Les grands auditoires de la Faculté de médecine

En 2017, les grands auditoires de la Faculté de médecine ont été renommés afin d'honorer les grandes personnalités qui ont marqué la médecine à Genève:

Auditoire de pédiatrie Fred Bamatter (1899-1988)

Auditoire de pédiatrie, Hôpital des enfants HUG

Professeur de l’Université de Genève, il a dirigé la clinique de pédiatrie et a été le pionnier d’une médecine spécifiquement dédiée aux nouveau-nés et nourrissons.

Auditoire Paul Boymond (1911‐1989)

B02.2226 (88 places)
Professeur de pharmacie galénique à l’Universitéde Genève et pharmacien‐chef de l’Hôpital Cantonal de 1944 à 1976. Figure marquante de notre institution hospitalo‐universitaire, il a été un trait d’union entre les facultés de médecine et des sciences.

Auditoire Marguerite Champendal (1870‐1928)

anciennement B400 (400 places)
Première Genevoise reçue docteure en médecine en 1900, elle a pratiqué dans les quartiers populaires de Genève. Elle a fondé la «Goutte de Lait», centre de distribution de lait pasteurisé pour nourrissons, ainsi que l'école de soins infirmiers Le Bon Secours (1905).

Auditoire Adolphe Franceschetti (1896‐1968)

anciennement C150 (150 places)
Professeur de l’Université de Genève et Directeur de la clinique ophtalmologique de 1933 à 1966, il s’est intéressé aux maladies génétiques et a décrit en 1949 la dysostose mandibulo-faciale, ou «Syndrome de Franceschetti».

Auditoire Alex‐F. Müller (1921‐2006)

anciennement A250 (250 places)
Professeur de l’Université de Genève, il a occupé la chaire de physiopathologie clinique avant de devenir directeur de la clinique médicale. Il a marqué de son empreinte charismatique le Département de médecine qu’il a dirigé pendant plus de vingt ans.

Auditoire Albert Renold (1923‐1988)

B01.2426. (190 places)
Professeur de l’Université de Genève et directeur de l’Institut de biochimie clinique, il a fait oeuvre de pionnier dans la recherche sur le diabète à Genève et dans le monde.

Auditoire Jacques‐Louis Reverdin (1842‐1929)

B02.2526 (88 places)
Après des études de médecine à Paris, il a été professeur de l’Université de Genève et a enseigné la pathologie. Il a développé des techniques révolutionnaires de greffe de peau et de suture révolutionnaires. Il a fondé la Revue médicale de la Suisse romande.