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Départs à la retraite, de juin 2018 à mai 2019

Anne-Françoise Allaz a effectué ses études de médecine à Genève. Elle a obtenu un diplôme de médecin en 1979, un doctorat en 1986, ainsi que deux titres de spécialiste, en médecine interne en 1987 et en capacité pour la médecine psychosociale et psychosomatique en 2000. Après un séjour post-doctoral à Paris, elle a été nommée cheffe de clinique, puis médecin-adjointe à l’Unité de psychiatrie de liaison des HUG et au Service de médecine interne de réhabilitation de Beau-Séjour, dont elle est devenue cheffe de Service en 2001. Elle a également occupé, de 2015 à 2018, la direction du Département facultaire et hospitalier de médecine interne générale, réhabilitation et gériatrie. Anne-Françoise Allaz a mené des recherches dans le domaine de la douleur chronique et des aspects psychosociaux des maladies chroniques. Très impliquée dans l’enseignement pré- et post-gradué, elle a fait partie du bureau du Centre de recherche clinique et a présidé la Commission des Prix de la Faculté de médecine. Elle est également membre de l’Académie suisse des sciences médicales et siège au Conseil scientifique de l’Académie suisse de médecine psychosomatique et psychosociale et à l’Advisory Board de l’European Association for Psychosomatic Medecine où elle co-dirige le groupe d’intérêt sur les douleurs chroniques. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 1998, elle a été nommée professeure associée en 2006, avant d’être promue à la fonction de professeure ordinaire au Département de médecine interne générale, de réhabilitation et de gériatrie en 2015. Elle a pris sa retraite en juillet 2018.

Irène Garcia-Gabay a obtenu un diplôme de biologie à la Faculté des sciences de l’UNIGE, puis en 1982 un PhD aux départements de pathologie et de biochimie médicale de la Faculté de médecine. Elle s’est d’abord intéressée au cancer et a travaillé pour l’Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer à Lausanne (ISREC) et pour le service d’onco-hématologie des HUG. Elle a ensuite poursuivi ses recherches sur les médiateurs et sur les cellules participant aux processus inflammatoires et infectieux au sein du Département de pathologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Depuis 1994, son laboratoire de recherche, dont les travaux concernent les mécanismes cellulaires et les facteurs impliqués dans des processus d’activation et de résolution des pathologies infectieuses et inflammatoires, est soutenu par le FNS. Sur le plan de l’enseignement, elle a dispensé de nombreux cours dans les domaines de l’immunologie et de la pathologie. Nommée privat-docent en 2004 puis maître d’enseignement et de recherche en 2010, elle a été promue à la fonction de professeure associée au Département de pathologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2015. Elle a pris sa retraite en septembre 2018.

 

Jean Fasel a fait ses études à l’Université de Bâle, où il a obtenu un diplôme de médecin en 1978 puis un doctorat. Après une formation post-graduée en médecine interne, il s’est spécialisé en anatomie clinique, spécialisation impliquant des séjours à Vienne, Heidelberg, Rochester (Mayo Clinic) et Kyoto. La discipline de l’anatomie clinique lui a permis de conjuguer son goût pour la recherche, l’enseignement et la philosophie, tout en restant proche de la clinique. Il a enseigné l’anatomie pendant plus de 35 ans; ses qualités exceptionnelles d’enseignant ont été récompensées par plusieurs prix et l’ont amené à créer le «GRAC junior», réservé à des étudiants particulièrement brillants, envisageant une carrière académique en radiologie ou chirurgie. Jean Fasel a fondé en 1995 le Groupe de recherche en anatomie clinique afin de promouvoir l'enseignement et la recherche appliquée en anatomie macroscopique. A ce titre, il a contribué à des projets centrés sur les besoins concrets de la pratique médicale, en particulier en neuroradiologie interventionnelle et en chirurgie viscérale. Ses travaux concernant les traitements minimalement invasifs de maladies cérébrovasculaires et les résections hépatiques personnalisées ont été internationalement reconnus. A la Faculté de médecine de l’UNIGE depuis 1991, il a occupé successivement les fonctions de maître d’enseignement et de recherche, de professeur adjoint puis, dès 2008, de professeur ordinaire au Département de physiologie cellulaire et métabolisme avec affiliation au Département de chirurgie, et titulaire de la chaire d’anatomie. Il a en outre été professeur invité de diverses institutions, dont le Johns Hopkins Hospital (Baltimore). Il a été nommé professeur honoraire en octobre 2018.

