Pathologie de l’imagination et de l’émotivité (1927) ^a 🔗

[p. 260] Il s’agit d’un recueil des principaux articles de Dupré sur la mythomanie, le puérilisme, les délires d’imagination, la théorie des constitutions, la constitution émotive, etc., auxquels on a joint quelques études sur la psychose hallucinatoire, la paralysie générale et les cénesthopathies. Les recherches sont trop [p. 261] connues pour être analysées ici. L’impression qui résulte de leur réunion est difficile à exprimer. Excellentes au point de vue de la pure description et du groupement des faits, ces pages sont pauvres en explications véritables. Dupré abuse des entités verbales. Il postule plus qu’il ne démontre l’existence des constitutions. L’existence des cénesthopathies suppose résolus tous les problèmes si bien posés par P. Janet et Ch. Blondel en ce qui concerne les sensations cénesthésiques. Le « dépôt ancestral » qui ferait de l’enfant un primitif (p. 6) est une hypothèse bien difficile à vérifier, au point de vue biologique.