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Une palette de mentions pour colorer son master

Santé globale et médecine humanitaire, recherche, éducation médicale: les étudiant-es en médecine humaine peuvent donner une orientation à leur master en médecine humaine dès le début de leurs études.

Numéro 44 - juin 2023

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© iStock

Le curriculum en médecine humaine vise à former de futur-es médecins selon les compétences professionnelles exigées par la Confédération. Cependant, le monde de la médecine est vaste et toutes et tous les étudiant-es n’ont pas les mêmes envies et les mêmes intérêts professionnels. «C’est pourquoi la Faculté offre, dès la 2e année de bachelor, la possibilité de «colorer» ses études avec une orientation particulière», explique Mathieu Nendaz, vice-doyen en charge de l’enseignement pré-gradué. «Ces différentes mentions permettent d’acquérir très tôt des compétences spécifiques qui permettent d’approfondir des concepts et de commencer à construire sa carrière.»

Première du genre, la mention en santé globale et médecine humanitaire a été délivrée à une centaines d’étudiant-es depuis 2014 particulièrement intéressé-es par cet aspect du métier de médecin. «Près de 10 ans après ces premières mentions, nous aimerions mener une enquête auprès de nos ancien-nes étudiant-es afin d’évaluer combien ont réellement poursuivi dans cette voie», précise François Chappuis, qui supervise cette mention.

Trois mentions, et peut-être bientôt quatre

Deux autres mentions ont plus récemment vu le jour. La mention recherche, suggérée par le doyen Cem Gabay, attire déjà près de 20% de la dernière volée. Elle vise à former les médecins-chercheurs et médecins-chercheuses de demain afin de mieux appréhender les questions de science fondamentale dans la pratique clinique — par exemple, quelles sont les transformations aux niveaux cellulaire et moléculaire qu’engendrent telle ou telle maladie — tout en conservant un rôle clinique important. La mention en éducation médicale, la dernière-née, s’adresse à celles et ceux qui envisagent développer leurs compétences pédagogiques dans la perspective de travailler comme professionnel-les dans les milieux de la santé, en tant clinicien-ne et enseignant-e/superviseur-se.

«Bien entendu, ces mentions ne modifient pas le diplôme de médecin qu’obtiennent nos étudiant-es et étudiants à l’issue de leurs études, mais permettent d’acquérir une expérience supplémentaire sur plusieurs années d'étude et certifiée comme annexe au diplôme de médecin», souligne Mathieu Nendaz. «Au vu de leur succès, nous réfléchissons à en créer une 4e, en médecine de premier recours.» Cette mention s’adressera à celles et ceux qui ont un intérêt particulier pour la médecine interne générale, notamment en cabinet.

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