C o m m u n i q u é d e p r e s s e |
La Fondation Ernst et Lucie
Schmidheiny offre un million de francs aux chercheurs de l'Université
de Genève
Genève, le 21 septembre 1998 (Com.) Grâce à la mise au concours d'un fonds spécial d'un million de francs suisses, la Fondation Ernst et Lucie Schmidheiny souhaite promouvoir et stimuler la recherche au sein de l'Université de Genève. Ainsi, le 1er octobre, elle remettra l'ensemble de cette somme à quinze directeurs de projets.
Créée en 1965, la Fondation Ernst et Lucie Schmidheiny a pour but de contribuer à l'essor de l'Université de Genève. A cette fin, elle soutient des recherches effectuées au sein de l'Université, toutes facultés confondues. Le financement qu'elle offre aux chercheurs peut permettre l'achat d'équipements ainsi que le paiement de déplacements, de frais de publications, etc.
Consciente des difficultés budgétaires qui affectent l'Université de Genève, la Fondation a souhaité encourager les efforts des chercheurs en ouvrant un fonds spécial. Au début de l'année 1998, elle a mis au concours la somme d'un million de francs suisses auprès des professeurs et des maîtres d'enseignement et de recherche.
Nonante requêtes ont été adressées au Conseil de Fondation qui en a retenu quinze. Hormis la priorité scientifique et la qualité du projet, les critères de choix ont également porté sur l'encouragement de jeunes chercheurs ainsi que sur l'impact potentiel de la recherche sur l'Université de Genève et la Cité. Parmi les projets sélectionnés, cinq font figure d'exemple.
Les recherches du plus jeune requérant, le Dr. Lars E. French,
35 ans, de la Faculté de médecine, portent sur la lutte contre
un cancer de la peau, le mélanome malin, qui prend ses origines dans
les cellules pigmentaires. Théoriquement, notre système immunitaire
devrait pouvoir lutter contre cette forme de cancer grâce à
des cellules armées, les lymphocytes cytotoxiques. Toutefois, en
pratique, elles semblent impuissantes. Les travaux de recherche se proposent
de déterminer si le mélanome devient insensible aux "récepteurs
de mort", activés par les cellules armées, ou si les
lymphocytes cytotoxiques se font tuer par la tumeur et quelles en sont les
raisons. La conclusion de ces recherches permettrait d'élaborer de
nouvelles solutions thérapeutiques pour combattre plus efficacement
la maladie.
Renseignement: Sylvie
Détraz
Université de Genève, Presse - Information - Publications
Tél. 022 379 77 84, fax. 022 379 77 29
Octobre
1998 - presse@unige.ch