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Promotions, nominations et titularisations de juin 2020 à mai 2021

allet.jpgLara Allet est physiothérapeute diplômée de l’école de Loèche-les-Bains. Après avoir exercé cette profession pendant cinq ans au sein des HUG, elle développe son expertise professionnelle en sciences de la santé et obtient un doctorat de l’Université de Maastricht aux Pays-Bas. Elle effectue ensuite un séjour post-doctoral à l’Université du Michigan. En 2009, de retour en Suisse, elle partage son temps entre les HUG, en tant que chargée de contrôle qualité et recherche en physiothérapie, et la Haute école de santé (HEdS), comme professeure en physiothérapie. En 2018, elle complète sa formation avec un MAS en management dans les institutions de santé.

Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2014, puis chargée de cours en 2017, elle est nommée professeure titulaire au Département de médecine en août 2020. Ses domaines de recherche sont le développement des stratégies qui favorisent et améliorent l’autonomie, le bien-être et la qualité de vie des personnes atteintes de maladies métaboliques chroniques et, plus généralement, des personnes âgées. Elle se concentre particulièrement sur l’évaluation et l’entrainement des fonctions sensori-motrices dans une approche translationnelle.

StephaneArmand_2020-Photo.jpgStéphane Armand effectue des études de biomécanique à Clermont-Ferrand, Montréal, Paris et Valenciennes, où il obtient un doctorat ès sciences en 2005. Il rejoint alors la Faculté de médecine de l’UNIGE et le Service de chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil moteur des HUG, où il dirige le laboratoire de cinésiologie. Depuis, il développe ce laboratoire autour d’une activité clinique et de recherche en étroite collaboration avec le corps médical des HUG. Son principal axe de recherche s’articule autour du mouvement pathologique afin de mieux identifier, comprendre, prédire et traiter les troubles du mouvement, avec un intérêt particulier pour la marche. Sur le plan facultaire, Stéphane Armand est nommé collaborateur scientifique en 2011, privat-docent en 2014, puis, en avril 2021, professeur assistant au Département de chirurgie.

Becattini_190610_07_1200x1200.jpgSimone Becattini obtient en 2008 un master en biologie médicale de l’Université de Florence. Après des stages de recherche à l’Institut national de la santé à Rome et à l’Institut Karolinska de Stockholm, il rejoint l’Institut de recherche en biomédecine de Bellinzone et l’EPFZ. Il y obtient en 2015 un PhD en immunologie et microbiologie. Ses recherches concernent alors l’hétérogénéité fonctionnelle des lymphocytes T humains générés en réponse aux agents infectieux et aux vaccins.

Il effectue ensuite un séjour post-doctoral au Memorial Sloan Kettering Cancer Center à New York, où il travaille sur divers aspects de la biologie du microbiote intestinal. En octobre 2019, lauréat d’un subside Eccellenza du FNS, il est nommé professeur assistant et rejoint le Département de pathologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Le laboratoire qu’il y met sur pied a pour objectif la compréhension des interactions entre le microbiote intestinal et le système immunitaire de l’hôte, et l’exploitation de ces connaissances pour lutter contre les maladies infectieuses et inflammatoires.

becker.jpgMinerva Becker effectue des études de médecine à l’Université de Berne. Après une spécialisation en radiologie à l’Hôpital de l’Île à Berne, elle rejoint en 1995 le Service de radiologie des HUG, où elle initie ses recherches en imagerie oncologique ORL et maxillo-faciale. Les activités principales de son groupe de recherche portent sur l’imagerie oncologique de la sphère ORL, particulièrement sur les carcinomes épidermoïdes des voies aéro-digestives supérieures. Leur but est de mieux comprendre les processus anatomo-pathologiques et fonctionnels sous-jacents à l’imagerie par CT et IRM et de fournir des outils d’imagerie multiparamétrique et quantitative performants pour améliorer le diagnostic des cancers ORL. Dans ce contexte, l’utilisation de l’analyse de texture non-visuelle (« radiomics ») permet de faciliter une prise en charge et un suivi personnalisés des personnes atteintes par des cancers ORL. Ses autres axes de recherche pluridisciplinaire concernent l’imagerie moderne des pathologies des nerfs crâniens, l’audition, l’olfaction et les glandes salivaires. Minerva Becker est par ailleurs une enseignante enthousiaste, et l’unité de radiologie ORL et maxillo-faciale qu’elle dirige est largement reconnue comme centre académique spécialisé. Privat-docent en 2001 et professeure associée en 2012, elle est nommée professeure ordinaire au Département de radiologie et informatique médicale en juin 2020.

Beran.jpgDavid Beran est titulaire d’un bachelor en gestion. Après un début de carrière dans l’industrie pharmaceutique, il obtient en 2002 un master en santé publique de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Il rejoint ensuite l’University College de Londres en tant que chercheur sur des projets dans des pays à faible et moyen revenu concernant l’accès à l’insuline et la prise en charge du diabète. Il y obtient également un doctorat centré sur les besoins des personnes vivant avec un diabète de type 1.

Arrivé à Genève en 2011, David Beran rejoint le Service de médecine tropicale et humanitaire des HUG et le Département de santé et médecine communautaires de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Il est également membre du Centre facultaire du diabète, un réseau regroupant des médecins et des scientifiques spécialistes du diabète et des pathologies métaboliques associées. Il dirige divers projets de recherche dans les pays à faible et moyen revenu sur les réponses des systèmes de santé au diabète et aux maladies chroniques. Au-delà de l’accès à l’insuline et des systèmes de santé, il s’intéresse particulièrement à la manière dont les besoins et le point de vue des personnes vivant avec un diabète peuvent être intégrés dans la recherche et les réponses du système de santé. Il travaille également sur des projets d’implémentation financés par le gouvernement suisse au Kirghizistan et en Ukraine. Il est nommé professeur assistant au Département de santé et médecine communautaires en mai 2021.

