Newsletter

Promotions, nominations et titularisations de juin 2018 à mai 2019

Andrey_ppt.png

Guillaume Andrey obtient un master en biologie de l’Université de Genève en 2006. Il est ensuite sélectionné par l’école doctorale du Pôle national de recherche «Frontiers in Genetics» et effectue plusieurs rotations inter-laboratoires à Zurich, Bâle et Lausanne. En 2013, il obtient un doctorat ès science à l’École polytechnique fédérale de Lausanne sous la supervision du professeur Denis Duboule. En 2014, il part à Berlin, au sein de l’Institut Max Planck pour la génétique moléculaire. Son projet scientifique se positionne progressivement à l’interface entre la génétique moléculaire du développement, la génétique humaine et l’épigénétique. En 2018, il obtient un subside de professeur boursier du FNS. En décembre de la même année, il est nommé professeur assistant et ouvre son laboratoire de recherche au Département de médecine génétique et développement de la Faculté de médecine de l’UNIGE.

Ansari_ppt.png

Marc Ansari effectue des études de médecine à Genève, après une licence en biologie. Il obtient un diplôme de médecin en 2001, qu’il complète par une spécialisation en pédiatrie. Il part ensuite pour Montréal, où il poursuit sa formation clinique en oncologie et hématologie pédiatriques et notamment en transplantation de cellules souches. Il effectue parallèlement des recherches en pharmacogénomie au Centre de recherche en cancérologie du CHU Sainte-Justine. De retour à Genève, il fonde le groupe pédiatrique en soins palliatifs et obtient en 2008 une spécialisation suisse en onco-hématologie pédiatrique et rejoint l’Unité d’onco-hématologie pédiatrique des HUG, dont il prend la tête en 2013. Ses intérêts de recherche portent sur la pharmacogénomique et sur la thérapie personnalisée en onco-hématologie pédiatrique. Il fonde en 2011 la plateforme de recherche en hématologie et oncologie pédiatriques de la Faculté de médecine, ainsi que la Fondation CANSEARCH. La plateforme se spécialise dans la recherche sur le neuroblastome, les tumeurs du système nerveux central, les tumeurs du foie, les transplantation de cellules souches et sur différentes tumeurs de l’enfant. Il siège depuis 2014 au bureau européen du groupe pédiatrique de Blood and Marrow Transplantation (EBMT PWD), ainsi qu’à celui de la Société européenne de pharmacogénomique et de thérapie individualisée (ESPT). En 2016, il crée le Groupe suisse de pharmacogénomique et thérapie individualisée. En 2018, il est nommé chairman du comité scientifique EBMT PWD clinical trial et chairman de la division scientifique de l’ESPT. Nommé professeur assistant au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine en 2016, il est titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2018.

 Barone_ppt.png

Antonio Barone obtient en 1991 un doctorat en médecine dentaire de l’Université de Naples. De 1992 à 1998, il est chargé de recherche aux États-Unis. En 1996, il obtient un PhD en sciences dentaires de l’Université de Reggio de Calabre. En 2001, il est nommé professeur adjoint à l’Université de Gênes. De 2003 à 2015, il est directeur des activités de recherche de l’Institut de stomatologie toscan au sein de l’Ospedale Versilia à Lido di Camaiore, puis en 2005 il rejoint Buffalo aux États-Unis. En 2006, il obtient un master en médecine et chirurgie buccale à l’Université de Toulouse et en 2011, un titre de spécialiste en chirurgie orale de l’Université de Florence. En 2012, il est nommé professeur à l’école de médecine dentaire de l’Université de Pise. Depuis 2016, il occupe le poste de médecin-adjoint agrégé, responsable de l’Unité de chirurgie orale et d’implantologie du Service de chirurgie maxillo-faciale et buccale des HUG. En parallèle, il est nommé professeur invité au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Ses recherches portent sur divers aspects de la chirurgie orale et de l’implantologie, notamment la résorption osseuse consécutive à l’extraction dentaire, ou encore la nécessité d’utiliser des antibiotiques lors d’extractions dentaires et la pose d’implants. Il est nommé professeur associé à la Clinique universitaire de médecine dentaire de la Faculté de médecine en juin 2018.

 Beaulieu_ppt.png  

Jean-Yves Beaulieu effectue ses études de médecine en France, où il suit un double parcours en chirurgie et en recherche fondamentale en anatomie. Il obtient un master en anatomie, morphogenèse et imagerie, puis un Master II ès sciences en bio-morphologie quantitative et variabilité de la forme humaine à Paris. Ses travaux de recherche en anatomie l’ont mené à explorer les phénomènes de plasticité cérébrale chez des patients ayant bénéficié de greffes nerveuses dans le cadre des paralysies du plexus brachial. Il poursuit parallèlement sa formation chirurgicale en orthopédie et en chirurgie de la main en France, puis en tant que chef de clinique en chirurgie de la main à Genève. Il est nommé médecin-adjoint responsable de l’Unité de chirurgie de la main et des nerfs périphériques des HUG en 2009. Il prend alors en charge la responsabilité de l’enseignement de la chirurgie de la main et des nerfs périphériques. Déjà fortement impliqué dans l’enseignement de l’anatomie, il prend la charge de l’enseignement de l’anatomie et est nommé professeur associé au Département de chirurgie de la Faculté de médecine en janvier 2019.

 Berkley_ppt.png  

Seth Berkley est médecin et épidémiologiste, spécialiste des maladies infectieuses. Son parcours professionnel le mène au Centre des maladies infectieuses des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, au Département de la santé publique du Massachusetts ainsi qu’à la Fondation Carter, où il travaille comme épidémiologiste auprès du Ministère de la santé ougandais. Il contribue à l'enquête de séroprévalence du VIH en Ouganda et élabore des programmes nationaux de lutte contre le sida. Il occupe également le poste de responsable de la Division des sciences de la santé à la Fondation Rockefeller. En 1996, il fonde l’International AIDS Vaccine Initiative dont il est président et directeur général pendant15 ans. Reconnu par TIME Magazine comme l’une des «100 personnalités les plus influentes au monde», il est également distingué par Wired Magazine comme l’un des «Wired 25 - rêveurs, inventeurs, francs-tireurs et dirigeants » à qui le journal rend hommage. Il rejoint Gavi, l’Alliance du Vaccin, comme directeur exécutif en 2011. À ce titre, il mène une très importante campagne de levée de fonds qui recueille 7,5 milliards de dollars pour vacciner 300 millions d'enfants dans les pays les plus pauvres, et prévenir ainsi 5 à 6 millions de décès. Il est nommé professeur titulaire à l’Institut de santé globale de la Faculté de médecine en novembre 2018.

 Bertrand_ppt.png  

Julien Bertrand obtient en 2001 un diplôme en biologie et biochimie, puis en 2005 un doctorat en immunologie à l’Institut Pasteur de Paris. Il y explore le développement du système hématopoïétique dans l’embryon de souris, et en particulier la formation des cellules souches sanguines. Il effectue ensuite un stage post-doctoral de 7 ans - de 2005 à 2012 - à l’Université de San Diego, aux États-Unis, où il travaille sur le poisson-zèbre, un organisme-modèle. Il démontre ainsi que les cellules souches hématopoïétiques dérivent de cellules endothéliales: l’endothélium hématogène. En juillet 2012, Julien Bertrand est nommé professeur assistant au Département de pathologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE, et travaille sur les étapes précoces du développement hématovasculaire dans l’embryon des vertébrés. Il est titulaire d’une chaire Giorgi-Cavaglieri en sciences de la vie de 2013 à 2018. Par ailleurs très engagé dans l’enseignement et dans la vie facultaire, Julien Bertrand est responsable, depuis 2018, du cycle de conférences «Frontiers in Biomedicine», qui vise à établir un pont entre médecine et biologie au travers de conférences où sont invités des intervenants de renommée mondiale. Il est titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2018.

