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Départs à la retraite de juin 2020 à mai 2021

Giostra.jpgEmiliano Giostra effectue ses études à Genève, où il obtient un diplôme de médecin en 1982 et un doctorat en 1987. Après une formation en médecine interne, il séjourne à l’Hôpital Beaujon de Paris de 1987 à 1989 pour se spécialiser en hépatologie. Il termine ensuite à Genève sa formation en gastroentérologie au sein du Service de gastroentérologie et hépatologie des HUG (titre de spécialiste en 1995) et commence une collaboration avec le Service de chirurgie dans le domaine des maladies du foie, et plus particulièrement dans celui de la transplantation hépatique. Il est par ailleurs le suppléant du médecin-chef du Service de transplantation.

Ses travaux de recherche se concentrent sur les maladies hépatiques (hépatites virales, stéatose hépatique, hypertension portale), ainsi que sur la greffe de foie. Il est aussi membre du Groupe de travail suisse pour la greffe hépatique (STAL), du Groupe suisse d’audit de la greffe hépatique et expert auprès de l’Agence de la biomédecine en France. Il a par ailleurs été secrétaire de la Société suisse de gastroentérologie de 2000 à 2002. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2008, puis chargé de cours, il est nommé professeur associé au Département de médecine interne des spécialités (devenu depuis le Département de médecine) en 2015. Il prend sa retraite en novembre 2020.

Linder.jpgPatrick Linder obtient en 1978 un diplôme de biologie à l’Université de Bâle, puis en 1984 un doctorat ès sciences à l’Université de Genève. Après plusieurs postes de recherche en Suisse et en France, il rejoint en 1994 la Faculté de médecine de l’UNIGE pour y poursuivre ses travaux dans le domaine de la génétique moléculaire, et plus particulièrement sur le métabolisme de l’ARN. Il étudie d’abord l’organisme modèle Saccharomyces cerevisiae avant de se concentrer sur le métabolisme de l’ARN du staphylocoque doré et sur les facteurs déterminant l’expression de la virulence chez cette bactérie potentiellement hautement pathogène pour l’être humain.

Par ailleurs très engagé dans les sociétés savantes de sa spécialité (il a notamment présidé la Plateforme de biologie de l’Académie suisse des sciences naturelles, la SCNAT, de 2013 à 2018), il a aussi beaucoup œuvré à la promotion et à l’enseignement de la biologie auprès du grand public et des enfants. Il a ainsi créé, dès 1997 un kit de biologie moléculaire visant à mettre gratuitement à la disposition des écoles du matériel d’expérimentation. Ce projet a ensuite évolué vers la création, en 2007, de BiOutils, une plateforme de soutien pour l’enseignement primaire et secondaire. Il a en outre formé de très nombreuses volées d’étudiant-es en médecine à la microbiologie fondamentale et médicale, ainsi qu’à la génétique.

Nommé en 2000 professeur associé au Département de biochimie médicale, il est promu en 2007 professeur ordinaire au Département de microbiologie et médecine moléculaire, département qu’il dirige de 2012 à 2020. Il accède à la fonction de professeur honoraire en octobre 2020.

Pichard.jpgClaude Pichard obtient un doctorat de médecine en 1984 à l’Université de Lausanne, où il crée le laboratoire de nutrition. Il passe ensuite plusieurs années à l’Université de Toronto en recherche fondamentale et rejoint les HUG en 1989. En 1991, il est nommé privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE et crée l’Unité de nutrition aux HUG. Il développe également un programme de recherche clinique, puis ouvre un laboratoire de recherche fondamentale. Il obtient un titre de spécialiste en gastroentérologie en 1992 et est nommé professeur associé au Département de médecine de la Faculté de médecine en 2004.

Sur le plan de la recherche, il conçoit les premières sondes nasogastriques à mandrin pour la nutrition entérale et les poches à multi-compartiments pour la nutrition parentérale. Plus récemment, il développe un calorimètre révolutionnaire pour la mesure des dépenses énergétiques chez l’être humain sain ou malade. À l’UNIGE, il enseigne aux facultés de médecine (médecine humaine et médecine dentaire) et des sciences (Section des sciences pharmaceutiques), ainsi qu’à la Haute école de santé de Genève (filière diététique). Très engagé dans les sociétés savantes de sa spécialité, il initie puis dirige le programme éducatif à distance (Life-Long Learning) de l’European Society of Clinical Nutrition & Metabolism (ESPEN). Il a en outre été président de la Société Suisse de Nutrition, de même que président puis chairman de l’ESPEN. Il a aussi fondé et présidé l’European Nutrition for Health Alliance. Il prend sa retraite en septembre 2020.