Bochaton-Piallat.jpgMarie-Luce Bochaton-Piallat effectue des études de biochimie à Grenoble et à Paris. Elle obtient en 1993 un doctorat ès sciences en biochimie de l’UNIGE, effectué au Département de pathologie de la Faculté de médecine. Dès 1993, elle participe au développement du Centre de bioimagerie, qui devient alors le premier service facultaire à la recherche. Ses travaux, menés au sein du Département de pathologie et immunologie et soutenus par le FNS depuis 2002, ont pour but d’étudier le rôle des cellules musculaires lisses, et en particulier les mécanismes qui influencent leur phénotype inflammatoire et délétère dans les pathologies vasculaires. Elle est membre de la Société européenne de cardiologie, dont elle est actuellement la présidente élue du groupe de travail « Athérosclérose et biologie vasculaire ». Par ailleurs très engagée dans l’enseignement pré- et post-gradué, elle reprend en 2020 la responsabilité des cours à option de la Faculté de médecine. Nommée privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2005, elle est promue à la fonction de professeure associée au Département de pathologie et immunologie en juin 2020.

Braun_2021.jpgSimon Braun effectue des études de biologie moléculaire à l’École Supérieure de Biotechnologie de Strasbourg, puis réalise un master au Salk Institute de San Diego en 2008. Entre 2009 et 2013, il étudie à l’EPFZ le métabolisme des cellules souches neuronales et leur contribution à la régénération du cerveau. Il obtient un doctorat en 2013, et remporte pour ses travaux la médaille de l’EPFZ. De 2014 à 2019, il effectue un séjour post-doctoral à l‘Université Stanford, où il initie ses recherches sur l’épigénétique et la régulation de la chromatine. Il développe en particulier une méthode permettant l’édition de l’épigénome dans des cellules vivantes. En août 2019, il intègre le Département de médecine génétique et développement de la Faculté de médecine de l’UNIGE en tant que maître-assistant. Lauréat d’un subside Eccellenza du FNS en 2020, il est nommé professeur assistant en avril 2021. Son groupe de recherche étudie les mécanismes responsables de la diversité des cellules neuronales au cours du développement du cerveau. Il se concentre sur le rôle des régulateurs épigénétiques qui contrôlent l’accessibilité de la chromatine et l’expression des gènes. Son objectif est de mieux comprendre les causes des troubles du développement du cerveau comme l’autisme, qui sont souvent associés à des mutations dans des régulateurs épigénétiques.

Mathieu_Brochet_2018.jpgMathieu Brochet obtient en 2007 un doctorat ès sciences en microbiologie moléculaire de l’Institut Pasteur de Paris. Formé dans le domaine de l’évolution des bactéries pathogènes, il se spécialise ensuite en parasitologie. Titulaire d’une bourse de l’Organisation européenne de biologie moléculaire (EMBO) puis d’une bourse « Marie Curie » du Conseil européen de la recherche, il effectue de 2008 à 2014 un stage post-doctoral au Wellcome Trust Sanger Institute à Cambridge, où il étudie le développement des parasites responsables du paludisme. Il rejoint l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) en 2014.

Lauréat d’un Starting Grant du FNS, il est nommé en 2015 professeur assistant au Département de microbiologie et médecine moléculaire de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Il y poursuit ses recherches visant à déterminer les mécanismes moléculaires régulant le cycle de vie de Plasmodium, le parasite du paludisme. En 2019, il est lauréat du Young Investigator Award décerné par l’EMBO. Il est nommé, en août 2020, professeur associé.

Calmy_decanat_webok.jpgAlexandra Calmy, après des études de médecine à Genève, effectue une spécialisation en médecine interne et maladies infectieuses. Elle complète ensuite sa formation avec un PhD en recherche clinique sur le VIH/sida obtenu à Sydney (Australie) en 2008. Ses recherches portent essentiellement sur la problématique du VIH/sida, sur les effets secondaires liés aux trithérapies antirétrovirales ainsi que sur la réponse à apporter à la crise humanitaire provoquée par cette pandémie.

Responsable de l’Unité VIH/sida des HUG, Alexandra Calmy participe par ailleurs au conseil scientifique de l’Étude de cohorte VIH suisse (SHCS). Elle est membre de la Commission fédérale pour la santé sexuelle et co-présidente du groupe clinique et thérapeutique pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH en Suisse. Très engagée au niveau international, elle collabore avec Médecins Sans Frontières depuis 1994. Elle préside l’équipe d’évaluation des protocoles de recherche clinique auprès de l’Agence nationale française de recherche sur le sida, hépatites et virus émergents (ANRS-MIE) ainsi que, depuis 2001, des groupes de travail de l’OMS sur la prise en charge du VIH. Depuis 2020, elle est membre de la Task force fédérale d’expert-es sur les questions liées à la pandémie de Covid-19, dont elle préside le groupe des soins cliniques, et travaille à l’évaluation de l’efficacité de traitements antiviraux en cas d’infection au SARS-CoV-2.

Nommée en 2014 professeure assistante, puis titularisée à la fonction de professeure associée en 2017, elle est nommée professeure ordinaire au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’UNIGE en avril 2021. Elle est aussi, depuis 2019, vice-doyenne en charge de la médecine internationale et humanitaire.

chalandon.jpgYves Chalandon obtient un titre de spécialiste en médecine interne en 1996, puis en hématologie en 2002. Il poursuit ensuite sa formation en hématologie à Vancouver où ses travaux de recherche s’orientent sur les mécanismes de leucémogénèse. De retour à Genève, il travaille, aux HUG, dans le domaine de la transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques et les hémopathies malignes. Ses travaux de recherche clinique se concentrent sur la transplantation de moelle sur la reconstitution immune post-allogreffe, notamment au niveau européen, avec l’European Society for Blood and Marrow Transplantation (EBMT), ainsi que sur les leucémies.

