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 Communiqué de presse 

Quand innovation rime avec valorisation - une nouvelle spin-off prometteuse issue de l'Université de Genève et de l'EPFL: Suriasis

Après Athelas en novembre de l'an passé, c'est la compagnie Suriasis qui signe aujourd'hui un accord de licence avec l'Université de Genève et l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Celui-ci porte sur deux brevets touchant au traitement de surface d'implants médicaux, une technique révolutionnaire qui permet d'accélérer l'adhésion des implants dentaires notamment. Cette nouvelle valorisation est à mettre au compte d'Unitec, le bureau de transfert de technologie et compétence de l'Université et du Service des relations industrielles de l'EPFL (SRI). En outre, l'avenir de l'innovation genevoise est assuré avec l'attribution à des étudiants de l'Université, ce mois, de 5 des 16 prix NETS. Une proportion inégalée dans les hautes écoles suisses. Enfin, Unitec témoigne d'une grande vitalité puisque son bilan 2002 indique une hausse de 144% du nombre d'inventions valorisées et une augmentation de 63% de la quantité de brevets suivis. Autant de signes engageants pour l'Université et sa région dont les principales forces restent l'innovation et la création.

La compagnie Suriasis SA, dirigée par Björn-Owe Aronsson, ancien chercheur du groupe du Professeur Pierre Descouts de l'Université de Genève, vient de finaliser l'octroi d'une licence d'exploitation sur deux brevets détenus par l'Université et l'EPFL. C'est Unitec, le bureau de transfert de technologie et de compétences de l'Université en collaboration avec le Service des relations industrielles de l'EPFL, qui a fait office de point de contact pour la valorisation de ces brevets portant sur le traitement chimique d'implants. La nouvelle spin-off, installée à la Fongit (Fondation genevoise pour l'innovation technologique) à Plan-les-Ouates, entend devenir une entreprise de pointe dans le domaine des implants dentaires, orthopédiques et médicaux. A ce titre, elle se profile comme un des fournisseurs mondiaux de traitements de surfaces qui améliorent l'adhésion de la partie métallique de l'implant sur l'os.

Comme pour Athelas l'an dernier, l'Université devient actionnaire de Suriasis SA. Ainsi, elle n'hypothèque pas les chances de réussite de la start-up en la privant de ses liquidités au moment où elle en a le plus besoin. Une manière, pour l'Université, de témoigner des risques qu'elle est prête à prendre avec des sociétés qui débutent et de la confiance qu'elle investit dans les brevets valorisés.

L'innovation récompensée

A cette heureuse nouvelle s'ajoute le programme NETS (New entrepreneurs in technology and science), de la Fondation Gebert Rüf, qui vient de remettre 5 prix sur 16 à de jeunes chercheurs de l'Université de Genève. Une proportion de récompenses attribuées flatteuse pour l'Université, puisqu'elle est la plus élevée des hautes écoles helvétiques. L'objectif des prix NETS est d'encourager les projets innovants dans les domaines des sciences et de la technologie. Les 5 lauréats genevois sont deux femmes et trois hommes issus de la biochimie médicale, de la médecine reproductive, du multimédia, de l'informatique et de la biologie. Autant de nouveaux talents diversifiés qui constitueront l'avenir de l'excellente dynamique d'innovation qui anime l'Université.

Un bilan confiant

Enfin, Unitec publie ces jours les chiffres de son Bilan d'activités 2002. Si les résultats ne couvrent pas l'ensemble des inventions universitaires genevoises - les chercheurs n'ont pas d'obligation de faire appel aux services d'Unitec - ils donnent toutefois une idée assez précise de la bonne santé générale de l'innovation et de la valorisation dans la haute école. Parmi les indicateurs les plus remarquables, des hausses de 144% du nombre d'inventions valorisées et de 63% de la quantité de brevets suivis peuvent être cités. Ce dernier chiffre conséquent s'explique notamment par le fait que, depuis cette année, Unitec ne suit plus que les nouveaux brevets, mais s'attelle également à la recherche et au suivi des brevets qui ont précédé la création du bureau.

Quant à la croissance des inventions annoncées, elle se poursuit avec en 2002 une trentaine de nouveaux cas soumis à Unitec par les chercheurs. Parmi les inventions proposées, 15 ont fait l'objet en 2002 d'un dépôt de brevet, soit un peu plus de la moitié des annonces soumises cette même année. Ce rapport élevé atteste de la qualité des innovations produites à l'Université de Genève et de l'effort fourni par Unitec pour valoriser la matière grise de l'institution.

Bilan d'activité Unitec 2002

Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter:
Laurent Miéville, Unitec, au tél. 022 379 73 69 ou
Björn-Owe Aronsson, Suriasis, au tél. 022 884 83 45


Genève, le 30 avril 2003