé dans la coopération avec des pays émergents, notamment en Afrique. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE depuis 2011 il est nommé professeur associé au Département de pédiatrie, gynécologie et obstétrique en avril 2020.

Picard_web.pngFabienne Picard effectue ses études de médecine à Strasbourg puis obtient un titre de spécialiste en neurologie en 1993. Elle obtient également un DEA (équivalent actuel d’un Master) en biologie cellulaire et moléculaire, option neurobiologie, en 1992. Après une première expérience clinique dans le Département de neurologie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, elle rejoint les HUG en 1995. Elle y est aujourd’hui médecin adjointe agrégée au sein de l’Unité d’épileptologie. En parallèle à son activité clinique, elle conduit de nombreux travaux de recherche dans le domaine de la génétique des épilepsies, en particulier sur les récepteurs nicotiniques, et dans une forme particulière d’épilepsie, nommée épilepsie extatique, qui permet d’étudier certains réseaux neuronaux liés à la conscience et de mieux comprendre le rôle de l’insula, une structure cérébrale profonde. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE depuis 2005 et chargée de cours depuis 2007, elle est promue à la fonction de professeure associée au Département des neurosciences cliniques en septembre 2019.

Platon_web.pngAlexandra Platon obtient un diplôme de médecin à la Faculté de médecine de l’Université de médecine et pharmacie de Iasi, en Roumanie. Elle poursuit sa formation en radiologie en Roumanie, en France et en Suisse. Elle rejoint l’Unité de radiologie des urgences des HUG en 2002, où ses recherches portent notamment sur les analyses de qualité des interprétations des examens CT réalisés en urgence, sur l’imagerie par CT des urgences abdominales non-traumatiques, des urgences neuro-vasculaires, ainsi que sur la prise en charge des patients polytraumatisés. Elle est par ailleurs responsable de l’enseignement structuré post-gradué des médecins internes du Service de radiologie des HUG et co-responsable de la discipline transversale de radiologie au niveau du Comité du programme Master de la Faculté de médecine. Nommée médecin adjoint en 2009 et privat-docent de la Faculté de médecine en 2015, elle est nommée professeure assistante au Département de radiologie et informatique médicale en avril 2020.

Poletti_web.pngPierre-Alexandre Poletti obtient un diplôme de médecin à l’Université de Genève en 1991, un doctorat en 1994, puis, en 1997, un titre de spécialiste en radiologie médicale. Il effectue ensuite une formation approfondie en radiologie des urgences, au Shock Trauma Center, à l’Université du Maryland, Baltimore. Il est également titulaire d’un certificat en santé communautaire et d’un diplôme universitaire de management des institutions de soins. En 1999, il met sur pied un secteur de radiologie des urgences aux HUG, qui deviendra une unité en 2004. Il en prend alors la  responsabilité, ainsi que celle du groupe de recherche en radiologie des urgences, dont les travaux portent notamment sur l’apport des nouvelles technologies CT aux urgences. Il devient en 2015 le suppléant du médecin-chef du Service de radiologie, service dont il prend la tête e n octobre 2019. Par ailleurs très impliqué dans l’enseignement, il assure la responsabilité de la formation Master. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2007, puis chargé de cours en 2010, il est nommé professeur associé au Département de radiologie et informatique médicale en 2013, puis professeur ordinaire en octobre 2019.

Samer_web.pngCaroline Samer obtient un diplôme de médecin en 2001 à Genève. Après une spécialisation en médecine interne et en pharmacologie et toxicologie cliniques, elle effectue un doctorat dans le domaine de la pharmacogénomique, puis un stage post-doctoral en pharmacologie moléculaire à Sydney. De retour aux HUG en 2009 comme cheffe de clinique puis médecin adjointe, elle est nommée responsable de l'unité de pharmacogénomique et de thérapie personnalisée, dans le Service de pharmacologie et toxicologie cliniques, en 2019. Ses recherches s'attachent à personnaliser et sécuriser la thérapeutique médicamenteuse (approche de médecine de précision) en mesurant les interactions gènes-environnement-maladie au niveau  pharmacocinétique et en exploitant les avancées des diverses technologies -omiques, notamment la pharmacogénomique. Elle est actuellement présidente du Groupe suisse de pharmacogénomique et de thérapie  personnalisée, vice-présidente de la Commission cantonale d'éthique de la recherche du canton de Genève et présidente de la division clinique de l’Union internationale pour la pharmacologie clinique et fondamentale (IUPHAR). Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2017, elle est nommée professeure assistante au Département d’anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences en février 2020.