Responsable de l’Unité d’hématologie oncologique et de transplantation médullaire des HUG, il est nommé médecin-chef du Service d’hématologie ad interim en 2016, puis médecin-chef de service en 2017. Il est par ailleurs nommé président de la Commission nationale de transplantation de cellules souches hématopoïétiques en 2012. Également membre de nombreuses sociétés savantes de sa spécialité, il a été de 2007 à 2013 le président et membre du conseil d’administration du groupe leucémie du Groupe suisse de recherche clinique sur le cancer (SAKK). Il est l’actuel président d’un sous-comité de l’EBMT et vice-président du groupe GRAALL de recherche clinique contre la leucémie lymphoblastique aiguë de l’adulte, qui réunit le SAKK et les structures similaires en France et en Belgique. Nommé privat-docent de la Faculté de médecine en 2006, puis professeur associé au Département de médecine en 2012, il est promu à la fonction de professeur ordinaire en avril 2021.

chanson.jpgMarc Chanson effectue ses études à Genève où il obtient en 1991 un PhD en biologie. II poursuit ensuite sa formation post-doctorale à l’Albert Einstein College of Medicine (New York), au Medical College of Pennsylvania et à l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas. Ces années ont été consacrées à l’étude de canaux transmembranaires spécialisés dans la communication intercellulaire directe (« gap junctions »). De retour à Genève en 1995, il rejoint le Département de pédiatrie de la Faculté de médecine. Il y travaille sur le rôle de la communication intercellulaire dans la réponse inflammatoire à partir de modèles cellulaires et murins de pancréatite et d’atteinte pulmonaire aiguë, notamment dans le contexte d’une maladie génétique, la mucoviscidose.

Ses recherches concernent actuellement les interactions hôtes-pathogènes dans les complications respiratoires de la mucoviscidose et notamment les mécanismes cellulaires associés à l’adhésion des bactéries sur la surface de l’épithélium respiratoire. Promu à la fonction de professeur associé au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine en 2012, il est nommé en juillet 2020 professeur ordinaire au Département de physiologie cellulaire et métabolisme.

Dagron_2019.jpgStéphanie Dagron effectue ses études de droit à Poitiers, ainsi qu’en Allemagne (Marburg, Sarrebruck et Heidelberg) et au Royaume-Uni (Cambridge). Elle obtient un double doctorat en droit des Universités de Poitiers et de la Sarre. Intéressée par l’approche juridique des questions de santé, elle poursuit ses recherches à Zurich avec un financement Ambizione du FNS obtenu en 2009, puis un subside de professeure boursière du FNS à partir de 2013. Nommée professeure ordinaire à la Faculté de droit de l’UNIGE en 2016, elle enseigne le droit international et européen de la santé et de la sécurité sociale aux étudiant-es en droit mais aussi en provenance d’autres facultés dans le cadre des programmes du Global Studies Institute. Ses recherches portent essentiellement sur le rôle des normes et sur l’importance de l’approche des droits humains dans le domaine de la santé publique. Stéphanie Dagron est consultante pour l’OMS et travaille notamment sur les droits humains et l’épidémie mondiale de tuberculose. Elle est aussi membre du Comité d’éthique de la recherche de l’OMS depuis septembre 2019. Suppléante professeure associée à la Faculté de médecine depuis 2019, elle est nommée professeure associée à l’Institut de santé globale en avril 2021.

dallenbach.jpgPatrick Dällenbach obtient en 1996 un diplôme de médecin à l’UNIGE et un doctorat en 2000. Il accomplit sa formation post-graduée aux HUG et est titulaire, depuis 2003, d’un titre de spécialiste en gynécologie-obstétrique. Il complète ensuite sa formation par un diplôme universitaire européen d’endoscopie opératoire en gynécologie en 2004 (Université d’Auvergne Clermont-Ferrand) et par un certificat de formation continue universitaire en recherche clinique orientée patient de l’UNIGE en 2008. Il est également titulaire de deux diplômes de spécialiste FMH en gynécologie-obstétrique opératoire et en urogynécologie.

Sur le plan clinique, il est nommé médecin-adjoint responsable de l’Unité de périnéologie des HUG en 2009 et assume la fonction de suppléant du chef du Service de gynécologie depuis 2012. À la Faculté de médecine de l’UNIGE, il est nommé privat-docent en 2014, chargé de cours en 2016, puis professeur assistant au Département de pédiatrie, gynécologie et obstétrique en janvier 2021. Très impliqué dans l’enseignement pré-gradué et co-responsable de l’AMC de gynécologie-obstétrique, il est un spécialiste de la chirurgie minimalement invasive et robotique gynécologique, avec une expertise en urogynécologie. Ses domaines de recherche principaux sont l’urogynécologie et les pathologies du plancher pelvien, mais il s’intéresse aussi à l’endométriose et à la chirurgie gynécologique minimalement invasive.

Dibner_2021.jpgCharna Dibner obtient un doctorat en sciences médicales en 2002 au Département de biochimie de l’Institut de technologie du Technion Israël, dirigé par le professeur Avram Hershko, lauréat du Prix Nobel de chimie en 2004. Elle rejoint ensuite le Département de biologie moléculaire de la Faculté des sciences de l’UNIGE comme chercheuse post-doctorale ; elle travaille alors sur les mécanismes de transcription et de compensation de température des horloges circadiennes des mammifères. En 2009, elle est nommée responsable du laboratoire d’endocrinologie circadienne au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’UNIGE et au Service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition et éducation thérapeutique du patient des HUG.