 Bijlenga_ppt.png  

Philippe Bijlenga obtient un diplôme de médecin à Genève en 1995, puis un certificat de biologie médicale et un doctorat ès sciences. Il effectue ensuite sa formation en neurochirurgie aux HUG, puis passe deux ans, de 2006 à 2008, à Cambridge, au Royaume-Uni. A son retour dans le Service de neurochirurgie des HUG, il est successivement nommé chef de clinique, médecin-adjoint, puis médecin-adjoint agrégé. Il est actuellement responsable de la prise en charge des patients aux soins continus de neurochirurgie ainsi que de la prise en charge pluridisciplinaire des anomalies cérébrovasculaires. Spécialiste des anévrismes intracrâniens, il possède une expertise à la fois fondamentale et clinique. Il a entre autres dirigé des projets de suivi de plusieurs milliers de patients, intégrant l’analyse de données démographiques et cliniques mais aussi d’imagerie, de protéomique, de transcriptomique et de génétique dans le but de modéliser la maladie anévrismale et les prises de décisions médicales. Il travaille également sur l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée en neurochirurgie et collabore par ailleurs à un registre des tumeurs de la base du crâne et à l’introduction de méthodes innovante dans le suivi des patients souffrant de lésions cérébrales sévères. Il est nommé professeur assistant au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine en septembre 2018.

 Bischoff_ppt.png  

Alexander Bischoff débute sa carrière par une formation de base en soins infirmiers à Bâle, dans la perspective d’exercer une activité dans le domaine de la collaboration internationale. Après de longues années en Angola, où il travaille dans le domaine des soins de santé primaires, il obtient un Master en santé publique à la Liverpool School of Tropical Medicine. De retour en Suisse, il combine activités cliniques et de recherche au sein des HUG; ses travaux scientifiques ont pour thèmes la migration et la santé, l’interprétariat communautaire et la communication interculturelle. En parallèle, il poursuit des études de doctorat en épidémiologie au Swiss Tropical and Public Health Institute de l’Université de Bâle, où il obtient un PhD en 2001. Il partage ensuite ses activités entre l’Institut de sciences infirmières de Bâle et les HUG. Depuis 2015, il est doyen de la recherche à la Haute école de santé Fribourg. Il est nommé professeur titulaire à l’Institut de santé globale de la Faculté de médecine de l’UNIGE en novembre 2018.

 Bouillaguet_ppt.png  

Serge Bouillaguet accomplit sa formation en médecine dentaire à l’Université d’Aix-Marseille et obtient un doctorat en 1984. Il rejoint ensuite la Faculté de médecine de l’UNIGE, où il obtient un diplôme de médecin-dentiste en 1987, un doctorat en médecine dentaire (1989), un certificat de spécialisation en biomatériaux (1998) et un titre de spécialiste en cariologie (2002). En 2003, il est nommé privat-docent et prend la responsabilité de l’Unité d’endodontie. Serge Bouillaguet a pour domaine de recherche le microbiote buccal et la bactériologie associée aux infections radiculaires, ainsi que le développement de nouveaux outils pharmacologiques pour le traitement de ces lésions. Très investi dans l’enseignement, Serge Bouillaguet est conseiller aux études pour la médecine dentaire; il a aussi assumé la responsabilité d’une refonte profonde de l’enseignement de la médecine dentaire et de l’assurance de la qualité des examens. Nommé professeur associé en 2011, il est promu à la fonction de professeur ordinaire à la Clinique universitaire de médecine dentaire de la Faculté de médecine de l’UNIGE en avril 2019.

 Cedarschi_ppt.png  

Christine Cedraschi effectue ses études à Genève et à Lausanne et obtient un Doctorat en psychologie en 1997. Elle rejoint dès 1997 les HUG comme psychologue clinicienne, dans le centre multidisciplinaire d’évaluation et de traitement de la douleur ainsi que, dès 2001, dans le Service de médecine interne de réhabilitation de Beau-Séjour. Elle effectue en outre un séjour de recherche à l’Université de New York. Ses recherches s'inscrivent dans le champ de la psychologie de la santé et plus spécifiquement dans le domaine de l'investigation des représentations que les patients se font de l'atteinte et du traitement, ainsi que de l'influence de ces représentations sur la relation thérapeutique. Ses travaux de recherche menés aux HUG s'inscrivent par ailleurs dans le cadre de collaborations nationales et internationales, établies de longue date dans le domaine des douleurs chroniques. Très investie dans l’enseignement pré- et post-gradué, elle est notamment co-responsable du programme «Personne, santé, société» en 1ère année bachelor. Nommée privat-docent de la Faculté de médecine en 2010, puis chargée de cours en 2016, elle accède à la fonction de professeure associée au Département de réadaptation et gériatrie en mai 2019.

 Ceroni_ppt.png  

Dimitri Ceroni effectue ses études à Genève. Il obtient un diplôme de médecin en 1990, puis un doctorat en 1997. Il poursuit sa formation post-graduée en chirurgie orthopédique à Genève, Montpellier et Louvain et obtient un titre de spécialiste en chirurgie orthopédique en 2003. Il occupe depuis 2005 les fonctions de médecin-adjoint, puis de médecin-adjoint agrégé dans le Service d’orthopédie pédiatrique des HUG et fait partie, depuis 2013, d’un groupe de travail oeuvrant à la mise en place d’un Centre romand de chirurgie pédiatrique. Dimitri Ceroni centre son expertise clinique sur les opérations complexes d’allongement osseux ainsi que sur la traumatologie infantile. Sur le plan de la recherche, il a d’abord travaillé sur les déterminants de la fragilité osseuse chez les enfants avant de se concentrer, d’une part, sur les infections ostéoarticulaires infantiles, en particulier sur les infections au Kingella kingae, et d’autre part sur l’épidémiologie des accidents sportifs chez les enfants. Nommé professeur assistant au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine en 2015, il est titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2018.

 Chappuis_pierre.png  

Pierre Chappuis effectue ses études de médecine à Genève avec l’obtention du diplôme fédéral de médecin en 1984 et d’un doctorat à la Faculté de médecine de l’Université de Lausanne en 1995. Titulaire d’un titre de spécialiste en médecine interne et en oncologie, il passe trois ans dans le Département de génétique humaine de l’Université McGill à Montréal. De retour à Genève, il est nommé médecin-adjoint en 2001 dans les services d’oncologie et de médecine génétique et responsable de l’unité d’oncogénétique et de prévention des cancers en 2008. Il prend la tête du Centre du sein des HUG dès 2014. Sur le plan académique, il est nommé privat-docent de la Faculté de médecine en 2006, puis professeur associé en juillet 2018. Il a mis en place dès 1996 une unité pionnière en Suisse dédiée aux prédispositions génétiques au cancer, qui est son principal domaine de recherche.

