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Anais Bourgeat

Doctorante

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Anaïs Bourgeat est doctorante en histoire moderne à l’Université de Genève (iEH2-Institut Éthique Histoire Humanités) en cotutelle avec l’Université Lyon 2 (LARHRA-Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes). Sa thèse qui s’intitule « Observer les troubles de l’esprit. Les possessions démoniaques au XVIIe siècle en France, entre médecine et religion » s’inscrit dans un projet FNS (2021-2025) et est réalisée sous la direction d’Andrea Carlino (iEH2) ainsi que sous la codirection de Monica Martinat et Elisa Andretta (LARHRA).

Son travail de thèse, qui a débuté en décembre 2021, s’appuie sur l’étude des différentes affaires de possessions démoniaques qui ont marqué la France au XVIIe siècle, ainsi que sur l’expertise médicale des médecins de cette période qui ont progressivement sortie le phénomène de possession du champ du religieux pour l’inclure dans le champ du médical et donc, du pathologique.
En alliant l’histoire des religions et l’histoire de la médecine, ce travail de thèse a pour objectif de proposer de nouvelles perspectives de recherches à l’histoire des possessions et par conséquent, d’interroger la définition de possession à l’époque moderne.

Anaïs est diplômée d’un Master d’Histoire Moderne de l’Université Lyon 2 (2018-2020). Son mémoire de master s’intitule « Une ouvrière savante à Lyon ? Mademoiselle Grand, dévideuse et « arboriste-chimiste » de 1738 à 1760 » et a été réalisé sous la direction d’Elisa Andretta. Ce travail de recherche portait sur l’étude d’un corpus d’archives laissé par une ouvrière et guérisseuse lyonnaise qui fût poursuivit par les autorités médicales de la ville pour avoir pratiqué illégalement la médecine.

 


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