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 Communiqué de presse 

Création d’un professorat de recherche en endocrinologie de la reproduction

Les Universités de Genève et de Lausanne ont pour objectif de créer un pôle d’excellence dans la recherche en endocrinologie de la reproduction dans l’arc lémanique

Au cours d’une manifestation qui s’est déroulée aujourd’hui à Genève, l’Université de Lausanne (UNIL), le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (Hospices/CHUV), l’Université de Genève (UNIGE) et Serono ont annoncé la création d’un nouveau professorat de recherche en endocrinologie de la reproduction. L’objectif de ce poste professoral commun est de mettre en place, dans la région de l’arc lémanique, un centre d’excellence, destiné à contribuer à l’enseignement et à l’avancement de la recherche dans ce domaine.

Prévu pour une durée initiale de cinq ans, ce poste est rattaché au Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Métabolisme du Département de Médecine à Lausanne ainsi qu’à la Division correspondante à Genève. Le Professeur François Pralong, qui a été nommé pour ce professorat commun, partagera son temps entre les deux universités où il se consacrera à l’enseignement et à la recherche.

Dans le cadre de ce professorat, le groupe du Professeur François Pralong centrera ses recherches sur l'hypothalamus, une partie du cerveau archaïque dirigeant en parallèle la prise alimentaire, une activité vitale pour l'individu, ainsi que la fonction reproductrice, essentielle à la survie de l'espèce toute entière. Ces deux fonctions sont intimement liées, puisque l'être humain doit disposer de réserves d'énergie suffisantes pour que les hormones de la reproduction soient activées. C'est ainsi que les adolescent(e)s souffrant de malnutrition ou d'anorexie mentale ne font pas de puberté. L'hypothalamus est le siège des mécanismes permettant d'activer ou de bloquer la puberté en fonction de l'état nutritionnel d'un individu. «Notre objectif est d'identifier et de définir ces mécanismes qui, en cas de dysfonctionnement, peuvent aboutir à des troubles de la sécrétion des hormones de la reproduction. Ces recherches devraient contribuer à l'identification de nouvelles cibles de traitement des troubles de la prise alimentaire et des perturbations de la fonction reproductrice associées», a expliqué le Professeur Pralong.

Serono, l’un des leaders mondiaux de la biotechnologie dont le siège est basé à Genève, subventionne ce professorat à hauteur d’un million de francs suisses. «Leader mondial dans le domaine de la médecine de la reproduction et proposant des traitements en endocrinologie, Serono a pour vocation de mettre les meilleurs produits et les meilleurs services à disposition des patients», a déclaré François Naef, Directeur Général de Serono International SA. «Collaborant déjà de façon importante avec les milieux universitaires du monde entier, Serono soutient avec d’autant plus d’enthousiasme les universités et la communauté médicale locales, pour faire progresser la recherche et améliorer les traitements dans le domaine de l’endocrinologie de la reproduction».

Pour les Universités de Genève et de Lausanne, la mise sur pied de ce professorat de recherche en endocrinologie de la reproduction constitue une formidable opportunité de collaborer par la mise en commun de compétences rares et complémentaires. En phase avec les enjeux de notre époque, elle témoigne de la capacité de ces institutions à s’ouvrir toujours plus à ce type de partenariat pour favoriser les progrès scientifiques dont ils sont porteurs.

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Genève, le 8 mars 2005