Après un Master en biologie de l’Université de Pavie, Daniele Roppolo a rejoint l’UNIGE en 2001, où il a obtenu le titre de docteur en biologie, en 2007, à la suite d'une thèse consacrée à l'expérimentation animale. Il a ensuite mené des activités de recherche et de médiation scientifique auprès des Universités de Lausanne et de Berne. De 2016 à 2021, il a été coordinateur national de la stratégie du Swiss Animal Facility Network, puis responsable scientifique de la European Society of Clinical Microbiology and Infectious Diseases. Il a été nommé directeur de l’expérimentation animale de l’UNIGE en février 2021.

Elsa Giobellina a effectué sa formation à l’Université de Lausanne et au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Après l’obtention d’un Master ès Sciences en biologie médicale en 2012, puis d’un doctorat en neurosciences en 2016, elle a suivi une formation de responsable d’expériences. Elle a ensuite rejoint le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) à Epalinges, en tant que technicienne de laboratoire de microbiologie et de biologie moléculaire. Elle a été nommée adjointe à la Direction de l’expérimentation animale et Animal Welfare Officer de l’UNIGE en décembre 2017.

Marta Pittavino est maître d'enseignement et de recherche au « Research Center for Statistics », rattaché à la « Geneva School of Economics and Management » de l'Université de Genève. Elle enseigne les statistiques et les mathématiques au niveau Bachelor et Master; elle donne également des cours de statistiques aux chercheurs-euses qui ont recours à l'expérimentation animale.

Après avoir étudié les mathématiques à l'Université de Turin (Italie), elle a obtenu son doctorat en biostatistique à l'Université de Zurich, avec une thèse sur les méthodes statistiques appliquées à l’épidémiologie vétérinaire. Elle a ensuite travaillé comme post-doctorante au Centre International de Recherche sur le Cancer à Lyon (France). Ses recherches portent sur la statistique appliquée.

Doron Merkler est professeur au Département de pathologie et immunologie de la Faculté de médecine. Ses recherches portent sur l’origine des maladies inflammatoire du système nerveux central (SNC) médiées par un dysfonctionnement du système immunitaire, telles la sclérose en plaques ou l’encéphalite focale de Rasmussen. Son équipe combine des méthodes in vitro, ex vivo et in vivo pour adresser ces questions scientifiques. Elle utilise des souris pour comprendre les mécanismes qui conduisent à une réponse immunitaire contre les cellules du SNC. Elle a en outre développé un modèle expérimental qui permet d’étudier le rôle des infections virales dans la prédisposition aux maladies démyélinisantes du SNC.