Ses recherches concernent le rôle des oscillateurs circadiens dans la régulation des processus métaboliques chez les mammifères. Elle s’intéresse en particulier à l’étude du rôle des horloges périphériques dans les maladies métaboliques et dans le cancer chez l’être humain. Elle a, pour ses travaux novateurs, reçu de nombreuses distinctions, notamment le prix de la Fondation Roche pour la recherche, le prix Takeda pour la recherche sur le diabète, le prix de la Fondation franco-suisse pour la recherche sur le diabète et le prix Leenaards en 2019. Maître d’enseignement et de recherche depuis 2016 avec une affiliation secondaire au Département de physiologie cellulaire et métabolisme, Charna Dibner est nommée professeure associée au Département de médecine en février 2021.

feraille.jpgEric Féraille effectue des études de médecine à l’Université Paris-XII, puis un internat en médecine au CHU de Nantes. Il s’initie ensuite à la physiologie rénale lors de deux années de recherche au Collège de France à Paris avant de rejoindre l’UNIGE en 1990. Titulaire d’un doctorat en médecine avec une spécialisation en néphrologie de l’Université de Nantes (1993) et d’un doctorat ès sciences mention biologie de l’UNIGE (1995), il est successivement nommé maître-assistant, maître d’enseignement et de recherche puis, en 2011, professeur associé au Département de médecine interne des spécialités de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Il rejoint le Département de physiologie cellulaire et métabolisme de la Faculté de médecine en 2013.

Spécialiste de la physiologie et la physiopathologie des transports ioniques et de l’eau par le tube rénal, il dirige le laboratoire de physiologie et physiopathologie des cellules rénales. Il intègre le NCCR Kidney Control of Homeostasis en 2010 et en est encore membre du bureau. En outre très impliqué dans l’enseignement de la physiologie et de la physiopathologie, il a dirigé l’unité excrétion et homéostasie. Il est aussi à l’origine de la création de l’Unité d’intégration en fin de troisième année du bachelor de médecine. Il est nommé professeur ordinaire au Département de physiologie cellulaire et métabolisme en février 2021.

foti.jpgMichelangelo Foti effectue des études de biochimie à l’Université de Genève     . Il obtient un doctorat ès sciences en 1996 et travaille alors sur la biologie des récepteurs cellulaires pour le VIH. De 1999 à 2001, il effectue un séjour post-doctoral à l’Université de San Diego, où il s’intéresse au métabolisme des phosphoinositides. De retour à la Faculté de médecine de l’UNIGE, il développe un axe de recherche dans le domaine des maladies métaboliques et des cancers associés à l’obésité. Il travaille plus spécifiquement sur les mécanismes moléculaires responsables du développement des hépatopathies stéatosiques non alcoolique et la progression de ces désordres métaboliques du foie vers le carcinome hépatocellulaire.

Sur le plan facultaire, Michelangelo Foti est, depuis 2018, le directeur du Département de physiologie cellulaire et métabolisme. Il est également membre du Centre facultaire du diabète et du Centre de recherche translationnelle en onco-hématologie (CRTOH), qui réunit au sein de deux différents réseaux les scientifiques et les médecins genevois-es de l’UNIGE travaillant dans le domaine du diabète ou du cancer afin d’intégrer le plus rapidement possible les découvertes des sciences biomédicales au traitement des malades. Membre du Conseil participatif de la Faculté de médecine depuis 2007, il est également le responsable académique du pôle de microscopie ultrastructurale et d’une unité d’enseignement APP. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2010, il est nommé professeur associé au Département de physiologie cellulaire et métabolisme en 2012, puis professeur ordinaire en février 2021.

frieden.jpgMaud Frieden effectue des études de biologie à la Faculté des sciences de l’UNIGE et obtient un doctorat en 1998. Entre 1998 et 2000, elle effectue un séjour post-doctoral au Département de biochimie médicale de l’Université de Graz, en Autriche, où elle travaille sur la signalisation calcique et les canaux ioniques des cellules endothéliales. De retour à Genève, elle rejoint la Faculté de médecine de l’UNIGE en tant que maître-assistante puis est nommée maître d’enseignement et de recherche suppléante grâce au programme d’encouragement de la relève féminine du Rectorat. Ses recherches, soutenues par le FNS depuis 2005, portent sur la diversité des signaux calciques dans les processus de différenciation et de maturation des muscles squelettiques. Elle est très engagée dans l’enseignement, à la fois à la Faculté des sciences où elle assure l’enseignement de la physiologie dans la Section de biologie, et au sein de la Faculté de médecine, où elle assure un enseignement en médecine humaine et dans le nouveau cursus en sciences biomédicales. Elle est promue à la fonction de professeure associée au Département de physiologie cellulaire en août 2020.

gayet_ageron.jpgAngèle Gayet-Ageron effectue sa formation en médecine à l’Université de Nancy. Elle valide ensuite un master en épidémiologie et santé publique en 2003 à l’Université de Bordeaux, puis poursuit sa spécialisation à l’Université de Lyon. Elle obtient en 2004 un titre de spécialiste en santé publique et médecine communautaire. Arrivée aux HUG en 2004, elle intègre l’Unité VIH/sida et collabore à plusieurs études cliniques sur le VIH et la syphilis. En 2008, nommée à la fonction de cheffe de clinique scientifique, elle intègre le Service d’épidémiologie clinique et exerce en parallèle certaines de ses activités au sein du Service contrôle et prévention de l’infection. Elle participe alors à plusieurs projets concernant l’amélioration de la qualité des soins et de l’hygiène des mains.

