Expositions de l'UNIGE

Les collections scientifiques de l'UNIGE

Le Statut des collections genevoises

La  situation  de  l’Université  de Genève est particulière. En effet, les musées  appartiennent à la Ville, mais sont à l’origine, dans le domaine scientifique du moins, des émanations de l’Université et conservent de fait la plupart des collections de recherche qui se sont constituées  au cours de l’histoire de l’institution. Mais un point à ne pas négliger est l’aspect évolutif des collections scientifiques: elles sont appelées à croître, puisque l’Université continue d’utiliser et de produire des objets ou des outils de recherche, qui entreront à leur tour dans les collections.
C’est la raison pour laquelle l’Université renferme encore quelques collections scientifiques réparties dans divers bâtiments, dépôts ou lieux d’exposition.
Il n’existe cependant pas de recommandations particulières au niveau institutionnel concernant les objets de ces collections. Seule la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation a émis des directives et reconnaît ses collections comme une composante du patrimoine facultaire, géré par la Commission du patrimoine facultaire (CoPAF).
Quant aux autres collections, leur conservation est due soit à leur utilisation encore actuelle dans l’enseignement, la recherche ou la médiation, soit à des initiatives départementales ou individuelles, ou encore au hasard.
L’absence d’un statut défini pour les collections scientifiques a mené à la perte et à la destruction de nombreux éléments du patrimoine universitaire.

Des collections dispersées

Les collections scientifiques de l’Université de Genève sont dispersées entre différents départements des Facultés des sciences, de médecine, des lettres et de psychologie et des sciences de l’éducation: anthropologie, archéologie préhistorique, astronomie, informatique, chimie, sciences de la Terre, neurosciences fondamentales, histoire de la médecine, archives Piaget, archives de l’Institut Jean-Jacques Rousseau, psychologie, archéologie classique, linguistique.
Si, pour une grande partie, ces collections ne sont pas ouvertes au public et n’ont pas encore pu être cataloguées, certaines ont fait l’objet d’un inventaire et sont parfois même accessibles en ligne (informatique et médecine), d’autres encore font l’objet d’expositions permanentes (archéologie classique). Les informations concernant ces collections et leur accessibilité sont malheureusement parfois difficiles à trouver.
Un projet initié par la Maison de l’histoire de l’Université de Genève a permis d’établir un premier état des lieux des collections en 2014.