L'UNIVERSITE DE GENEVE FACE A L'"AFFAIRE RYLANDER"
Taxée d'indifférence et de passivité
par un article de la presse locale dans ce qu'il est convenu aujourd'hui
d'appeler "l'affaire Rylander", l'Université de Genève
s'inscrit en faux contre cette version des faits et souhaite faire le
point sur l'état de la situation. Lors des premières déclarations des associations anti-tabac en mars 2001, l'Université de Genève a lancé une enquête interne pour établir l'existence de liens entre l'industrie du tabac et certains chercheurs. Les conclusions du rapport du rectorat paru le 6 novembre 2001 critiquaient alors le manque de rigueur méthodologique et scientifique dont l'ancien collaborateur de l'Université, le prof. Rylander, avait fait preuve dans certaines de ses recherches, sans toutefois aboutir à la preuve de la fraude. L'Université ne s'est toutefois pas arrêtée là. Le Rectorat a mis en oeuvre les mesures qui s'imposaient:
Suite aux éléments mis en avant dans le cadre du procès en cours, l'Université de Genève a demandé en septembre 2002 à sa Faculté de médecine d'étudier les faits nouveaux apparus. Celle-ci a alors mandaté le prof. Timothy Harding, directeur de l'Institut universitaire de médecine légale et président de la commission d'éthique de la recherche de la Faculté de médecine, afin qu'il les analyse. A la lumière des documents actuellement soumis à la justice et de différents témoignages, il semblerait que le prof. Rylander n'ait pas fait connaître de manière appropriée ses liens avec l'industrie du tabac, dissimulant sa fonction de consultant pour la société Philip Morris. Le rapport du prof. Harding devrait être remis au rectorat début novembre. Une fois les conclusions internes et celles de la justice connues, l'Université prendra les dispositions complémentaires qui s'imposeront. Le cas échéant, elle pourrait réexaminer les résultats scientifiques concernés. Pour des plus amples informations, vous pouvez contacter
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