Première rencontre scientifique de Génomique sans frontières
Créer des possibilités concrètes de coopération entre spécialistes, établir des liens entre des initiatives lancées parallèlement en Suisse romande et en région Rhône-Alpes dans le domaine de la génomique, tels sont les objectifs de la première rencontre scientifique de coordination des pôles de recherche en génomique qui aura lieu les 24 et 25 juin prochains à l’Université de Genève. Initiée par le Pôle de recherche national Frontiers in Genetics, l’Université de Genève et la Génopole Rhône-Alpes, cette rencontre transfrontalière tentera de dégager des axes d’intérêts communs, tout en explorant les possibilités de collaborations futures. Si la majorité des séances de ces deux jours seront à caractère scientifique, les dimensions politiques et économiques seront néanmoins très fortes, puisque le Secrétaire d’Etat à la science, Charles Kleiber, fera une intervention en présence de personnalités comme la Conseillère d’Etat Martine Brunschwig Graf et le Directeur scientifique adjoint du CNRS, Daniel Tinet. Les régions lémanique et Rhône-Alpes disposent d’un des plus forts potentiels scientifiques sur le plan européen dans le domaine de la génomique, nouvelle branche des sciences qui sera l’une des clés pour la médecine et la pharmacologie de demain. Des deux côtés de la frontière, dans un périmètre de quelques deux cents kilomètres, la concentration d’entreprises de biotechnologies est exceptionnellement élevée. Or, les frontières nationales constituent encore aujourd’hui des obstacles à la coopération. Pour ces raisons, le Pôle de recherche national Frontiers in Genetics de l’Université de Genève et la Génopole Rhône-Alpes organisent les 24 et 25 juin prochains la première rencontre scientifique de coordination des pôles de recherche en génomique. Leur but est d’établir des liens entre les diverses initiatives lancées récemment en Suisse et en France, parmi lesquelles figurent le pôle d’excellence national de recherche sur le cancer (Cancer : from research to clinics, ISREC, Lausanne) et le Pôle de génomique fonctionnelle du projet ‘Sciences, Vie, Société’ (SVS) des Universités de Lausanne, Genève et de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Une occasion d’optimiser le potentiel scientifique, économique et industriel des deux régions lémanique et Rhône-Alpes en créant des possibilités de coopération, de coordination et de rencontre entre spécialistes du domaine. Plus de 100 participants sont déjà annoncés, parmi lesquels 40 Français. Au cours de cette rencontre, de nombreuses interventions et tables rondes de nature scientifique se succèderont dans des domaines où des collaborations et des intérêts communs sont d’ores et déjà identifiables: la bio-imagerie; la protéomique; la bioéthique ou encore la génétique expérimentale. Un accent particulier sera mis sur les plates-formes technologiques que chacune des initiatives susmentionnées est en train de mettre en place. Par ailleurs, l’élaboration d’une interface efficace entre ce domaine prometteur de la recherche et le secteur privé devra être discutée. Une séance sera également dédiée aux efforts communs à fournir dans les sciences humaines. En effet, les problèmes d’éthique sont indissociables des recherches menées sur le patrimoine génétique du monde vivant et les universités sont interpellées à ce sujet par la société. Enfin, une partie de cette rencontre "sans frontières" touchera d’autres aspects politiques, que ce soit en ce qui concerne la mise en œuvre de telles coordinations ou les attentes et contributions du secteur industriel par rapport à ce nouveau domaine de recherche. A ce titre, divers acteurs scientifiques, politiques et économiques impliqués seront présents, parmi lesquels la Conseillère d’Etat chargée du Département de l’instruction publique Martine Brunschwig Graf, le Directeur du Département des Sciences de la Vie du CNRS, le prof. Daniel Tinet, le recteur de l’Université de Genève, le prof. Maurice Bourquin ainsi que ses homologues des universités de Rhône-Alpes. Le Secrétaire d’Etat à la science, Charles Kleiber, fera une intervention en fin de première journée sur la direction à donner à la coordination transfrontalière. Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter:
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