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 Communiqué de presse 

Le plan de développement 2003-2006 - De l'avenir de l'Université de Genève

Le plan de développement 2003-2006 de l'Université de Genève vient de paraître: il présente les projets d'intérêt commun de toute l'institution et les projets retenus pour chacune des subdivisions de l'Université. A ce titre, il constitue un nouvel instrument de planification stratégique. Il est évolutif sur quatre ans, actualisé chaque année et devrait permettre de mieux lier la démarche de planification au processus budgétaire. Synthétique, il assurera également l'articulation avec les autres instruments de la politique universitaire, en particulier avec la Convention d'objectifs et son plan financier quadriennal. Enfin, il a pour but de mieux valoriser les projets en cours à l'Université.

Le plan de développement 2003-2006 représente la nouvelle forme que l'Université de Genève a souhaité donner à son plan quadriennal. Son originalité réside avant tout dans sa présentation par objectifs, et non plus par facultés.

Reprenant la liste d'objectifs établis dans la convention avec l'Etat de Genève, actuellement à l'étude, ce plan en suit la structure et compte autant de chapitres: formation de base et approfondie; recherche; formation continue; services à la Cité et expertises; égalité des chances; coordination et coopération entre les hautes écoles; infrastructures; organisation et gestion. En élaborant et en discutant ces différentes problématiques, il a été possible de faire se rencontrer les besoins des subdivisions et la vision stratégique du rectorat.

L'élaboration du plan de développement s'est effectuée en deux temps. Tout d'abord, chaque faculté, institut, école ou centre a été invité à présenter, de manière détaillée et selon des directives précises, ses activités en cours de développement et ses projets nouveaux, ainsi que les successions professorales prévues pour les années 2003 à 2006. Des grilles ont permis à chaque entité de quantifier les dépenses nouvelles envisagées et de prévoir leur source: nouveau financement de l'Etat, financement tiers, réallocation. Dans un second temps, des entretiens ont été menés avec les responsables de chaque faculté, afin de mettre en évidence les particularités des nouveaux projets.

Parmi les priorités qui se dégagent de la situation actuelle, l'amélioration de l'encadrement peut être citée, mais aussi la réforme des moyens d'enseignement, le renforcement des collaborations interuniversitaires, la compétitivité de la recherche de pointe, le développement des services à la Cité, la restructuration de domaines comme les sciences de l'environnement ou l'architecture, sans compter le grand défi que représente la refonte complète des études suivant le processus de Bologne. Les autres buts visés par le plan comportent la mise en avant d'une véritable vision de l'Université et la valorisation des projets de l'institution, notamment vis-à-vis de la Cité.

Le plan de développement tient compte des différentes contraintes extérieures que sont les sources de financement, les exigences de plus en plus fortes venant de la Confédération, l'harmonisation légale avec les autres universités suisses et la concurrence internationale. Pour réaliser ces objectifs, il prévoit une nécessaire augmentation du budget de 8 millions de francs par an et sur 4 ans. Ainsi, l'Université demande une hausse de 2% des contributions cantonale et fédérale. Or, pour l'instant, l'avenir est incertain. Bien que la Confédération projette d'élever les subventions pour l'Université de Genève de 1,3 million en 2003, le projet actuel du budget ne prévoit pas d'augmentation, hormis l'adaptation des salaires et les prestations demandées par le Canton et la ville.

Malgré ces difficultés financières, l'Université de Genève a décidé de lancer la réalisation de la première tranche du plan de développement. Quant à la mise en œuvre de la réforme des études via le processus de Bologne, celle-ci devra faire l'objet d'un plan d'investissement spécifique.

Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter:
Charles-Antoine Courcoux, tél. 022 379 77 96, fax 022 379 77 29


Genève, le 9 octobre 2002