 Chautemps_ppt.png  

Roland Chautems obtient un diplôme de médecin en 1990, puis effectue sa formation post-graduée en chirurgie aux HUG. Il a également été résident au Beth Israel Hospital à Boston, et assistant aîné aux Cliniques universitaires de St-Luc à Bruxelles. Après ses séjours à l’étranger, il revient aux HUG comme chef de clinique et s'intéresse plus particulièrement à la chirurgie colorectale et la proctologie. De 2003 à 2013, il occupe la fonction de chirurgien-chef adjoint au Bürgerspital à Soleure, et obtient en parallèle un titre de spécialiste en chirurgie viscérale et en coloproctologie. Depuis 2013, il est médecin-chef du Service de chirurgie à l'Hôpital neuchâtelois tout en s’impliquant dans la formation pré- et post-graduée en lien étroit avec le Service de chirurgie des HUG. Il est également actif dans la formation en soins infirmiers et dans celle des instrumentistes. Il est nommé professeur titulaire au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en juillet 2018.

 Dagron_ppt.png

Stéphanie Dagron effectue ses études de droit à Poitiers, ainsi qu’en Allemagne (Sarrebruck et Heidelberg) et au Royaume-Uni (Cambridge). Elle obtient un double doctorat en droit des universités de Poitiers et de la Sarre. Intéressée par l’approche juridique des questions de santé, elle poursuit ses recherches à Zurich avec un financement Ambizione obtenu en 2009, puis un subside de professeure boursière FNS à partir de 2013. Nommée professeure ordinaire à la Faculté de droit de l’UNIGE en 2016, elle enseigne à de nombreux étudiants en droit mais aussi en provenance d’autres facultés dans le cadre des programmes du Global Studies Institute. Ses recherches portent essentiellement sur le rôle des normes dans le domaine de la santé. Stéphanie Dagron est consultante pour l’OMS et a notamment travaillé sur les droits humains et l’épidémie mondiale de tuberculose. Elle accède à la fonction de suppléante professeure associée à l’Institut de santé globale de la Faculté de médecine en avril 2019.

 Dayer_Alexandre_ppt.png  

Alexandre Dayer, après des études de médecine à Genève, effectue une spécialisation en psychiatrie et psychothérapie adulte aux HUG. Lors d’un séjour post-doctoral au National Institute of Mental Health, aux États-Unis, il se forme dans le domaine des neurosciences psychiatriques et travaille sur la compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires qui contrôlent la mise en place des circuits cérébraux pendant le développement, ainsi que sur leur rôle dans la vulnérabilité précoce aux troubles psychiatriques. De retour à Genève, il rejoint le Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine. En 2010, il est nommé professeur assistant boursier du FNS et développe un programme de recherche centré sur les liens entre neurodéveloppement et troubles psychiatriques. Sur le plan clinique, Alexandre Dayer est médecin-adjoint agrégé dans l’Unité des troubles de l’humeur au Service des spécialités psychiatriques des HUG. Il dirige par ailleurs le Pôle de recherche national Synapsy, dont le but est de promouvoir la recherche dans le domaine des neurosciences psychiatriques, ainsi que le Centre Synapsy de recherche translationnelle en neurosciences psychiatriques. Nommé professeur associé en 2013, il est promu à la fonction de professeur ordinaire en octobre 2018.

 Dubuis2_ppt.png  

Benoît Dubuis, ingénieur chimiste de formation, possède une expérience internationale de plus de 30 ans dans les sciences de la vie, tant dans l’industrie que dans le monde académique. Après un doctorat à l’EPFZ et une activité académique au Royaume-Uni, il passe par l’industrie pharmaceutique puis rejoint l’EPFL où il fonde la Faculté des sciences de la vie, et en est le premier doyen. En 2004, il crée Eclosion, l’incubateur en sciences de la vie, puis fonde différentes sociétés. Il prend la tête de la Fondation Campus Biotech en 2013 et devient également le directeur du développement du Wyss Center. Membre de l’Académie suisse des sciences techniques, il préside la Fondation Inartis et trouve également le temps d’écrire plusieurs livres et de scénariser des bandes dessinées. A la Faculté de médecine de l’UNIGE, il est nommé professeur titulaire en septembre 2018 pour y diriger l’Accélérateur translationnel, un dispositif novateur visant à aider les chercheurs à valoriser leurs découvertes et à s’ouvrir au monde entrepreneurial.

 Elger_ppt.png  

Bernice Elger étudie la médecine et la théologie protestante en Allemagne, en France et aux États-Unis. En Suisse depuis 1990, elle obtient un doctorat en médecine à l’Université de Genève en 1998, un titre de spécialiste en médecine interne en 2000 ainsi qu’un diplôme universitaire de théologie en 1991, effectué à Göttingen et Hanovre. Elle poursuit sa formation en Suisse et aux États-Unis et, depuis 1995, enseigne le droit médical et l'éthique biomédicale à la Faculté de médecine de l’UNIGE. Professeure associée à l’UNIGE en 2007, elle est nommée en 2011 professeure ordinaire aux facultés des sciences et de médecine de l’Université de Bâle et directrice de l’Institut bâlois d’éthique biomédicale, tout en conservant une charge professorale à l’UNIGE. Elle est promue à la fonction de professeure ordinaire au Département de santé et médecine communautaires de la Faculté de médecine de l’UNIGE en septembre 2018, affiliée au Centre universitaire romand de médecine légale (CURML). Ses travaux de recherche portent notamment sur les aspects éthiques, légaux et médicaux de la médecine auprès de personnes détenues, sur l’éthique de la recherche concernant les biobanques et sur de nombreuses questions éthiques et légales en médecine clinique. Bernice Elger a par ailleurs reçu de nombreux prix: Prix Arditi en éthique en 1997, Prix pour la meilleure thèse en médecine clinique en 1998, Prix Bizot en 2005, Prix de recherche du Collège de médecine de premier recours (KHM/CMPR) en 2010 et 2016, et Prix de recherche international «Droits humains et éthique dans la médecine pour les personnes âgées» en 2018, et est également membre de deux commissions fédérales extraparlementaires.

 Epiney_ppt.png  

Manuella Epiney obtient en 1992 un diplôme de médecin à Genève, puis un doctorat en 1998. Elle poursuit sa formation en gynécologie et obstétrique aux HUG et à Neuchâtel et obtient un titre de spécialiste en 2002. Cette année-là, elle est nommée cheffe de clinique adjointe, puis cheffe de clinique en 2004 et médecin-adjointe au Service d’obstétrique en 2005. En 2008, elle séjourne au Centre hospitalo-universitaire de Bordeaux pour compléter sa formation en médecine fœtale et pathologie fœto-placentaire. De retour aux HUG, elle est nommée responsable de l’Unité de périnatalité. En 2017, elle finalise sa formation approfondie de médecine fœto-maternelle. Elle allie son expertise clinique à ses travaux de recherche, en s’intéressant aux effets fœtaux et maternels du stress et de la dépression périnatale, et notamment à l’incidence chez les mères du syndrome de stress post-traumatique après une césarienne en urgence. Elle mène aussi des recherches sur les thrombophilies et la pré-éclampsie afin d’en identifier les marqueurs protéiques précoces. Elle est par ailleurs présidente du groupe suisse de travail de gynécologie et obstétrique psychosomatiques de la Société suisse de gynécologie et d’obstétrique. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2016, elle est nommée professeure assistante au Département de pédiatrie, gynécologie et obstétrique en mai 2019.