Schiffer_web.pngEduardo Schiffer obtient un diplôme de médecin en 1990 et s’engage ensuite dans une formation post-graduée en anesthésiologie. Affilié au laboratoire d’investigations anesthésiologiques des HUG, il axe ses recherches sur les modifications hémodynamiques du choc septique. Il poursuit ensuite sa formation de clinicien en médecine interne (titre de spécialiste en 1996) puis revient à l’anesthésiologie pour obtenir en 1999 un titre de spécialiste. Après un séjour à l’Université des sciences de l'homme et de la santé Paris Descartes, il poursuit ses recherches sur les maladies pulmonaires liées à l’insuffisance hépatique terminale. Médecin adjoint agrégé dès 2010, responsable de l’Unité d’anesthésiologie ambulatoire, digestive, urologique et orthopédique, son activité clinique se focalise sur la chirurgie abdominale majeure et notamment sur la transplantation hépatique et rénale. Depuis 2014, Eduardo Schiffer est responsable du Programme d’enseignement des compétences cliniques des cursus Bachelor et Master de la Faculté de médecine. Nommé professeur assistant au Département d’anesthésiologie, pharmacologie et soins intensifs de la Faculté de médecine en 2017, il est titularisé à la fonction de professeur associé au Département d’anesthésiologie, pharmacologie et soins intensifs et urgences en octobre 2019.

Stavropoulos_web.pngAndreas Stavropoulos, après des études en médecine dentaire à Heidelberg, en Allemagne, ainsi qu’à Thessalonique et Athènes, en Grèce, exerce quelques années la parodontologie et la médecine dentaire implantaire en pratique privée. Il rejoint ensuite le Département de parodontologie de l'Université d'Aarhus, au Danemark, où il obtient en 2002 un PhD et, en 2011, un doctorat en odontologie sur la base d'études  précliniques et cliniques sur la thérapie parodontale régénérative en association avec des implants dentaires. Nommé professeur et président du Département de parodontologie de l'Université de Malmö, en Suède en 2013, il rejoint la Clinique universitaire de médecine dentaire (CUMD) de la Faculté de médecine de l’UNIGE en mai 2020, en tant que professeur ordinaire au sein de la Division de parodontologie. Andreas Stavropoulos est le lauréat de nombreux prix de recherche, et notamment du 1er prix de recherche fondamentale de l'Association européenne d'ostéointégration (2011) et du prix Straumann en médecine parodontale régénérative, décerné par l'IADR (2013). Il est aussi rédacteur en chef de la revue Clinical and Experimental Dental Research, membre du Comité exécutif de la Fédération européenne de parodontologie et co-président de son Comité des affaires scientifiques. Il est également membre du groupe de recherche parodontale de l'IADR et membre du Conseil de l'Académie internationale de parodontologie.

Stoeber_web.pngMiriam Stoeber effectue des études de biologie et de biotechnologie à Freiburg (Allemagne) et à Strasbourg. En 2008, elle séjourne au Scripps Research Institue à San Diego. De 2009 à 2013, elle travaille à l’Institut de biochimie de l’EPFZ sur les  mécanismes de l’endocytose et le trafic intracellulaire des protéines et lipides. Après un doctorat en 2012, elle rejoint l’Université d’Oxford, où elle étudie la structure des complexes des protéines membranaires en utilisant la microscopie cryoélectronique, puis l’Université de Californie à San Fransisco, de 2014 à 2019, où elle poursuit ses travaux sur le trafic intracellulaire, cette fois-ci dans le contexte de la signalisation intracellulaire des récepteurs couplé aux protéines G. C’est là qu’elle initie ses recherches sur la voie de signalisation des récepteurs opioïdes qui transmettent les effets des médicaments antidouleur tel que la morphine et la fentanyl, mais aussi des neuropeptides. Lauréate d’une bourse professorale du FNS, elle est nommé professeure assistante au Département de physiologie cellulaire et métabolisme de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Ses recherches concernent le fonctionnement des récepteurs opioïdes au niveau cellulaire et elle utilise, à ces fins, de nouvelles méthodes de visualisation des voie signalisation dans les cellules vivantes, dont les biocapteurs. Son groupe de recherche combine des techniques liées aux domaines de la biologie cellulaire, la neurobiologie, et la pharmacologie.

