Nouvel essor pour l’Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne
(EPGL)
150 collaborateurs, 350 étudiants, plus de 80 doctorants, 6000 m2 de surfaces, cinq unités de recherche et d’enseignement, notamment en chimie thérapeutique, pharmacologie et pharmacogénomique, un partenariat avec la pharmacie hospitalière et communautaire, telles sont certaines des caractéristiques qui font de l’Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne (EPGL) un des plus grands centres d’étude et de recherche en sciences pharmaceutiques d’Europe. Afin de marquer son nouvel essor et de mieux faire connaître sa recherche ainsi que les personnes qui la font, l’EPGL organise une journée scientifique le vendredi 4 mars prochain. Cet événement sera marqué par des conférences de haut niveau, telles que celle du prof. Kurt Hostettmann portant sur les plantes médicinales dans l’art et l’histoire ou celle de la Dr. Corinne Charles sur la pharmacie et les pharmaciens en Suisse romande aux XVe et XVIe siècles. Mais, au-delà de ces interventions, cette journée constitue surtout une rencontre nationale et internationale, organisée à l’UniGe, entre les différents acteurs du monde des sciences pharmaceutiques, que ce soit les industries, les officines, les hôpitaux ou les universités. Le propre des universités est d'évoluer et les Ecoles de pharmacie ne font, à cet égard, pas exception. Ainsi, les Sections de pharmacie des Universités de Lausanne et de Genève viennent d’achever leur regroupement pour donner naissance à l’Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne (EPGL) située sur le site de l’UniGe, au bord de l’Arve. Seule de son type en Suisse occidentale, forte d’une masse critique considérable et de synergies nouvelles pour l'enseignement et la recherche en sciences pharmaceutiques, l’EPGL - cofinancée par les cantons de Vaud et de Genève et dotée d'un conseil de surveillance paritaire - garantit non seulement une utilisation optimale des ressources allouées, mais se positionne également comme l’une des plus importantes écoles au niveau européen en termes d’enseignement mais aussi de recherche. A ce titre, certaines de ses caractéristiques en attestent d’ailleurs avec évidence : 150 collaborateurs, 350 étudiants, plus de 80 doctorants, 6000 m2 de surfaces, cinq unités de recherche et d’enseignement (analyse pharmaceutique, pharmacie galénique et biopharmacie, pharmacognosie et phytochimie, pharmacologie et pharmacogénomique), ainsi qu’un partenariat avec la pharmacie hospitalière et communautaire. Une école à résonance internationale Du point de vue de la recherche, l’EPGL compte environ une quinzaine de groupes qui développent des axes aussi novateurs qu’ambitieux. Citons parmi eux le groupe de pharmacochimie, dirigé par le prof. Pierre-Alain Carrupt, qui développe des méthodes expérimentales et théoriques originales capables de quantifier les interactions d'un médicament avec ses partenaires biologiques tels que cible thérapeutique ou membrane biologique. Destinées à accélérer la découverte de composés chimiques d'intérêt thérapeutique et à optimiser l'efficacité, la sélectivité et la sécurité des candidats médicaments retenus, ces recherches sont actuellement focalisées sur certaines maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson. En outre, le groupe de biochimie pharmaceutique du prof. Leonardo Scapozza est dédié au développement de nouvelles stratégies et principes actifs pour traiter le cancer et la malaria en s’appuyant sur une meilleure compréhension des interactions médicament-protéine cible. Quant à l’équipe de pharmacognosie et phytochimie dirigée par le prof. Kurt Hostettmann, son activité de recherche porte sur la découverte de nouveaux composés naturels à des fins thérapeutiques, issus de plantes, notamment pour lutter contre des maladies liées au vieillissement et des maladies parasitaires tropicales négligées. Le groupe effectue des recherches sur des plantes de provenance très diverse et bénéficie d'une infrastructure importante qui lui permet d'effectuer différents tests d'activités biologiques pour dépister de nouveaux principes dans les extraits végétaux bruts. Enfin, signalons encore le groupe dirigé par le Dr. Olivier Jordan qui travaille sur le développement de biomatériaux à applications médicales. Ces matériaux biocompatibles injectables sont destinés au traitement de tumeurs ou de pathologies vasculaires. Autant de perspectives d’investigation variées
et de chercheurs talentueux réunis en un seul endroit et qui font
de l’EPGL la meilleure représentante suisse de la recherche
en sciences pharmaceutiques en Europe.
Pour de plus amples informations, n’hésitez
pas à contacter:
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