En 2015, elle obtient un PhD en épidémiologie et recherche clinique de l’Université Paris-Saclay. La même année, elle est nommée privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE et médecin adjointe agrégée dans le Service d’épidémiologie clinique des HUG. Depuis 2018, elle est responsable de l’Unité d’appui méthodologique du Centre de recherche clinique des HUG et de l’UNIGE. Elle coordonne par ailleurs le groupe de projet « Médecine, Genre & Equité » de la Faculté de médecine, créé en 2020 afin d’intégrer la question du genre dans le curriculum médical avec une démarche égalitaire et équitable. Elle est nommée professeure assistante au Département de santé et médecine communautaires en novembre 2020.

jackson.jpgYves Jackson obtient un diplôme fédéral de médecine à l’UNIGE en 1997. Après avoir achevé sa formation de spécialiste FMH en médecine interne générale, il complète son cursus par un diplôme de médecine tropicale à l’Université Mahidol à Bangkok (Thaïlande) puis un double master de santé publique et de santé internationale à l’Université de New South Wales à Sydney (Australie). Cet intérêt combiné pour la médecine clinique et la santé publique, avec une attention particulière portée aux besoins de santé des populations vulnérables, le conduit à endosser la responsabilité de la consultation ambulatoire mobile de soins communautaires (CAMSCO) des HUG en 2007 et de l’Unité d’enseignement « immersion en médecine communautaire » au sein de la Faculté de médecine de l’UNIGE depuis 2018. Ses domaines de recherche et d’enseignement concernent la santé des populations en situation de vulnérabilité (personnes migrantes ou en grande précarité). Il a contribué à documenter l’émergence de la maladie de Chagas en Europe et s’intéresse aux effets des politiques publiques sur les migrant-es sans statut légal au travers du Projet Parchemins soutenu par le FNS. Il s’engage également au service de la Cité au sein du Comité de la Croix-Rouge genevoise. Il est nommé professeur assistant au Département de santé et médecine communautaires en mai 2021.

kalbermatten.jpgDaniel Felix Kalbermatten, originaire du Valais, effectue ses études de médecine à l’Université de Berne, où il obtient un doctorat en médecine en 1998. Il entreprend ensuite une formation en chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, d’abord à Berne, puis à Lucerne et à Bâle, où il est nommé chef de clinique adjoint en 2006. Il effectue également un séjour de recherche à l’Université de Manchester, où il obtient en 2006 un Master of Philosophy. De retour en Suisse, il est nommé chef de clinique au CHUV en 2007. En 2010, il obtient un PhD de l’Université de Umea, en Suède.

Titulaire d’un titre de spécialiste en chirurgie plastique depuis 2005, il est nommé privat-docent des universités de Lausanne et de Bâle en 2008, puis professeur titulaire de l’Université de Bâle en 2012. Parallèlement à son activité clinique, Daniel Felix Kalbermatten est très actif dans la recherche, en particulier dans le domaine des cellules souches mésenchymateuses pour la régénération des nerfs dans le cadre du Basel Stem Cell Network. En octobre 2020, il est nommé médecin-chef du Service de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique des HUG et professeur ordinaire au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’UNIGE.

Lubbeke.jpgAnne Lübbeke-Wolff effectue ses études à Marburg en Allemagne, où elle obtient un doctorat en médecine en 1993. Après deux ans de formation en chirurgie orthopédique, elle s’oriente vers la recherche clinique et complète sa formation par un master en épidémiologie (Harvard School of Public Health, 2005) et un doctorat ès sciences en épidémiologie clinique (Erasmus University Rotterdam, 2007).

Anne Lübbeke-Wolff est une spécialiste des registres des prothèses; elle dirige celui des HUG et a supervisé les activités scientifiques du registre national suisse des prothèses (SIRIS) de 2016 à 2018. Elle est professeure invitée au Botnar Research Centre de l’Université d’Oxford depuis 2018. Ses activités de recherche concernent l’épidémiologie musculo-squelettique (résultats après prothèses totales de hanche et de genou, obésité et ostéoarthrose), la recherche basée sur les registres, et l’évaluation des dispositifs médicaux. Elle a présidé le groupe d’experts « Registres » de l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM) et vient d’être nommée membre du groupe d’experts de la Commission européenne dans le domaine des dispositifs médicaux. Elle enseigne par ailleurs l’épidémiologie. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE depuis 2013, puis professeure assistante au Département de chirurgie en 2017, elle est titularisée à la fonction de professeure associée en octobre 2020.

mach.jpgNicolas Mach obtient un diplôme de médecin en 1988 à Genève ; il se spécialise ensuite en médecine interne avant de s’orienter dans le domaine naissant de l’immunothérapie anticancéreuse. Après une année en oncologie médicale aux HUG, il se forme à la Harvard Medical School de 1995 à 1998. À son retour à Genève, il poursuit ses recherches dans le domaine de la thérapie cellulaire anti-tumorale. En 2009, il est nommé responsable de l’Unité de recherche clinique en onco-hématologie, structure développée en collaboration entre les HUG et la Fondation Dr Henri Dubois-Ferrière Dinu Lipatti pour coordonner la recherche clinique en oncologie et hématologie.

Médecin-adjoint depuis 2012 et suppléant du médecin-chef du Service d’oncologie médicale depuis 2014, Nicolas Mach a contribué à la mise sur pied du laboratoire de thérapie cellulaire clinique, qui développe des produits cellulaires et de thérapie génique pour l’application clinique. Il est également membre du Centre de recherche translationnelle en onco-hématologie (CRTOH) de la Faculté de médecine, dont l’objectif est d’intégrer le plus rapidement possible les découvertes des sciences biomédicales aux traitements cliniques, et est par ailleurs lauréat en 2017 du prestigieux prix Med-Tech Award de l’Office fédéral de l’innovation et de la technologie. Privat-docent de la Faculté de médecine depuis 2012, il est nommé professeur assistant au Département de médecine en 2017, puis titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2020.

McKee.jpgThomas McKee obtient un doctorat en médecine de l’Université de Glasgow en 1985, puis, en 1990, un PhD en virologie expérimentale. Lauréat d’une bourse de recherche, il effectue des études post-doctorales au Scripps Research Institute à La Jolla, en Californie. De retour au Royaume-Uni, il devient Clinical Lecturer en virologie (Assistant Professor) à l’Université de Cambridge. Arrivé en Suisse en 1998, il rejoint d’abord l’Institut universitaire de pathologie de Lausanne avant d’être nommé, en 2004, médecin adjoint et chef de l’Unité de pathologie moléculaire clinique des HUG. En parallèle, il est chef de projet dans le cadre du plan stratégique H 20/20 des HUG.