 

Jean-Michel Gaspoz a effectué ses études de médecine à Genève, où il a obtenu son diplôme en 1979, un doctorat en 1985, un titre de spécialiste en médecine interne en 1992, complété par un second titre de spécialiste, en cardiologie, en 1993. Il a effectué deux séjours post-doctoraux aux États-Unis et a par ailleurs obtenu un MSc en politique et management de la santé à l’Université de Harvard. Jean-Michel Gaspoz s’est fortement impliqué dans l’enseignement pré- et post-gradué de la médecine de premier recours, soulignant la nécessité d’un enseignement spécifique et d’une collaboration étroite en la matière avec les médecins généralistes installés en cabinet. Il a également beaucoup œuvré pour la reconnaissance de la médecine de premier recours au niveau académique, notamment au travers de l’Institut de médecine de premier recours qu’il a dirigé jusqu’à aujourd’hui et de la création de l’Unité des internistes généralistes et pédiatres. Ses travaux de recherche se sont concentrés sur la médecine ambulatoire, la cardiologie préventive, l’analyse coût-efficacité ou encore l’évaluation de la qualité des soins. Il a également exercé les fonctions de président de la Société suisse de médecine interne de 2011 à 2015, puis de co-président de la Société suisse de médecine interne générale de 2015 à ce jour. Il est également président de l’Association Smarter Medicine Choosing Wisely Switzerland. Sur le plan hospitalier, il a occupé diverses fonctions avant de prendre la tête du Service de médecine de premier recours des HUG dès 2006. Il a également été le directeur du Département de médecine communautaire, de premier recours et des urgences jusqu’à aujourd’hui. Professeur adjoint de la Faculté de médecine de l’UNIGE depuis 2005, il a été nommé professeur ordinaire au Département de santé et médecine communautaires en 2006, département dont il a assuré la direction de 2007 à 2018. Il a été nommé professeur honoraire en octobre 2018.

 

Henri-Marcel Hoogewoud a fait ses études de médecine et sa spécialisation à Berne. Il est engagé en 1985 par l’Hôpital cantonal de Fribourg comme médecin-adjoint, dans le but d’y introduire la technique du CT-scanner. En 1990, après un séjour de recherche en IRM à Boston, il a pris la tête du département de radiologie de l’Hôpital cantonal de Fribourg, en qualité de médecin-chef. Il a enseigné la radiologie à la Faculté de médecine de l’UNIGE et au sein du Département des sciences de l’Université de Fribourg. En radiologie, ses intérêts principaux se sont tournés vers l’imagerie oncologique, la radiologie interventionnelle et l’informatique au service de l’imagerie médicale. En matière de recherche, ses intérêts ont particulièrement concerné les neurosciences. Henri-Marcel Hoogewoud a été nommé professeur titulaire au Département de radiologie et informatique médicale de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2012 et a pris sa retraite académique en 2018. Il continue de travailler en tant que médecin-adjoint à 50% dans le service qu’il a dirigé.

 

 

Jozsef Kiss a accompli ses études à Budapest, en Hongrie, où il a obtenu son diplôme et doctorat de médecin en 1979. Après une formation en anatomie et en physiologie du système nerveux effectuée en Hongrie, aux États-Unis et aux Pays-Bas, il est arrivé en 1986 à l’UNIGE, où il a occupé successivement les fonctions de maître d’enseignement et de recherche, de professeur titulaire et de professeur adjoint au Département de morphologie puis des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Il a ensuite été nommé, en 2007, professeur ordinaire au Département des neurosciences fondamentales, département qu’il a dirigé de 2015 à 2018. Ses travaux de recherche concernent principalement le domaine de la neuroanatomie ainsi que les mécanismes de développement et de réparation du cortex, des travaux essentiels à la compréhension de la plasticité cérébrale. Très impliqué dans la vie facultaire, il a notamment créé le Neuroclub afin de promouvoir la formation en neurosciences des étudiants pré-gradués et d’attirer de jeunes talents vers cette discipline. Il a été nommé professeur honoraire en octobre 2018.

