Editorial de Camilla Bellone, Carmen Sandi et Philippe Conus
Chers collègues,
C’est avec une profonde tristesse que nous rédigeons l’éditorial de cette newsletter. Comme vous le savez certainement, Alexandre Dayer, directeur de Synapsy, est tragiquement décédé le 28 juin dernier. Sa disparition est une perte immense pour les neurosciences comme pour la communauté Synapsy.
Alexandre était à la fois un psychiatre exceptionnel et un scientifique passionné. Il était un véritable exemple pour les médecins qui souhaitent poursuivre une carrière entre clinique et recherche. En tant que clinicien, il essayait de soulager les souffrances de ses patients. En tant que scientifique, il développait des expériences pour tester de nouvelles idées. Grâce à sa rigueur scientifique et à son éternelle curiosité, Alexandre a contribué significativement à la compréhension des mécanismes cellulaires responsables de l’assemblage des circuits corticaux. De plus, il a joué un rôle majeur dans l’identification des gènes impliqués dans les maladies psychiatriques du développement.
Alexandre était un mentor réfléchi et passionné, ainsi qu’un collègue généreux et inspirant. Sa remarquable intelligence et son intégrité étaient un exemple pour tous ceux qui ont eu le privilège de travailler avec lui. Au cours des dernières années, il a consacré son temps et son énergie à la direction de Synapsy, assurant ainsi le succès du projet et de tous ses membres. Il était un leader qui ne se cachait pas derrière son autorité. La façon respectueuse dont il interagissait avec les autres, inspirait loyauté et confiance.
Sa façon d’accomplir les tâches avec intelligence, créativité, une immense générosité et beaucoup d’enthousiasme, continuera de nous guider lorsque nous mènerons nos recherches, encadrerons des étudiants et conduirons Synapsy vers de nouveaux horizons.
Pour nous tous, sa mort laisse un vide difficile à combler. Alexandre, tu nous manqueras chaque jour ! Nous te remercions pour ce que tu as donné à notre communauté.
–– Camilla Bellone, Carmen Sandi et Philippe Conus