Son expertise clinique porte sur le diagnostic des malignités hématologiques et sur le diagnostic moléculaire des cancers. Son activité de recherche est centrée sur l’analyse moléculaire des cancers colorectaux et des lymphomes, et il travaille dans plusieurs domaines, notamment l’expression des gènes et la pathologie numérique quantitative. Président de la Société suisse de pathologie moléculaire, il est également l’un des principaux lauréats de l’initiative de la Fondation Leenaards sur la santé personnalisée, lancée en 2018. Nommé professeur assistant au Département de pathologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2018, il est titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2020.

MEGEVAND.jpgPierre Mégevand effectue des études de médecine à Neuchâtel et Genève. Il obtient en 2008 un doctorat en neurosciences à Genève et débute ensuite une spécialisation en neurologie à Genève. Il se spécialise en électroencéphalographie intracrânienne lors d’un séjour post-doctoral (2012-2015) pour étudier les mécanismes cérébraux de la perception de la parole. Il rejoint alors la Faculté de médecine de l’UNIGE et l’Unité d’épileptologie, au sein du Service de neurologie des HUG, comme chef de clinique scientifique. Il collabore également aux recherches menées par le Wyss Center for Bio and Neuroengineering, au Campus Biotech. Il obtient en novembre 2020 un subside professoral Eccellenza du FNS, et crée grâce à ce subside son propre laboratoire au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine, le Human Neuron Lab. En utilisant des microélectrodes pour enregistrer de nombreux neurones individuels dans le cerveau de patients humains, il vise à mieux comprendre comment l’activité neuronale sous-tend les facultés cognitives, et comment des dérèglements de cette activité mènent à des maladies comme l’épilepsie. Il est nommé professeur assistant au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine en mai 2021, avec une affiliation secondaire au Département des neurosciences fondamentales.

merkler.jpgDoron Merkler effectue ses études à Zurich, où il obtient un doctorat de médecine en 2002. Grâce à une bourse du FNS, il suit ensuite une formation post-graduée en médecine expérimentale et en biologie, et travaille comme post-doctorant au sein du Brain Research Institute de l’Université de Zurich. Il poursuit par ailleurs sa formation médicale en neuropathologie à Göttingen, en Allemagne, où il obtient un titre de spécialiste en 2008. Lors d’un séjour de recherche à l’Institut d’immunologie expérimentale de l’Université de Zurich, il approfondit ses connaissances en immunologie. De retour à Göttingen, il prend la direction d’un groupe de recherche et obtient son habilitation en 2009.

Lauréat d’un subside professoral du FNS en 2010, il rejoint en tant que professeur assistant le Département de pathologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Il est titularisé en 2016 à la fonction de professeur associé ; il est aussi médecin adjoint agrégé dans le Service de pathologie clinique des HUG. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur l’immunopathogenèse des maladies inflammatoires du système nerveux central. Il est promu à la fonction de professeur ordinaire au Département de pathologie et immunologie en octobre 2020. Il est en outre coordinateur du Centre de recherche sur l’inflammation, créé en 2020.

Pagnamenta_Alberto_photo.jpgAlberto Pagnamenta effectue des études de médecine entre Lausanne et Zurich et obtient un diplôme en 1991, puis un doctorat en 1993. Il se spécialise ensuite en médecine interne à Winterthur et Zürich (titre de spécialiste en 1997) et en médecine intensive à Zurich et Genève (titre de spécialiste en 2002). Il effectue par ailleurs un séjour de recherche clinique et expérimentale sur l’hypertension pulmonaire dans le laboratoire de physiologie et physiopathologie de l’Université libre de Bruxelles et est également titulaire d’un master en biostatistique et méthodologie épidémiologique de l‘Université de Pavie, obtenu en 2014.
Il exerce à Zurich et Bâle comme chef de clinique avant d’être nommé, en 2002, responsable du Service de soins intensifs de l’Hôpital régional de Mendrisio au Tessin. Depuis 2015, il est responsable du Service de biostatistique dans le Service de la formation, de la recherche et de l’innovation de l’Ente Ospedaliero Cantonale tessinois. Il enseigne régulièrement aux niveaux pré- et post-gradués aussi bien pour les médecins que pour le personnel soignant. Ses principaux domaines de recherche sont l’hypertension pulmonaire, l’incident reporting aux soins intensif et la qualité des soins aux soins intensifs. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE depuis 2016, il est nommé professeur titulaire au Département de médecine en février 2021.

PALMER.jpgGaby Palmer effectue des études de biochimie à l’Université de Genève. Elle y obtient en 1999 un doctorat ès sciences pour son travail portant sur les mécanismes de formation osseuse. Elle complète ensuite sa formation par un stage post-doctoral dans le Service de rhumatologie des HUG. Elle s’intéresse alors aux maladies inflammatoires du système ostéo-articulaire et, en particulier, au rôle des cytokines de la famille de l’interleukine (IL)-1 dans l’arthrite. Elle est nommée maître-assistante en 2004 et accède à la fonction de privat-docent de la Faculté de médecine en 2008.

Ses travaux de recherche portent actuellement sur la biologie de différentes cytokines de la famille de l’IL-1 et sur leur rôle dans les maladies inflammatoires chroniques. Nommée maître d’enseignement et de recherche au Département de médecine de la Faculté de médecine en 2011, elle est promue à la fonction de professeure associée en février 2021. Elle est par ailleurs membre du Centre de recherche sur l’inflammation, créé en 2020.

pittet.jpgMikaël Pittet obtient en 2001 un doctorat en immunologie à l’Institut Ludwig pour la recherche sur le cancer et à l’Université de Lausanne. Il poursuit ses recherches au Massachusetts General Hospital (MGH), à la Harvard Medical School et au Dana-Farber Cancer Institute, à Boston. Il est nommé Samana Cay MGH Research Scholar en 2015, directeur du programme d’immunologie du cancer du Center for Systems Biology en 2016, et professeur ordinaire à la Harvard Medical School en 2019. Il rejoint la Faculté de médecine de l’UNIGE en septembre 2020, où il est nommé professeur ordinaire au Département de pathologie et immunologie, titulaire de la Chaire Fondation ISREC en immuno-oncologie. Il est également membre du Centre de recherche translationnelle en onco-hématologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE et chargé de missions au Département d’oncologie des HUG.