 

 

Philippe Morel a obtenu un diplôme fédéral de médecin à l’Université de Genève en 1978. Il s’est ensuite spécialisé en chirurgie et a effectué plusieurs séjours de perfectionnement au Royaume-Uni et aux États-Unis, en chirurgie colorectale d’abord, puis dans le domaine de la transplantation. Dès 1994, il a mis sur pied à Genève différents programmes spécialisés de transplantation. Il a en outre créé la journée nationale, puis européenne du don d’organes ainsi que la journée mondiale en faveur du don et de la transplantation d’organes, des événements devenus annuels. Médecin-chef du service de chirurgie viscérale dès 1995, il y a conduit les programmes de transplantation d’organes de la cavité abdominale. Outre des recherches dans les domaines de la chirurgie viscérale et de la transplantation, il porte un intérêt particulier à la promotion des nouvelles technologies chirurgicales. Il a d’ailleurs fait œuvre de pionnier dans l’utilisation du robot Da Vinci dans le cadre de son programme clinique pour la chirurgie minimalement invasive. Très actif dans la Cité, Philippe Morel s’est également engagé dans de nombreuses sociétés savantes de sa spécialité en occupant notamment les fonctions de vice-président de la Fondation nationale Swisstransplant, directeur chirurgical du Centre universitaire romand de transplantation, ainsi que de président de la Société suisse de chirurgie et de la Fondation pour les nouvelles technologies chirurgicales. Il a été nommé professeur ordinaire au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 1995, département dont il a assumé la direction de 1997 à 2005. Il a en outre dirigé le Département hospitalier de chirurgie de 2015 à 2018. Il a pris sa retraite en septembre 2018.

 

Bruno Roche a effectué ses études de médecine à Lyon, où il a obtenu un doctorat en 1983. Arrivé à Genève en 1989, il a intégré le Département de chirurgie des HUG. Il a obtenu un titre de spécialiste en chirurgie en 1992, ainsi que le board européen de coloproctologie en 1999. En 2001, il a été nommé privat-docent à la Faculté de médecine de l’UNIGE et a pris la responsabilité de l’Unité de proctologie des HUG. Il est également titulaire, depuis 2005, de spécialisations en chirurgie viscérale et en chirurgie générale et d’urgence. Enseignant aux niveaux pré- et post-gradués, Bruno Roche a dispensé des cours de proctologie et de périnéologie à de nombreux étudiants en médecine, médecins, chirurgiens, physiothérapeutes et sages-femmes. Il enseigne par ailleurs au University College London Hospital ainsi que dans plusieurs universités en Italie. Ses travaux de recherche ont essentiellement porté sur les pathologies périnéales, incluant l’incontinence anale et les troubles de la statique. Promu à la fonction de professeur associé au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2016, il a pris sa retraite en septembre 2018. Il continue cependant à assurer l’enseignement post-gradué de proctologie, en collaboration avec la clinique de chirurgie viscérale des HUG.

 

Jean-Philippe Guyot a effectué ses études de médecine à Neuchâtel puis à Genève, complétées par des spécialisations en oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale. Il a également séjourné au Health Science Center de Syracuse, New York, en tant que visiting assistant professor. De retour à Genève, il a été nommé privat-docent de la Faculté de médecine dès 1993, et a pris la responsabilité de l’Unité d’otoneurologie des HUG. En 2004, il a accédé aux fonctions de professeur associé au Département facultaire des neurosciences cliniques, et, du côté hospitalier, de médecin-chef du Service d’ORL et chirurgie cervico-faciale. Il a également présidé, pendant dix ans, la Société internationale d’otoneurologie. Spécialiste de la fonction vestibulaire de l’oreille, Jean-Philippe Guyot s’est principalement intéressé aux troubles de l’équilibre. Ses recherches ont consisté à développer un implant vestibulaire pour restituer la fonction d’équilibre de l’oreille interne aux patients l’ayant perdue des deux côtés, sur un concept comparable à celui de l’implant cochléaire pour restituer l’audition aux sourds profonds. Genève est aujourd’hui le leader mondial dans ce développement chez l’être humain. Il a aussi contribué à expliquer certains phénomènes particuliers dont peuvent souffrir les patients avec un trouble vestibulaire, comme une inversion de l’image visuelle, une sensation de sortie du corps, etc. Promu à la fonction de professeur ordinaire en 2014, il a pris sa retraite en septembre 2018.