C o m m u n i q u é d e p r e s s e

 


Une Uni sans fumée mais pas sans fumeurs

 

Genève, le 16 octobre 1998 (Com.) Dès la rentrée d'octobre, tous les bâtiments de l'Université de Genève seront déclarés non-fumeurs. Une directive, en vigueur depuis 1996 à l'Ecole de physique, à Uni Mail et à Sciences II, sera désormais étendue à l'ensemble du campus universitaire. L'objectif: protéger les non-fumeurs.

Conformément à une décision du Conseil d'Etat du 17 avril de prohiber la fumée dans tous les locaux de l'Etat d'ici fin 1998, l'Université de Genève étend, dès la rentrée, sa politique de prévention du tabagisme passif à tous ses bâtiments.

La première expérience avait débuté en mars 1996 avec la création d'espaces réservés aux fumeurs dans les bâtiments de l'Ecole de physique, d'Uni Mail et de Sciences II. Elle a fait l'objet d'une évaluation menée par l'Institut de médecine sociale et préventive de l'Université de Genève, qui a révélé un taux de satisfaction des usagers élevé.

Concrètement, cette politique de prévention du tabagisme passif est à la fois efficace, dissuasive et souple. Elle se traduira, dès le 19 octobre, par la mise en place d'une signalétique claire à l'entrée de chaque bâtiment et par l'aménagement d'espaces spécialement réservés aux fumeurs. En outre, des structures d'accueil, d'écoute et d'information, le Service de santé du personnel de l'Etat et l'Antenne Santé, seront respectivement à la disposition du personnel enseignant, administratif et technique de l'Université ainsi que des étudiants.

Par ailleurs, l'Institut de médecine sociale et préventive de l'Université de Genève offre un programme d'aide à la désaccoutumance gratuit. Ce dernier a pour objectif de sensibiliser le maximum de fumeurs, même ceux qui n'ont a priori aucune intention d'arrêter de fumer, grâce à une approche personnalisée.

La méthode utilisée recourt à des modèles psychologiques qui tiennent compte de l'expérience d'ex-fumeurs. Elle repose sur le fait que la majorité de cette population a arrêté de fumer sans aide thérapeutique et qu'elle a rechuté plusieurs fois avant de renoncer définitivement au tabagisme. Cinq stades ont été définis allant des personnes qui n'envisagent pas d'arrêter de fumer à celles qui ont arrêté de fumer depuis plus de six mois.

Le programme se déroule en trois étapes. Les participants remplissent d'abord un questionnaire, disponible auprès de l'Institut de médecine sociale et préventive ou sur Internet (www.stop-tabac.ch). Il est ensuite analysé par un ordinateur qui effectue un compte-rendu personnalisé. Enfin, ce dernier est envoyé à l'intéressé avec la brochure qui correspond à son stade actuel et à celle du stade suivant.

 

Toute la documentation de l'Institut de médecine sociale et préventive est à disposition:
sur Internet: www.stop-tabac.ch,
ou à l'adresse suivante:
Programme "Système-expert Stop-Tabac",
Institut de médecine sociale et préventive,
CMU, Case Postale, 1211 Genève 4

 


Renseignement:
Sylvie Détraz
Université de Genève, Presse - Information - Publications
Tél. 022 379 77 84, fax. 022 379 77 29


Octobre 1998 - Mise à jour: presse@unige.ch