Son laboratoire de recherche est physiquement situé à Lausanne dans le centre Agora de recherche sur le cancer, qui rassemble au sein du Swiss Cancer Centre Léman (SCCL) des groupes de recherche interdisciplinaires travaillant à faire avancer la recherche sur le cancer vers la clinique. Ses recherches visent à découvrir comment le système immunitaire contrôle le cancer et d’autres maladies et comment il peut être exploité à des fins thérapeutiques. Les travaux de Mikaël Pittet ont permis de déterminer comment certains cancers sont régulés par diverses cellules immunitaires, notamment les cellules T cytotoxiques, les cellules T régulatrices, les macrophages, les monocytes, les neutrophiles et les cellules dendritiques. Toutes ces cellules sont considérées comme des cibles médicamenteuses dans l’immunothérapie du cancer.

Ray.jpgNicolas Ray étudie la biologie à Lausanne, puis obtient à l’UNIGE un master en sciences de l’environnement en 1999 et un PhD en biologie en 2003. Durant trois séjours post-doctoraux (Université de Melbourne, Université de Southampton, Université de Berne), il approfondit ses techniques de modélisation des mouvements des individus et des populations. En 2009, il revient à l’UNIGE comme collaborateur scientifique au sein de l’Institut des sciences de l’environnement (ISE). Il est ensuite nommé chargé d’enseignement, puis, en 2014, chargé de cours. De 2009 à 2018, il est détaché à mi-temps auprès du groupe GRID-Genève du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, où il dirige dès 2013 l’Unité de modélisation environnementale et géotraitement. En parallèle et depuis 2004, Nicolas Ray co-développe le logiciel AccessMod, un outil officiel de l’OMS pour modéliser l’accessibilité géographique aux services de santé dans les pays à faible et moyen revenu. Ses recherches appliquées dans ce domaine sont financées par l’UNFPA, l’UNICEF, le Fonds mondial et la Banque mondiale, et viennent en soutien aux ministères de la santé de plus de 17 pays africains. Il rejoint l’Institut de santé globale de la Faculté de médecine en 2018, où il crée son groupe de recherche GeoHealth, tout en continuant d’être impliqué dans l’enseignement et la recherche à l’ISE comme directeur du Pôle en sciences digitales pour l’environnement et la santé. Il est nommé professeur associé à l’Institut de santé globale de la Faculté de médecine en janvier 2021.

SAVOLDELLI.jpgGeorges Savoldelli obtient en 1994 un diplôme de médecin à l’UNIGE. Il poursuit une formation clinique et obtient en 2001 un doctorat ainsi qu’un titre de spécialiste en anesthésie-réanimation. De 2003 à 2006, lors d’un séjour post-doctoral à Toronto, il obtient un master en éducation médicale. Il y développe également un intérêt pour la recherche en éducation basée sur la simulation. De retour à Genève en 2006, il fonde le SimulHUG, le programme de simulation des HUG et de l’UNIGE soutenu par le Département facultaire d’anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences et par l’Unité de développement et de recherche en éducation médicale (UDREM).

Sur le plan clinique, il est médecin adjoint agrégé et responsable de l’Unité d’anesthésie gynéco-obstétricale et ophtalmologique des HUG. Par ailleurs très impliqué dans la formation pré- et post-graduée, il préside le Comité du programme master depuis 2015. Privat-docent en 2012, il est nommé professeur associé en 2016, puis professeur ordinaire au Département d’anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences en avril 2021.

Schmolke.jpgMirco Schmolke effectue des études de biochimie en Allemagne et obtient en 2004 un PhD de l’Institut Robert Koch à Berlin. Il effectue ensuite un séjour post-doctoral de cinq ans au Center for Molecular Biology of Inflammation de l’Université de Münster, puis, en 2009, rejoint la Mount Sinai School of Medicine à New York.

Ses recherches concernent essentiellement les relations entre hôtes, microbes commensaux et pathogènes. Après avoir travaillé sur le VIH, il étudie le virus de la grippe et les infections par salmonelles en utilisant des approches de biochimie et de biologie cellulaire. Il travaille également sur les conséquences d’une infection virale sur le microbiote intestinal, un champ de connaissance encore peu exploré entre la virologie et la bactériologie. Il est par ailleurs très impliqué dans l’enseignement pré- et post-gradué, notamment au sein de l’École doctorale en sciences de la vie des facultés de médecine et des sciences. Il est nommé professeur assistant au Département de microbiologie et médecine moléculaire de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2014, puis titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2020. Il est également membre du Comité de gestion du Centre de recherche sur l’inflammation, créé en 2020.

Stringhini.jpg

Silvia Stringhini effectue des études d’économie internationale et du développement à l’Université de Pavie en Italie, puis obtient un master en santé globale au Trinity College de Dublin, en 2008. Elle poursuit ensuite sa formation en santé publique et épidémiologie avec un doctorat, obtenu en 2011, de l’Université Paris-Sud et du University College de Londres (European Label PhD). En 2011, elle rejoint l’Institut de médecine sociale et préventive du CHUV, aujourd’hui UNISANTE, d’abord comme post-doctorante, puis comme maître-assistante, et enfin comme responsable de secteur de recherche.