 Gavin_ppt.png  

Anne-Claude Gavin effectue ses études de biologie à la Faculté des sciences de l’UNIGE, puis s’engage dans une de thèse de doctorat à la Faculté de médecine. Après son doctorat qu’elle obtient en 1992, elle effectue un stage post-doctoral au Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) à Heidelberg, en Allemagne. Elle rejoint ensuite une start-up, Cellzome, à Heidelberg, en tant que scientifique fondatrice et directrice du Département de biologie moléculaire et cellulaire. Après 5 ans, elle démarre un groupe de recherche à l’EMBL, d’abord comme cheffe de groupe, puis comme investigatrice principale. Elle est par ailleurs nommée membre de l’EMBO en 2014. Ses travaux sur le métabolisme des lipides, les mécanismes de transports lipidiques ainsi que sur leurs dysfonctions dans certaines pathologies humaines ont conduit à sa nomination à la fonction de professeure ordinaire (Chaire Louis-Jeantet) au Département de physiologie cellulaire et métabolisme de la Faculté de médecine de l’UNIGE en avril 2019. Anne-Claude Gavin est également partenaire du NCCR «Chemical Biology» depuis 2019.

Guessous_ppt.png

Idris Guessous obtient en 2001 un diplôme de médecin à Lausanne qu’il complète par une formation clinique et épidémiologique. Après un doctorat en médecine et une spécialisation en médecine interne générale à Lausanne et à Genève, il obtient un PhD en épidémiologie à la Emory University (États-Unis) où il passe 4 ans. Arrivé aux HUG en 2009 comme chef de clinique et responsable de l’Unité d’épidémiologie populationnelle, il travaille sur les déterminants génétiques et environnementaux de la santé. En octobre 2018, il devient médecin-chef du Service de médecine de premier recours des HUG et directeur de l’Institut de médecine de premier recours. En parallèle de son activité clinique, Idris Guessous conduit et participe à de nombreuses études populationnelles nationales et internationales. Il est le co-fondateur du groupe de recherche GIRAPH (Geographic Information for Research and Analysis in Public Health) qui intègre l’analyse spatiale dans le domaine de la médecine et de la santé publique. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2014 puis professeur assistant en 2017, il est nommé professeur associé au Département de santé et médecine communautaires en octobre 2018.

 Guggisberg_ppt.png

Adrian Guggisberg obtient un diplôme de médecin (2001) ainsi qu’un doctorat (2002) de l’Université de Berne. Parallèlement à une formation clinique en neurologie et en électroencéphalographie, il initie des recherches visant à identifier des marqueurs neurophysiologiques de maladies neurologiques. Après un post-doctorat à San Francisco (University of California), il rejoint en 2007 le Service de neurorééducation des HUG, où il prend la responsabilité du laboratoire de neurorééducation cognitive. Il développe un programme de recherche en imagerie fonctionnelle qui vise à caractériser les changements dans l’organisation cérébrale induits par les pathologies cérébrales, ainsi qu’à visualiser les mécanismes de récupération. Chercheur reconnu dans le domaine de la neurorééducation, il collabore également avec le Centre de neuroprothèses de l’EPFL. Enseignant aux niveaux pré- et post-gradués, Adrian Guggisberg développe notamment un programme d’immersion clinique dans le Service de neurorééducation des HUG. Nommé professeur assistant au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2015, il est titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2018.

 Harbarth_ppt.png  

Stephan Harbarth obtient en 1993 un diplôme de médecin de l’Université de Munich, qu’il complète par une formation en médecine interne et en maladies infectieuses à Munich et à Genève. Il effectue, de 1998 à 2000, une formation post-graduée en épidémiologie à la Harvard School of Public Health, couronnée par un Master of Science en épidémiologie, et mène, jusqu’en 2002, des activités de recherche au Children’s Hospital de la Harvard Medical School. En avril 2007, il est nommé médecin-adjoint agrégé au Service prévention et contrôle de l’infection des HUG, et comme consultant au sein du Service des maladies infectieuses. Son activité de recherche se concentre sur l’épidémiologie et la prévention des infections résistantes aux antibiotiques, ainsi que sur le contrôle de l’utilisation des antibiotiques. Expert renommé dans ce domaine, il participe à de nombreux comités d’experts nationaux et internationaux. Il a notamment dirigé l’important projet européen «Drive AB», qui coordonnait plus de 20 institutions partenaires publiques ou privées issues de 12 pays européens. Privat-docent de la Faculté de médecine depuis 2006, Stephan Harbarth est nommé professeur associé au Département de médecine interne des spécialités en 2010, avant d’être promu à la fonction de professeur ordinaire en septembre 2018.

 Huber_Daniela_ppt.png  

Daniela Huber fait ses études en Roumanie, où elle obtient en 1999 un diplôme de médecin, puis effectue trois ans de formation post-graduée à l’Université Libre de Bruxelles. Arrivée en Suisse en 2006, elle obtient la reconnaissance de son titre de médecin et de spécialiste en obstétrique et gynécologie. Elle passe ensuite un an à l’Institut Jules Bordet à Bruxelles pour un fellowship en oncogynécologie chirurgicale. De retour en Suisse, elle obtient en 2014 un titre de spécialiste en oncogynécologie chirurgicale ainsi qu’un diplôme de sénologie de la SSGO, la Société suisse de gynécologie médicale. Enseignante aux niveaux pré- et post-gradués, Daniela Huber dispense des cours à des nombreux étudiants en médecine, médecins, infirmiers et sages-femmes. Depuis 2018, elle est la responsable des AMC en gynécologie et obstétrique sur le site de l’Hôpital de Sion, où elle occupe la fonction de médecin-cheffe du Service de gynécologie. Ses intérêts scientifiques portent sur la place de la chirurgie mini-invasive et de la préservation de la fertilité dans les cancers gynécologiques. Elle est nommée professeure titulaire au Département de pédiatrie, gynécologie et obstétrique de la Faculté de médecine de l’UNIGE en février 2019.

 Hurst_ppt.png  

Samia Hurst obtient un diplôme de médecin à Genève puis effectue une spécialisation en médecine interne avant de se former en bioéthique aux National Institutes of Health (NIH) des États-Unis. De retour à Genève, elle devient cheffe de clinique dans le Service de médecine interne générale des HUG avant de rejoindre l’Institut d’éthique biomédicale, au Département de santé et médecine communautaires de la Faculté de médecine, devenu depuis l’Institut Histoire Ethique Humanités (iEH2). Samia Hurst coordonne de nombreuses études nationales et internationales touchant à divers aspects de l’éthique dans les soins de santé, notamment sur la protection des personnes vulnérables ou encore la fin de vie. Ancienne présidente de la Société suisse d’éthique biomédicale, éditrice de la revue Bioethica Forum, elle est consultante auprès du Conseil d’éthique clinique des HUG, et membre de la Commission d’éthique de la recherche sur l’être humain (CEREH), de la Commission nationale d’éthique dans le domaine de la médecine humaine, du Sénat de l’Académie suisse des sciences médicales, et vice-présidente du comité exécutif du CIOMS. Directrice de iEH2 depuis 2015, et du Département de santé et médecine communautaires depuis 2018, elle est promue à la fonction de professeure ordinaire en novembre 2018.