Pittet_Cuenod.jpgBrigitte Pittet-Cuénod effectue ses études de médecine à Genève, où elle obtient un diplôme de médecin en 1983. Titulaire d’un titre de spécialiste en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique depuis 1995, elle est nommée professeure associée en 2004 et reprend la même année la tête du Service de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique des HUG. Ses principaux domaines d’intérêt sont la reconstruction cranio-faciale et la reconstruction mammaire ainsi que la microchirurgie. Très engagée dans diverses actions humanitaires, et notamment dans la lutte contre le noma, une maladie contagieuse défigurant chaque année des dizaines de milliers d’enfants dans les pays à faible revenu, Brigitte Pittet-Cuénod organise régulièrement des missions chirurgicales dédiées à la reconstruction du visage de ces enfants.

Par ailleurs très active au sein des sociétés savantes de sa spécialité, Brigitte Pittet-Cuénod a présidé durant plusieurs années la Société suisse de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique. De plus, mère de quatre enfants, elle a su au long de sa riche carrière allier vie professionnelle et vie privée, promouvant ainsi la place des femmes en médecine et en recherche. Vice-doyenne associée en charge de la médecine humanitaire de la Faculté de médecine entre 2007 et 2011, elle est nommée professeure ordinaire au Département de chirurgie en 2014, puis professeure honoraire en octobre 2020.

Ratib.jpgOsman Ratib effectue à Genève des études de physique, puis obtient en 1985 un doctorat en médecine. Il se spécialise ensuite en médecine interne générale, en cardiologie et en médecine nucléaire et est également titulaire d’un PhD en imagerie médicale de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Alors responsable de l’Unité d’imagerie numérique de la Division d’informatique médicale des HUG, il est nommé en 1997 professeur associé de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Devenu professeur et chef de département adjoint de radiologie à UCLA, il passe plusieurs années aux États-Unis où il travaille dans le domaine de l’imagerie multimodale et de la médecine nucléaire.

De retour en Suisse en 2005, Osman Ratib est nommé professeur ordinaire au Département de radiologie et informatique médicale de la Faculté de médecine de l’UNIGE et médecin-chef du Service de médecine nucléaire et imagerie moléculaire des HUG. Il dirige par ailleurs de 2007 à 2013 le Département hospitalier de radiologie et informatique médicale. De 2017 à 2020, il occupe la fonction de médecin-chef du Service d’imagerie médicale de l’Hôpital Riviera-Chablais où il crée un service de radiologie, de médecine nucléaire et de radiologie interventionnelle. Il assume en parallèle la charge de professeur titulaire au Département de radiologie et informatique médicale de la Faculté de médecine de l’UNIGE jusqu’à sa retraite académique en septembre 2020.

Osman Ratib a consacré sa carrière au développement de nouvelles technologies d’imagerie médicale : il introduit ainsi en 2005, aux HUG, les techniques d’imagerie hybride de PET-CT, SPECT-CT et PET IRM. Responsable du cyclotron médical des HUG, il a en outre développé le premier laboratoire certifié GMP de production de radio-pharmaceutiques à usage clinique. En 2012, il crée avec l’EPFL l’Institut d’imagerie moléculaire translationnelle (ITMI), qui offre une plateforme expérimentale de toutes les modalités d’imagerie appliquées au petit animal. Avec son équipe, il a aussi développé des plateformes informatiques d’analyse et d’interprétation des images utilisées dans le monde entier. Il est également membre fondateur et président de la Fondation OsiriX, une fondation à but non lucratif qui propose des logiciels open-source en médecine. Il a en outre beaucoup œuvré pour l’essor de la médecine personnalisée en Suisse, avec l’idée de créer un réseau de compétences dans la région lémanique.

Romand.jpgJacques-André Romand obtient un titre de docteur en médecine en 1985, qu’il complète par des titres de spécialiste, en anesthésiologie en 1989 et en médecine intensive en 1991. Il effectue ses formations post-graduées aux HUG, au CHUV et à l’University of Pittsburgh Presbyterian Medical Center, aux États-Unis. Après de nombreuses années aux HUG, comme chef de clinique puis comme médecin adjoint aux soins intensifs de chirurgie et aux soins intensifs adultes, il est nommé médecin cantonal du canton de Genève en 2010. Dans cette fonction pendant 10 ans, jusqu’à sa retraite, il est responsable des questions de santé publique, intervenant notamment dans la gestion des crises sanitaires, le respect des normes éthiques ou encore l’attribution des droits de pratique.

Membre du Conseil de la Faculté de médecine dès 1995, il en est le président de 2004 à 2010. Entre 1999 et 2007, il représente en outre la Suisse au sein de la Société européenne de soins intensifs, société dont il a été le secrétaire général. Son domaine de recherche concerne l’hémodynamique, et en particulier l’interaction cœur-poumon sous ventilation mécanique. Il a également très activement participé à l’enseignement pré- et post-gradué ainsi que paramédical jusqu’en 2020. Privat-docent de la Faculté de médecine en 1997 et chargé de cours en 2000, il est nommé professeur titulaire au Département de santé et médecine communautaires en 2010. Il prend sa retraite en septembre 2020.