senn_web.pngPascal Senn effectue ses études de médecine aux universités de Fribourg et de Berne et obtient un doctorat en 1997. Il se spécialise en oto-rhyno-laryngologie à Berne et à Munich, et obtient un titre de spécialiste ORL en 2004, complété en 2008 par une sous-spécialisation en chirurgie cervico-faciale. Après une formation de recherche sur les cellules souches de l’oreille interne aux Universités de Harvard et Stanford, il rejoint l’Inselspital de Berne en 2007, et y devient le responsable du Service des implants cochléaires en 2008. Il est nommé privat-docent de la Faculté de Berne en 2013. Dès 2014, Pascal Senn est médecin adjoint agrégé aux HUG, responsable de la chirurgie de l’oreille, de l’implantation cochléaire et de l’audiologie, service dont il devient le médecin-chef en 2018. Il est également médecin-responsable du Centre universitaire romand d’implants cochléaires. En parallèle à son activité clinique, il mène des recherches sur l’amélioration des modalités thérapeutiques de la surdité, et travaille, au sein d’un consortium de chercheurs européens, au développement d’une neuroprothèse auditive alliant cellules souches et nanotechnologies. Professeur assistant au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2016, il est nommé professeur associé en octobre 2018.

Trajkovski_web.pngMirko Trajkovski obtient en 2005 un PhD de biologie moléculaire à la Max Planck PhD School de Dresde (Allemagne). Il y a remporté le prix de la meilleure thèse de l’Université technologique de Dresde pour ses travaux sur les liens entre la régulation de la sécrétion des hormones et l’expression des gènes dans les cellules bêta-pancréatiques ainsi que le Prix Carl Gustav Carus pour le meilleur travail de recherche de la Faculté de médecine de l’Université de Dresde. Il effectue ensuite un séjour post-doctoral à l’EPFZ où il  travaille sur le rôle des miRNA dans l’obésité et l’insulino-résistance. En 2012, suite à ces travaux, il est nommé chef de groupe et Lecturer en métabolisme et maladies métaboliques à la University College de Londres. Récipiendaire d’un prestigieux subside ERC Starting grant du Conseil européen de la recherche, ainsi que d’une bourse professorale du FNS pour ses travaux sur les tissus adipeux blancs et bruns, il rejoint la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2013 à la fonction de professeur assistant au Département de physiologie cellulaire et métabolisme. Il est en outre l’un des co-fondateurs du Centre du diabète de la Faculté de médecine, créé en 2015. Ses recherches sur les troubles métaboliques, l’homéostasie énergétique et le microbiote intestinal reçoivent, en 2018, un 2e ERC grant du Conseil européen de la recherche. Il accède à la fonction de professeur ordinaire en août 2019.

Trombetti_web.pngAndrea Trombetti obtient en 1997 un doctorat en médecine de l’Université de Lyon puis se spécialise en rhumatologie et pathologies osseuses. Il intègre le service des maladies osseuses des H UG en 1997; il y est nommé médecin adjoint en 2010 puis médecin adjoint agrégé en 2014. Il travaille actuellement au sein des services des maladies osseuses et de gériatrie. Fort d’une grande expérience clinique, il est aussi référent pour la Consultation multidisciplinaire des troubles du métabolisme phosphocalcique et des maladies osseuses rares. Ses recherches ont d'abord porté sur les manifestations osseuses de l'insuffisance rénale et d'autres conditions telles que la transplantation d'organes avant de s’orienter sur la question des chutes et les problèmes nutritionnels des personnes âgées. Un séjour de recherche en 2013 -2014 à Tufts University (Boston, USA) lui a d’ailleurs permis de renforcer son expertise dans le domaine de la sarcopénie et de la fragilité. Ses travaux actuels s’articulent principalement autour de la prévention des chutes et des fractures du sujet âgé; il a ainsi démontré que la rythmique Jaques-Dalcroze diminue le risque de chutes. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2014, puis chargé de cours en 2017, il est nommé professeur assistant aux  départements de médecine et de réadaptation et gériatrie en avril 2020.

Tsoutsou_web.pngPelagia Tsoutsou effectue des études de médecine en Grèce, ainsi qu’un doctorat. Elle poursuit sa formation en radio-oncologie aux centres Agios Savvas et Metaxas (Athènes) et Oscar Lambret (Lille). Elle occupe ensuite des postes universitaires à l’Université de Thrace Démocrite avec une activité clinique, d’enseignement et de recherche, avant de rejoindre l’équipe de radio-oncologie du CHUV en 2011. Nommée médecin adjointe à l’Hôpital du Valais en 2014 et médecin-cheffe du Service de radiooncologie de l’Hôpital Neuchâtelois en 2015, elle poursuit son activité de recherche en collaboration avec le CHUV et l’UNIL où elle est nommée privat-docent en 2016. Depuis 2017, elle exerce également une activité de recherche aux HUG avec l’objectif de créer un réseau transversal en Romandie autour de la sénologie radio-oncologique, qui se concrétise par le «Réseau romando-tessinois de sénologie». En 2018 elle est nommée médecin-cheffe (a.i.) du Département d’oncologie de l’Hôpital Neuchâtelois. Ses domaines de recherche tant aux niveaux clinique que translationnel se concentrent sur l’interaction de la radiothérapie avec les traitements systémiques, l’utilisation des radioprotecteurs, l’innovation de la radiothérapie sénologique avec l’intégration des biomarqueurs biologiques et les combinaisons de radiothérapie innovantes, notamment avec l’immunothérapie. En septembre 2019, elle est nommé professeure associée au Département de radiologie et informatique médicale de la Faculté de médecine de l’UNIGE ainsi que médecin-cheffe du service de radiooncologie des HUG.