 Katanaev_ppt.png  

Vladimir Katanaev effectue des études de biologie et de biochimie à l’Université d’État de Krasnoïarsk et à l’Université d’État de Moscou. Arrivé en Suisse, il obtient un doctorat en 2000 à l’Institut de biochimie de l’Université de Fribourg, et travaille alors sur la signalisation intracellulaire dirigeant la chimiotaxie des leucocytes. Entre 2000 et 2005, il effectue un séjour postdoctoral au Département de génétique et de développement de l’Université Columbia à New York. C’est là qu’il initie ses recherches sur la voie de signalisation Wnt, avec la drosophile comme modèle. De 2005 à 2011, il dirige un groupe de recherche à l’Université de Constance (Allemagne), où il poursuit ses travaux sur cette voie de signalisation intracellulaire dans le contexte du développement animal mais aussi dans la cancérogenèse. Il complète par ailleurs son habilitation en 2010. En 2011, il rejoint le Département de pharmacologie et de toxicologie de l’Université de Lausanne comme professeur associé, centrant sa recherche sur la signalisation intracellulaire dans les cellules normales et pathologiques, et notamment dans le cancer du sein. Alliant recherche fondamentale et translationnelle, Vladimir Katanaev a ainsi identifié plusieurs molécules prometteuses candidates au développement d’agents anticancéreux innovants. Il rejoint la Faculté de médecine de l’UNIGE en octobre 2018, où il est nommé professeur ordinaire au Centre de recherche translationnelle en onco-hématologie et au Département de physiologie cellulaire et métabolisme.

 Kherad_ppt.png  

Omar Kherad obtient un diplôme de médecin à Genève en 2004. Il effectue ensuite l’essentiel de sa formation post-graduée aux HUG, dans le Service de médecine interne, où il est nommé chef de clinique en 2008. Après un doctorat en médecine, il est nommé médecin-chef du Service de médecine interne de l’Hôpital de la Tour à Genève, dont il devient le directeur du programme de formation. L’obtention d’un master en santé publique (MPH) à l’Université de Londres en 2014 lui permet de poursuivre des projets de recherche en épidémiologie avec différents groupes en Suisse et à l’étranger. En 2017, il accède à la fonction de privat-docent à la Faculté de médecine de l’UNIGE et à celle de professeur titulaire à l’Université McGill (Montréal). Sa carrière s’est ensuite orientée vers la qualité des soins grâce à l’obtention d’un diplôme en 2017 à l’Université de Harvard à Boston. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur les actes inappropriés en médecine et les effets néfastes de la surmédicalisation, une thématique qu’il souhaite enseigner aux niveaux pré- et post-gradués. Il est nommé professeur titulaire au Département de médecine de la Faculté de médecine de l’UNIGE en avril 2019.

 Luthy_ppt.png  

Christophe Luthy obtient un diplôme de médecin à l’Université de Genève en 1990, qu’il complète par un titre de spécialiste en médecine interne en 1995. Durant sa formation, il travaille au sein de plusieurs secteurs des HUG, notamment en médecine interne, en pharmacologie clinique et en psychiatrie adulte. Durant cette période, il effectue également un Fellowship à l’Université Libre de Bruxelles. Christophe Luthy assure de nombreux enseignements pré-gradués ainsi que des formations post-graduées et continues en Suisse et à l’étranger. Ses domaines de recherche concernent en particulier le processus d’hospitalisation en médecine interne de réhabilitation, le travail interdisciplinaire, la qualité des soins, ainsi que la relation entre les malades et leurs thérapeutes. Privat-docent de la Faculté de médecine depuis 2014, il est nommé professeur assistant au Département de médecine interne, réhabilitation de gériatrie en 2017. En août 2018, il accède aux fonctions de professeur associé à la Faculté de médecine, et de chef du Service de médecine interne et de réadaptation aux HUG.

 Meiling_ppt.png  

Torstein R. Meling termine ses études de médecine à l’Université d’Oslo (Norvège) en 1995, puis soutient sa thèse de doctorat en 1996. Il poursuit sa formation clinique au sein du Département de neurochirurgie de l’Hôpital universitaire d’Oslo et obtient un titre de spécialiste en 2003. Il y dirige également un groupe de recherche étudiant les résultats cliniques après la neurochirurgie afin d’éviter les complications post-opératoires. De plus, dès 2005, il travaille en étroite collaboration avec la neuropsychologie pour étudier les déficiences fonctionnelles de la fonction exécutive après la chirurgie cérébrale, ainsi que, plus récemment, la fonction linguistique. Il accède en 2015 aux fonctions de professeur ordinaire de neurochirurgie et de professeur agrégé de psychologie à l'Université d'Oslo. Arrivé en Suisse en 2018, il devient médecin-adjoint agrégé dans le Service de neurochirurgie des HUG et professeur invité au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine de l’UNIGE, avant d’y être nommé, en février 2019, professeur ordinaire.

 Meraldi_ppt.png

Patrick Meraldi fait des études de biologie à l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), puis obtient en 1999 un doctorat en biologie moléculaire à la Faculté des sciences de l’UNIGE. Après des séjours post-doctoraux à l’Institut Max-Planck de Munich et au Massachusetts Institute of Technology (MIT), il revient en Suisse en 2005 comme chef de groupe à l’EPFZ. En 2006 il obtient une bourse EURYI du Conseil européen de la recherche et devient également professeur boursier du FNS à l’EPFZ. Récompensé par un prix EMBO YIP en 2009, Patrick Meraldi s’est également vu remettre la médaille Walther-Flemming et le prix Ernst Theodor Jucker de recherche contre le cancer en 2011. Il rejoint en 2012 la Faculté de médecine de l’UNIGE en tant que professeur associé au Département de physiologie cellulaire et métabolisme. Spécialiste de la division cellulaire et notamment dans le domaine du cancer, il assure en outre la coordination du Centre de recherche translationnel en onco-hématologie, créé en 2016 à l’initiative de la Faculté de médecine et des HUG, et soutenu par un consortium innovant de fondations privées genevoises. Par ailleurs très impliqué dans l’enseignement aux niveau pré- et post-gradués, il a mis en place en 2013 le recrutement des candidats au doctorat pour la Faculté de médecine. Il est promu à la fonction de professeur ordinaire en janvier 2019.

 Moll_ppt.png

Solange Moll effectue ses études à Genève, où elle obtient un diplôme de médecin en 1986 et un doctorat en médecine en 1989. Après une formation clinique en médecine interne et néphrologie, puis en recherche fondamentale dans des laboratoires d’immuno-néphrologie, elle effectue une formation en néphropathologie à l’Université de Bâle. De retour à Genève en 2001 dans le service de pathologie clinique des HUG, où elle est actuellement médecin-adjointe agrégée, elle est nommée privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2006, chargée de cours en 2015 et professeure associée au Département de pathologie et immunologie en avril 2019. Enseignante aux niveaux pré- et post-gradués, elle dispense ses cours aux étudiants en médecine et, depuis 2018, aux étudiants du nouveau cursus de Sciences biomédicales. Ses travaux de recherche portent sur les aspects physiopathologiques de la fibrose rénale.

 Nef_ppt.png

Serge Nef effectue ses études à Genève, où il obtient un doctorat ès sciences en 1996, mention biochimie. Il effectue ensuite un stage post-doctoral de 5 ans au Southwestern Medical Center à Dallas. De retour dans la Cité de Calvin, tout d’abord au Département de physiologie puis dans celui de médecine génétique et développement de la Faculté de médecine, il y a gravi en une vingtaine d’années tous les échelons avant d’être promu à la fonction de professeur ordinaire en mai 2019. Ses travaux de recherche portent sur l'élucidation des mécanismes moléculaires et des programmes génétiques qui régulent la détermination du sexe gonadique, le développement des testicules ainsi que ses fonctions endocrines et exocrines. Il poursuit également des recherches sur la fertilité masculine en Suisse, avec le soutien du Centre suisse de toxicologie appliquée. Il est par ailleurs directeur du Département de médecine génétique et développement de la Faculté de médecine de l’UNIGE.

