Depuis le 1er septembre 2006, l’Université de Genève (UNIGE) est dirigée par une équipe nouvelle, composée de personnalités ayant toutes fait leurs preuves dans le domaine de la gestion académique aussi bien que dans celui de la recherche scientifique. Avec le prof. Jacques Weber à sa tête, ce Rectorat entend piloter l’UNIGE conformément à l’esprit voulu par le Conseil d’Etat genevois. A ce titre, son travail s’articulera plus particulièrement autour de trois missions essentielles: assurer la continuité des projets engagés, veiller à la gestion efficace de l’institution et restaurer la confiance entre l’Université et la cité. L’équipe s’engage ainsi à œuvrer avec efficacité et transparence jusqu’au terme de son mandat, le 14 juillet 2007.

Une nouvelle équipe rectorale vient de prendre les rênes de l’UNIGE. Que ce soit en qualité de doyen, de doyenne, de vice-doyen ou de vice-recteur, ses membres ont tous la particularité d’avoir déjà fait leurs preuves sur le plan de la gestion académique. Menée par le recteur Jacques Weber, cette équipe est constituée de la vice-rectrice Anik de Ribaupierre, des vice-recteurs Charles Bader et Jean Kellerhals, ainsi que de Jean-Louis Carpentier et Robert Roth, tous deux doyens-délégués membres du rectorat. En conformité avec les attentes formulées par le Conseil d’Etat le 26 juillet dernier, cette nouvelle équipe entend s’atteler principalement à trois missions.

Garantir la continuité dans l’excellence
Le Rectorat hérite d’une université dont la qualité des prestations, tant dans l’enseignement que dans la recherche, est internationalement reconnue. On citera pour l’exemple son récent classement par le magazine américain Newsweek en troisième position des universités européennes, derrière Cambridge et Oxford. De ce point de vue, la première des missions du nouveau Rectorat est de maintenir l’excellence, en veillant particulièrement à ce que chaque franc investi dans l’institution le soit dans ce sens.

Il s’agit donc pour le nouveau Rectorat de faire avancer les procédures et les dossiers liés à la bonne marche quotidienne de l'Université et d’assurer le développement d’importants dossiers en cours:

Une gestion efficace de l’institution
Le maintien du haut niveau d’excellence de l’institution passe aussi par une amélioration de sa gestion, dont le contrôle devra, en particulier, être renforcé. Le Rectorat entend donc procéder à la révision du règlement financier et à la mise en place de procédures administratives qui tiendront mieux compte des spécificités de l’Université et des risques liés à chaque secteur d’activité. Il favorisera également une meilleure responsabilisation de ses acteurs internes, que ces derniers appartiennent au corps professoral, au corps intermédiaire ou au personnel administratif et technique. L’excellence est inséparable de hautes exigences éthiques.

Le Rectorat participera directement et indirectement aux travaux de la Commission externe qui planche actuellement sur la réforme de l'Université et de sa gouvernance. A cet égard, il plaidera en faveur d’une plus grande autonomie, une indépendance qui ira de pair avec l'obligation de rendre des comptes précis et circonstanciés à l'Etat.

Restaurer la confiance
Au vu des irrégularités qui ont pu être relevées durant les mois passés, la nouvelle équipe s’est encore fixé pour objectif prioritaire de rétablir le crédit de l’Université vis-à-vis de la cité, ainsi qu’au sein de son personnel. Elle le fera en continuant d’informer au sujet du processus de vérification comptable qu’elle mène. A ce titre, les résultats de l’audit 2005 témoignent déjà de premières améliorations, puisqu’ils montrent que la plupart des recommandations émises lors des précédents audits ont été suivies et que les mesures prises ont eu un impact positif.

Enfin, pour pouvoir atteindre les buts qu’il s’est fixé, le Rectorat sait pouvoir compter sur l’engagement et le sens des responsabilités de chacun des membres de la communauté universitaire.

Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter:
le recteur Jacques Weber au 022 379 75 13

Genève, le 11 septembre 2006