Privat-docent de l’Université de Lausanne depuis 2016, Silvia Stringhini travaille surtout sur les inégalités sociales et leur lien avec la santé et la maladie : dans les maladies chroniques et le vieillissement, sur leurs conséquences biologiques, ou encore sur leur lien avec les facteurs environnementaux. Entre 2018 et 2019, elle est professeure invitée à la Dalla Lana School of Public Health de l’Université de Toronto. En octobre 2018, elle prend la tête de l’Unité d’épidémiologie populationnelle du Service de médecine de premier recours des HUG. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2019, elle est nommée professeure assistante au Département de santé et médecine communautaires en février 2020.

Tessitore.jpgEnrico Tessitore obtient en 1996 un diplôme de médecin, puis en 2001 un titre de spécialiste en neurochirurgie à Naples. Depuis 2005, il travaille dans le Service de neurochirurgie des HUG où il est nommé médecin adjoint en 2006 et suppléant du médecin-chef de Service en 2013. Il dirige également le Centre des cancers des HUG depuis 2019. Spécialiste de la chirurgie de la colonne cervicale, il a publié en 2019 un livre intitulé « Surgery of Cranio-Vertebral Junction » et ses recherches cliniques concernent la chirurgie du rachis. Il est investigateur et co-investigateur dans différents projets, dont le plus important est celui de l’introduction d’un protocole de suivi et création d’une base de données des patients ayant une myélopathie cervicale.

Actif dans l’enseignement pré-gradué depuis 2005, il est nommé privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2012, puis chargé de cours en 2014. Il est aussi activement impliqué dans l’enseignement en neurochirurgie avec les Sociétés AO Spine, EANS et Eurospine. Membre des plus importantes sociétés nationales et internationales en chirurgie rachidienne, il est président-élu de la Société suisse de chirurgie rachidienne et participe également aux journaux à politique éditoriale de sa spécialité. Il est nommé professeur associé au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine en juillet 2020.

Unschuld.jpgPaul G. Unschuld, après un diplôme de médecin de l’Université de Munich en 2002, poursuit une formation en neurologie et en psychiatrie à l’Université Ludwig Maximilian de Munich et à l’Institut Max Planck de psychiatrie. Il obtient ainsi deux titres de spécialistes, en psychiatrie et psychothérapie en 2008, et en neurologie en 2009. Dans le cadre d’une bourse de recherche Max Planck, il est également formé en statistiques génétiques et en conduite d’essai clinique. Pendant un séjour post-doctoral de 2010 à 2012 à l’Université Johns Hopkins de Baltimore, il apprend à appliquer des techniques avancées en neuroimagerie pour les questions neuroscientifiques. En 2012, il crée un groupe de recherche à l’Hôpital universitaire psychiatrique de Zurich. En 2015, il accède à la fonction de médecin adjoint, avec la responsabilité de l’Unité de démence et santé de la vieillesse, et est nommé privat-docent de l’Université de Zurich. Depuis 2018, il est rédacteur en chef de la revue scientifique Neurodegenerative Diseases. Spécialiste des pathologies cérébrales liées à l’âge, il travaille sur la relation entre les fonctions cérébrales, le lien entre la neurodégénération et les maladies psychiatriques, ainsi que sur les facteurs nécessaires à la préservation de la santé cognitive et mentale au cours de la vieillesse. Il est nommé médecin-chef du Service de psychiatrie gériatrique des HUG et professeur associé au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en décembre 2020.

Wenger.jpgAlexandre Wenger obtient en 2005 un doctorat ès lettres, avec une thèse portant sur les liens entre la littérature et la médecine au XVIIIe siècle. Engagé comme maître-assistant à l’UNIGE, il enseigne aussi bien en Faculté des lettres qu’en Faculté de médecine. Après un séjour de recherches post-doctorales à Paris menant à la publication d’un livre sur la médecine dans l’œuvre de Diderot, il est nommé professeur ordinaire titulaire de la chaire de Medical Humanities à l’Université de Fribourg, où il crée notamment le premier prix littéraire suisse pour des étudiant-es en médecine. Il s’intéresse aux liens – historiques et contemporains – entre le cinéma et la médecine et dirige un projet de recherche collectif sur les poètes-médecins. Professeur associé à temps partiel à l’Université de Genève depuis 2013, il est nommé professeur ordinaire à l’Institut Éthique Histoire Humanités (iEH2) en septembre 2020. Il est membre du Conseil d’éthique clinique des HUG, en charge du Centre interfacultaire en bioéthique et sciences humaines en médecine de l’UNIGE, et co-responsable d’un projet FNS interdisciplinaire portant sur l’histoire de la syphilis.

Zilli.jpgThomas Zilli effectue des études de médecine à l’Université de Udine, en Italie, où il obtient en 2004 un diplôme et un doctorat. Arrivé en Suisse en 2005 et dès 2006 aux HUG, il complète sa formation par une spécialisation en radio-oncologie. Entre 2009 et 2010, il effectue un séjour post-doctoral à la Faculté de médecine de Montréal où il se forme dans les techniques de curiethérapie prostatique. De retour aux HUG en 2010, d’abord comme chef de clinique, puis comme chef de clinique scientifique, il concentre ses travaux sur le traitement de radiothérapie de haute précision du cancer de la prostate. En parallèle à son activité clinique de responsable de la radiothérapie au sein du Centre de la prostate des HUG, il est investigateur principal ou collaborateur de plusieurs projets nationaux et internationaux, financés notamment par le FNS, par la Fondation Movember, ou encore par la Fondation Velux. Membre actif du Groupe suisse de recherche clinique sur le cancer (SAKK), de la Plateforme européenne de recherche sur le cancer et du Groupe français de radiothérapie en urologie, il dirige un groupe de recherche qui travaille sur le développement des nouvelles techniques de radiothérapie stéréotaxique et l’optimisation de la prise en charge du cancer prostatique. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2015 puis chargé de cours en 2017, il est nommé professeur assistant au Département de radiologie et informatique médicale en juillet 2020.