Le trident de Neptune - Les astronomes des Universités de Genève et de Berne collaborent à la découverte d’un nouveau système solaire
Les astronomes de l’Observatoire de l’Université de Genève (UNIGE) viennent de découvrir un nouveau système solaire composé de trois planètes de taille «Neptune», c’est-à-dire faisant près de 17 fois la masse de la Terre. Pour le prof. Michel Mayor et son équipe, cette nouvelle relèverait presque du lieu commun, si les caractéristiques de ce système surnommé «Le trident de Neptune» n'en faisaient pas, parmi tous les systèmes découverts jusqu'à présent, celui qui ressemble le plus à notre système solaire. En effet, les modèles de formation de ce système calculés par les astrophysiciens de l'équipe du prof. Willy Benz, de l'Université de Berne (UNIBE), démontrent que deux des planètes sont principalement rocheuses et non pas gazeuses, comme dans la majorité des autres planètes extrasolaires. Publiés dans la revue Nature de ce jour, ces résultats marquent une nouvelle étape dans la quête de planètes extrasolaires lancée à l’UNIGE, il y a de cela dix ans. Depuis quelques années, il n’est pas un mois qui passe sans que des découvertes ne se fassent dans le domaine des planètes extrasolaires et ne révèlent quelques nouvelles facettes de ces «autres mondes». Au cours des onze dernières années, plus de 180 planètes ont été détectées autour d’étoiles similaires à notre Soleil. La moitié de ces découvertes sont à porter au crédit des astronomes de l’UNIGE. Trois planètes «Neptune» Baptisé «Le trident de Neptune» par les scientifiques, ce système offre en outre une autre particularité: le satellite Spitzer de la Nasa a en effet révélé une forte émission infrarouge, attribuée à un anneau d’astéroïdes dont les collisions produisent de petits grains de silicates cristallins dont le diamètre est de l’ordre du micron. Une collaboration nationale et internationale Des spécialistes de France et du Portugal ont, quant à eux, exploré l’évolution dynamique de ce système, cherchant à déterminer plus précisément la zone où pouvaient se situer les astéroïdes. Au final, l’étude complète du «Trident de Neptune» aura sollicité le travail de 14 chercheurs au sein de 8 instituts européens. Mais cette investigation devrait se poursuivre, compte tenu des propriétés très intéressantes que ce système recèle. Perspectives d’avenir Pour obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter
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