Discours de clôture du directeur du Bureau international d’éducation. 12ᵉ Conférence internationale de l’instruction publique convoquée par l’Unesco et le BIE : procès-verbaux et recommandations (1949) a 🔗
M. Piaget tient à exprimer sa reconnaissance aux différentes délégations pour le travail accompli par la conférence. Ceux qui ont assisté aux conférences de l’instruction publique d’avant-guerre, ont sans doute constaté de grands changements. Les premières conférences groupaient à peine une trentaine de pays. À quoi est dû ce contraste ? Aux progrès techniques réalisés dans l’art des conférences internationales, aux progrès de l’éducation ou à un intérêt accru pour ce qui se passe dans le reste du monde ? Probablement à tous ces facteurs à la fois. Toutes ces circonstances ont abouti à des résultats très intéressants. De nombreux rapports ont été discutés et des recommandations ont pu être votées. Mais n’oublions pas que ces recommandations ne seront utiles que dans la mesure où les délégués contribueront à les mettre en pratique. Il remercie M. Carneiro, qui a su être un président admirable, plein d’intelligence et de tact, doué d’une patience infinie. Il remercie aussi les vice-présidents : M. Kabbany Bey, si plein de bon sens et de finesse, M. Weaver, dont l’énergie se dissimule sous un calme apparent, M. Barbag, qui est avant tout un homme d’action. Il remercie aussi les rapporteurs : MM. François, Nieto Caballero et Mlle McMurry pour le travail qu’ils ont accompli, M. Rosselló, qui est la cheville ouvrière du Bureau international d’éducation, Mme Auroi, qui s’est montré une secrétaire générale avisée et tout le personnel du Bureau. Il tient aussi à exprimer sa reconnaissance à l’Unesco et en particulier à son directeur général, M. Torres Bodet, qui a trouvé le temps de se rendre à Genève, à son sous-directeur général, M. Beeby, qui est resté plusieurs jours parmi nous, et à Mlle Luffman, dont il a apprécié le tact et le charme, en particulier dans le discours qu’elle vient de prononcer. Il voit dans ces faits une preuve de plus de la collaboration qui règne entre l’Unesco et le Bureau international d’éducation.