Jean-Paul Vallée effectue des études de médecine à Genève qu’il complète par une formation en radiologie. En parallèle à son cursus médical, il poursuit des études de physique à l’Université de Genève, où il obtient un diplôme en 1993. Il part ensuite au Duke Medical Center à Durham, aux Etats-Unis, pour effectuer des travaux de recherche sur la quantification de la perfusion myocardique par IRM. Il obtient un doctorat en Sciences (mention Physique) en 1999. Aux HUG, il est responsable de l’Unité d’imagerie numérique de la division d’informatique médicale de 1998 à 2003. En 2003, il est nommé professeur adjoint suppléant boursier du FNS, puis professeur associé en 2010. Depuis 2015, il est responsable de l’Unité de radiologie cardiovasculaire du Service de radiologie. Ses domaines de recherche se concentrent sur le développement de nouvelles techniques d’IRM, et notamment pour l’étude du syndrome cardio-rénal et des maladies cardiaques congénitales. Il est nommé professeur ordinaire au Département de radiologie et informatique médicale de la Faculté de médecine de l’UNIGE en mai 2020.

Vargas_web.pngMaria Isabel Vargas effectue ses études de médecine en Equateur, où elle obtient un diplôme de Docteure en chirurgie et médecine en 1994. A son arrivée en Suisse en 1996, elle se spécialise en radiologie au sein des HUG. En 2001, elle effectue une formation approfondie en neuroradiologie dans le Service de neuroradiologie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg. Elle obtient en 2004 un titre FMH de spécialiste en radiologie, complété en 2006 par une spécialisation approfondie FMH en neuroradiologie diagnostique. Au sein du Département d‘imagerie et informatique médicale et du Service de neuroradiologie diagnostique et interventionnelle des HUG, elle a été responsable du secteur IRM entre 2007 et octobre 2019. Elle est responsable de l’Unité de neuroradiologie diagnostique depuis 2013. Depuis 2018, elle est également suppléante du médecin-chef du Service de neuroradiologie diagnostique et interventionnelle. Ses intérêts de recherche portent sur l’optimisation des techniques d’imagerie, notamment de l’IRM, et sur les protocoles à haut champ et ultra haut champ pour l’imagerie des nerfs périphériques, de l’épilepsie ou encore des tumeurs, ainsi que sur l’analyse par l’imagerie des facteurs de risque de rupture des anévrismes intracrâniens. Elle est par ailleurs membre du Comité européen de la Radiology Society of North America et de la «7T epilepsy task force». Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2011, elle est nommée professeure assistante au Département de radiologie et informatique médicale en 2016, puis titularisée à la fonction de professeure associée en octobre 2019.

Vulliémoz_web.pngSerge Vulliémoz effectue des études de médecine à l’Université de Lausanne, après un Master de physique de l’EPFL. Il obtient un diplôme de médecin en 2001 et se  spécialise en neurologie aux HUG (titre de spécialiste en 2007). Il passe ensuite deux ans au University College de Londres, où il effectue un PhD en imagerie de l’épilepsie. Revenu à Genève, il devient médecin adjoint agrégé dans l’unité d’EEG et exploration des épilepsies au sein du Service de neurologie des HUG. Il s’occupe notamment des épilepsies difficiles à traiter et des bilans diagnostiques en vue d’une chirurgie de l’épilepsie. Ses travaux de recherche portent  principalement sur les réseaux  neuronaux impliqués dans l’activité épileptique, étudiés grâce à la combinaison de techniques basées sur l’électroencéphalographie et l’imagerie par résonance magnétique. Il s’implique également fortement dans l’enseignement pré- et post-gradué aux scientifiques et aux cliniciens. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2012, il est nommé professeur assistant au Département des neurosciences cliniques en 2016. Il est titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2019.