 Pataky_ppt.png

Zoltan Pataky termine ses études de médecine en 1995, puis obtient un doctorat en médecine à l’Université de Genève en 2000, pour lequel il obtient le prix Denber-Pinard. Il obtient également un titre de spécialiste en médecine interne en 2011. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2012, puis chargé de cours en 2015, il travaille actuellement comme médecin-adjoint agrégé dans le Service d’enseignement thérapeutique pour maladies chroniques et est responsable de la consultation de l’obésité des HUG. Il est par ailleurs membre du comité exécutif de l’Association suisse pour l’étude du métabolisme et de l’obésité (ASEMO). Sur le plan de la recherche, il s’intéresse particulièrement à l’obésité, à la prévention de l’amputation chez des patients diabétiques et à l’enseignement thérapeutique. Il est nommé professeur assistant au Département de santé et médecine communautaire de la Faculté de médecine en janvier 2019.

 Perroud_ppt.png

Nader Perroud effectue ses études de médecine à l’Université de Genève, puis poursuit une formation en psychiatrie et psychothérapie. Il obtient un doctorat en 2006 et un titre de spécialiste en 2008. Il s’intéresse particulièrement aux pathologies psychiatriques caractérisées par des difficultés dans la gestion des émotions, et prend la responsabilité de l’Unité des troubles de la régulation émotionnelle des HUG en 2017. Ses compétences cliniques se concentrent sur la prise en charge de patients présentant des difficultés dans la gestion des émotions, notamment ceux souffrant d’un trouble de la personnalité borderline ou d’un trouble du déficit de l’attention-hyperactivité (TDA-H). Il a mis en oeuvre des approches psychothérapeutiques spécifiques, dont la thérapie comportementale dialectique et la thérapie basée sur la mentalisation. Il s’investit dans l’enseignement de ces approches à tous les niveaux, y compris dans le cadre de la formation continue. Nader Perroud centre ses recherches sur le trouble de la personnalité borderline ainsi que sur le TDA-H et sur les mécanismes impliqués dans la régulation des émotions. Ses derniers travaux se sont orientés vers une meilleure compréhension des facteurs psychothérapeutiques favorisant une meilleure régulation des émotions. Il a aussi travaillé sur le développement d’une application smartphone pour patients souffrant d’un trouble de la personnalité borderline. Privat-docent en 2011, il est nommé professeur associé au Département De psychiatrie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en janvier 2019.

 Pjertusson_ppt.png

Bjarni Pjetursson obtient en 1990 un diplôme de médecin-dentiste de l'Université d'Islande, puis s’installe comme dentiste généraliste en cabinet privé. Arrivé en Suisse en 2000, il effectue une formation post-graduée en parodontologie et dentisterie implantaire à l'Université de Berne. Il y obtient successivement un certificat de spécialiste (EFP & SSP), un Master of Advanced Studies en parodontologie et un doctorat en médecine dentaire. Il est également titulaire d’un titre de spécialiste en prosthodontie et d’un Doctorat de l'Université d'Islande. En 2005, il est nommé professeur assistant et chargé de cours principal au Département de parodontologie et de prothèse fixe de l'Université de Berne. De 2009 à 2014, il est professeur honoraire à l'Université de Hong Kong. A présent, il est aussi professeur et président du Département de dentisterie reconstructive et doyen de la Faculté d'odontologie de l'Université d'Islande. Ses domaines de compétences principales sont la recherche clinique en dentisterie implantaire et l'évaluation basée sur des preuves de différentes modalités de traitement en dentisterie implantaire et prothétique. En octobre 2018, il est nommé professeur titulaire à la Division de prothèse fixe et biomatériaux de la Clinique universitaire de médecine dentaire à la Faculté de médecine de l’UNIGE.

 Ptak_ppt.png

Radek Ptak effectue des études de psychologie clinique et cognitive à l'Université de Berne; il obtient un diplôme en 1996, puis un doctorat en 1998. Sa thèse traite de la mémoire inconsciente et de ses perturbations suite à des lésions cérébrales. En 1999, il intègre le secteur de neuropsychologie-logopédie du Service de neurorééducation des HUG, secteur dont il devient le responsable en 2001. Tout en poursuivant une activité clinique régulière, il se spécialise dans divers aspects de la neuropsychologie humaine. Dans ses recherches, il utilise le cerveau lésé comme modèle pour étudier diverses fonctions cognitives, telles que l'attention spatiale et la perception d'objets, et s'intéresse particulièrement aux mécanismes de récupération suite à une atteinte cérébrale. Radek Ptak dispense des cours sur divers sujets issus des neurosciences et de la neuropsychologie clinique aux étudiants en médecine et en psychologie, ainsi qu'aux divers professionnels intéressés à la neurorééducation. Il est nommé professeur associé au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine de l’UNIGE en août 2018.

 Rapiti_ppt.png

Elisabetta Rapiti effectue ses études de médecine à Rome. Elle se spécialise ensuite en endocrinologie, et valide un Master en santé publique à l’Université Johns Hopkins de Baltimore. Elle cumule ensuite une longue expérience au Département d'épidémiologie de Rome. Elle rejoint en 2000 la Faculté de médecine de l’UNIGE, au sein du Registre genevois des tumeurs, où elle participe à tous les projets liés à l’épidémiologie du cancer. Plus récemment, elle concentre principalement ses recherches sur les inégalités de traitements, leur impact sur le pronostic de la maladie ainsi que sur les antécédents familiaux et le rôle de l’âge sur le cancer. Elle assure l’enseignement de l’épidémiologie et de la prévention du cancer aux étudiants en médecine, aux doctorants ainsi que dans le cadre de la formation continue. Aujourd’hui, ses recherches couvrent deux axes principaux: le cancer du sein chez la femme jeune, avec deux études aux niveaux cantonal et national, et un projet sur les antécédents familiaux du cancer colorectal, soutenu par le FNS. Elle est nommée professeure associée au Département de santé et médecine communautaires de la Faculté de médecine de l’UNIGE en novembre 2018.

 Ris_ppt.png  

Frédéric Ris obtient un diplôme fédéral de médecin à Genève en 1999. Il mène ensuite des recherches sur les îlots de Langerhans puis poursuit sa formation clinique à Lachen, Genève et Bruxelles. De 2006 à 2009, il occupe la fonction de chef de clinique scientifique et développe un projet d’imagerie par résonance magnétique et nanoparticules de fer. Il obtient un titre de spécialiste en chirurgie en 2008 et un doctorat en médecine en 2010. Lors d’un séjour post-doctoral à l’Université d’Oxford, il se spécialise en chirurgie colorectale. Il obtient le Board européen de chirurgie colo-proctologique en 2011, et en 2013 un titre de spécialiste en chirurgie viscérale. De retour à Genève en 2012, il est nommé référent en proctologie au sein du Service de chirurgie viscérale des HUG. Il a par ailleurs participé au programme exécutif de l’INSEAD «Innovation Health for tomorrow» en 2016. Enseignant aux niveaux pré- et post-gradués, il dirige en outre régulièrement des travaux de master. Ses recherches portent principalement sur l’innovation en chirurgie (techniques d’imagerie et de réalité augmentée), la chirurgie colorectale et la proctologie. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE dès 2015, il est nommé professeur assistant au Département de chirurgie en novembre 2018.

 Sailer_ppt.png  

Irena Sailer effectue ses études à l’Université de Tübingen, en Allemagne, où elle obtient un diplôme de médecin-dentiste et un doctorat. Elle effectue sa formation post-graduée à l’Université de Zurich en chirurgie orale et prothétique, et possède également un titre de spécialiste en médecine dentaire reconstructive (SSRD). En 2007, elle occupe la fonction de chercheuse invitée au Département de génie des biomatériaux et biomimétique du Dental College de l’Université de New York. Nommée privat-docent en 2010 à l’Université de Zurich, elle occupe en parallèle la fonction de professeure associée à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Pennsylvanie. Arrivée à Genève en 2013, elle est nommé professeure associée, puis, en septembre 2018, promue à la fonction de professeure ordinaire, à la Division de prothèse fixe et biomatériaux de la Clinique universitaire de médecine dentaire de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Elle assure par ailleurs la responsabilité de la Division. Irena Sailer axe ses travaux de recherche sur la reconstruction fixe sur dents et implants, sur les céramiques ainsi que sur les systèmes CAD-CAM et la technologie digitale en médecine dentaire reconstructive.

 Sarasin_François_ppt.png  

François Sarasin obtient un diplôme de médecin en 1983, un doctorat en médecine en 1992, puis un titre de spécialiste de médecine interne en 1994 et un certificat de médecine d’urgence hospitalière en 2005. Ses travaux scientifiques et publications concernent principalement, dans le domaine des urgences: l’application de stratégies de prises en charges validées, des études pragmatiques (notamment pour la syncope), la recherche en service de santé, les analyses coût-efficacité et la recherche portant sur la qualité des soins. Privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE depuis 1997, il est nommé simultanément en 2007 professeur associé au Département d’anesthésiologie, pharmacologie et soins intensifs de la Faculté de médecine et médecin-chef du Service des urgences des HUG. François Sarasin a également contribué au développement de l’enseignement de la médecine d’urgence en tant que discipline dès le niveau pré-gradué. Il est promu à la fonction de professeur ordinaire au Département d’anesthésiologie, pharmacologie et soins intensifs en novembre 2018.

 Scheiermann_ppt.png  

Christoph Scheiermann effectue des études de biochimie à Berlin. Après son diplôme, il rejoint l’Imperial College de Londres, où il obtient un PhD, puis la Mount Sinai School of Medicine et l’Albert Einstein College of Medicine à New York, dans le cadre un séjour post-doctoral. En 2013, il crée son groupe de recherche à l’Université Ludwig Maximilian de Munich. Il arrive à Genève en septembre 2018, date à laquelle il est nommé professeur associé au Département de pathologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Christoph Scheiermann étudie les schémas de migration des leucocytes en utilisant diverses techniques de microscopie intravitale dans différents tissus. Plus précisément, il se concentre sur la manière dont les influences neuronales régulent la migration circadienne des leucocytes vers les tissus, les facteurs qui contrôlent ces rythmes, et s'ils peuvent être modifiés par des interventions chirurgicales, pharmacologiques ou génétiques. Ses travaux permettent de mieux connaître la régulation systémique du trafic de leucocytes et visent à proposer, à terme, de possibles interventions thérapeutiques basées sur la période de la journée, c’est-à-dire chronothérapeutiques, dans les maladies inflammatoires et le cancer.

 Schwitzgebel_ppt.png  

Valérie Schwitzgebel effectue ses études de médecine à Fribourg et à Berne, complétées par une spécialisation en pédiatrie (FMH en 1996). Elle se forme ensuite dans le domaine de l’endocrinologie et de la diabétologie pédiatriques à Genève et à l’Université de San Francisco, où elle entreprend des recherches sur le développement du pancréas et sur le diabète. De retour en Suisse, elle rejoint les HUG et prend, en 2006, la responsabilité de l’unité d’endocrinologie et diabétologie pédiatriques. Elle poursuit ses recherches sur le diabète monogénique tout en continuant à assurer le suivi clinique de jeunes diabétiques ainsi que d’enfants et d’adolescents présentant des pathologies hormonales. Elle est également, depuis 2013, la présidente de la Société suisse d’endocrinologie et diabétologie pédiatriques, et codirige, depuis 2015, le Centre facultaire du diabète. Nommée professeure assistante au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2015, elle est titularisée à la fonction de professeure associée en octobre 2018.

 Senn_ppt.png  

Pascal Senn effectue ses études de médecine aux universités de Fribourg et de Berne et obtient un doctorat en 1997. Il se spécialise en oto-rhyno-laryngologie à Berne et à Munich, et obtient un titre de spécialiste ORL en 2004, complété en 2008 par une sous-spécialisation en chirurgie cervico-faciale. Après une formation de recherche sur les cellules souches de l’oreille interne aux universités de Harvard et Stanford, aux États-Unis, il rejoint l’Inselspital de Berne en 2007, et y devient le responsable du Service des implants cochléaires en 2008. Il est nommé privat-docent de la Faculté de Berne en 2013. Dès 2014, Pascal Senn est médecin-adjoint agrégé aux HUG, responsable de la chirurgie de l’oreille, de l’implantation cochléaire et de l’audiologie, service dont il devient le médecin-chef en 2018. Il est également médecin-responsable du Centre universitaire romand d’implants cochléaires. En parallèle à son activité clinique, il mène des recherches sur l’amélioration des modalités thérapeutiques de la surdité, et travaille, au sein d’un consortium de chercheurs européens, au développement d’une neuroprothèse auditive alliant cellules souches et nanotechnologies. Professeur assistant au Département des neurosciences cliniques de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2016, il est nommé professeur associé en octobre 2018.

 Tamburini_ppt.png  

Jérôme Tamburini effectue ses études de médecine à Paris (Université Paris Descartes) et se spécialise en hématologie clinique. Titulaire d’un master en génétique, d’un doctorat en médecine et d’un PhD, il est nommé chef de clinique – assistant à l’Hôpital Cochin (Paris) en 2009, puis Maître de conférences – Praticien hospitalier en 2012. Lauréat d’une prestigieuse bourse Fulbright, il effectue en 2013 - 2014 un stage postdoctoral en tant que chercheur invité au Dana-Farber Cancer Institute (Boston). Après son retour, il est nommé en 2016 Professeur des Universités - Praticien hospitalier (Université Paris Descartes - Hôpital Cochin). Très actif tant en recherche fondamentale que translationnelle dans le domaine de l’onco-hématologie, ses travaux portent sur l’étude des mécanismes physiopathologiques et le développement de nouvelles approches thérapeutiques dans les leucémies aiguës myéloïdes. Il s’intéresse en particulier aux corrélations génotype - phénotype pour les gènes FLT3 et RAS, ainsi qu’au métabolisme de ces cellules leucémiques, notamment en fonction du niveau énergétique cellulaire contrôlé par la kinase AMPK. Arrivé à Genève en août 2018, il rejoint le Centre de recherche translationnelle en onco-hématologie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en tant que professeur associé, et le service d’oncologie des HUG en tant que médecin hospitalo-universitaire.

 Tapparel_ppt.png  

Caroline Tapparel obtient son doctorat en virologie moléculaire en 1998 à Genève. Après une formation post-doctorale en génétique humaine et en bactériologie, elle met en place en 2005 un groupe de recherche sur les rhinovirus et entérovirus au sein du Département facultaire de médecine interne des spécialités et du laboratoire de virologie des HUG. Ses recherches, soutenues par le FNS depuis 2010, ont pour but d’étudier les mécanismes à l’origine de la diversité génétique et phénotypique des rhinovirus et entérovirus, deux importants pathogènes humains. Elle est également activement impliquée dans l’enseignement de la virologie aux étudiants de pharmacie et de médecine. Nommée privat-docent en avril 2014, Caroline Tapparel obtient la même année une bourse de professeure boursière de la Fondation de famille Sandoz-Monique de Meuron. En 2014, elle est nommée professeure assistante au Département de microbiologie et médecine moléculaire, avec une affiliation au Département de médecine interne des spécialités de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Elle est titularisée à la fonction de professeure associée en septembre 2018.

 Terraz_ppt.png  

Sylvain Terraz obtient un diplôme de médecin en 1996 à l’Université de Lausanne, suivi d’un doctorat en 2000. Il se spécialise en radiologie à l’Hôpital de Sion et aux HUG, et obtient un titre FMH de spécialiste en radiologie en 2004. Par la suite, il entreprend une formation approfondie en radiologie abdominale et en radiologie interventionnelle; cette dernière est certifiée par le European Board of Interventional Radiology. Il est depuis 2009 responsable de l’Unité de radiologie abdominale et interventionnelle, au sein du Service de radiologie des HUG. Il assure par ailleurs un enseignement pré- et post-gradué important, et ses qualités didactiques lui ont valu plusieurs distinctions, dont l’une attribuée en 2008 par la Société américaine de radiologie. Ses travaux de recherche, soutenus entre autres par le FNS, s’articulent autour du traitement minimalement invasif des tumeurs hépatiques. Nommé professeur assistant au Département de radiologie et informatique médicale en 2016, il est titularisé à la fonction de professeur associé en octobre 2018.

 Toso_ppt.png  

Christian Toso effectue ses études de médecine à Genève, qu’il complète par une formation en chirurgie générale et un titre de spécialiste en 2002. Il se spécialise ensuite en chirurgie du foie et du pancréas et en transplantation à l’Université de l’Alberta à Edmonton, Canada. Il y obtient également un PhD, en poursuivant des recherches dans les domaines de la transplantation d’îlots de Langerhans et de la transplantation hépatique, et y accède à la fonction d’Assistant Professor. De retour en Suisse, il devient médecin-adjoint agrégé en chirurgie viscérale et transplantation au sein du Département de chirurgie des HUG, où ses compétences cliniques se concentrent sur la chirurgie hépatobiliaire et pancréatique, ainsi qu’en chirurgie de la transplantation. Sur le plan de la recherche, il travaille essentiellement sur la chirurgie hépatobiliaire et l’immunothérapie, sous des aspects tant cliniques que fondamentaux. Il est également très actif dans l’enseignement pré- et post-gradué, et a été responsable de l’AMC de chirurgie jusqu’en 2018. Lauréat d’une bourse professorale du FNS, il devient en 2013 professeur assistant au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’UNIGE. En octobre 2018, il est nommé professeur ordinaire et médecin-chef du Service de chirurgie viscérale des HUG.

 Vutskits_ppt.png  

Laszlo Vutskits effectue ses études de médecine à Budapest, qu’il complète par un PhD de la Faculté des sciences de l’UNIGE et par un titre de spécialiste en anesthésiologie et réanimation obtenu en 2005. Aux HUG depuis 2000, il est actuellement responsable de l’Unité d’anesthésie pédiatrique. Ses recherches portent sur les effets des agents anesthésiques sur le développement cérébral et la plasticité synaptique; il a d’ailleurs récemment obtenu une bourse des National Institutes of Health des États-Unis pour poursuivre ses recherches dans ce domaine. Il vise également à étudier l’utilisation de méthodes alternatives d’anesthésie afin de limiter les effets indésirables sur le cerveau. Nommé privat-docent en 2008, puis professeur assistant au Département d’anesthésiologie, pharmacologie et soins intensifs de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2015, il est titularisé à la fonction de professeur associé en juin 2018.

 Walder_ppt.png  

Bernhard Walder obtient son diplôme de médecin à Berne en 1985, complété par des spécialisations en anesthésiologie (FMH en 1994) et en médecine intensive (FMH en 1997). Il rejoint les HUG en 1991. Médecin-adjoint agrégé au Service d’anesthésiologie depuis 2004, il y est responsable de l’Unité de soins péri-interventionnels. Nommé privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2003, puis professeur assistant au Département d’anesthésiologie, pharmacologie et soins intensifs en 2014, il est titularisé à la fonction de professeur associé en juin 2018. Ses travaux de recherche portent sur les aspects qualitatifs de la médecine péri-opératoire et sur les aspects épidémiologiques du traumatisme crânien cérébral sévère. Bernhard Walder dirige par ailleurs le réseau scientifique Patient-relevant Endpoints after Brain Injury from Traumatic Accidents (PEBITA). Il est également rédacteur en chef adjoint du European Journal of Anaesthesiology.

 Wolff_ppt.png

Hans Wolff effectue ses études de médecine à Genève et à Marburg en Allemagne, où il obtient un doctorat en 1992. Il complète sa formation par un titre de spécialiste en médecine interne (1998), un Master en santé publique (2004) et un micro-MBA (2009). En 2012, sa thèse d’habilitation au titre de privat-docent obtient le prix Bizot de la Faculté de médecine. Ses activités d’enseignement et de recherche dans le domaine de l’épidémiologie sociale concernent la santé des populations vulnérables, en particulier des personnes en détention, et de manière générale l’éthique et les droits humains en lien avec la détention. Il a publié le livre «Vulnérabilités, équité et santé» avec P. Bodenmann et Y. Jackson et co-dirige le CAS « Santé en milieu pénitentiaire» à la Faculté de médecine. Hans Wolff est médecin-chef du Service de médecine pénitentiaire des HUG et membre de la Commission centrale d’éthique de l’Académie suisse des sciences médicales. En reconnaissance de son engagement aux niveaux national et international, le Parlement suisse le nomme en 2013 représentant de la Suisse auprès du Comité européen pour la prévention de la torture du Conseil de l’Europe. Nommé professeur assistant au Département de santé et médecine communautaires de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2014, il est titularisé à la fonction de professeur associé en juin 2018.

 Zender_ppt.png

Hervé Zender fait ses études à Genève où il obtient un diplôme de médecin en 1987 puis un doctorat en 1989. Il effectue sa formation en médecine interne et en médecine intensive aux HUG, à l'Hôpital de La Chaux-de-Fonds, ainsi qu'à l'Hôpital Henri Mondor de Créteil. En 1998, il devient médecin-cadre dans les hôpitaux du canton de Neuchâtel. Depuis 2006, il est médecin consultant dans le Service des soins intensifs des HUG et, depuis 2014, il est chargé d'enseignement à la Faculté de médecine de l’UNIGE. Hormis son activité clinique, il est actif dans l'enseignement auprès des étudiants en médecine, des médecins en formation post-graduée et auprès des infirmiers/infirmières se formant aux soins intensifs. Il participe à divers travaux de recherche clinique, essentiellement en lien avec la médecine intensive. Il est nommé professeur titulaire au Département d’anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences de la Faculté de médecine de l’UNIGE en avril 2019.