Evénements
17.05| Journée internationale contre les discriminations LGBTIQ+
Le 17 mai 1990, l’Organisation Mondiale de la Santé supprimait l’homosexualité de la liste internationale des maladies mentales. Quinze ans plus tard, une première Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie était célébrée dans plus de soixante pays à travers le monde. Cet événement rassembleur est un moment de convergence des actions de prévention et sensibilisation menées contre les LGBT-phobies (Glossaire pour l'acronyme LGBTIQ).
Comme chaque année à cette occasion, l’UNIGE, signataire de la Charte de la diversité en 2018 rappelle ses valeurs fondées sur l’ouverture, la tolérance et le dialogue.
En tant que signataire de la Charte, l’UNIGE valorise «la diversité de pensées, de styles, d’expériences, et favorise une culture basée sur le respect et l’égalité des chances».
Elle s’engage à lutter pour l’égalité de traitement fondée sur le sexe, l’origine nationale et ethnique, l’âge, l’orientation sexuelle et l’identité de genre, l’état civil et la situation familiale, le handicap et la maladie, les convictions religieuses et les opinions politiques et philosophiques.
Lundi 15 mai I Faire familleS : ouvrir les perspectives grâce aux modèles familiaux queers I Uni Mail MS160 I 18h30
Aujourd'hui encore, les concepts de "famille" et de "parentalité" restent très normés, tant socialement que légalement. Pourtant, la grande diversité des organisations familiales queers existantes tend à bouleverser ces représentations en proposant des modèles plus libres des injonctions sociales, parfois plus organiques ou pragmatiques.
Comment, concrètement, faire familleS en dehors des standards traditionnels? Comment les configurations familiales queers repensent et réinventent la famille et la parentalité? Comment peuvent-elles également servir de modèles aux personnes non-LGBTIQ+ afin de s'émanciper des normes?
Inspirée du livre de Gabrielle Richard, Faire famille autrement, cette soirée vous propose de déconstruire les mythes autour de la grossesse, de la complémentarité des sexes dans les rôles parentaux, ou encore du poids du lien biologique, et d’élargir les perspectives de chacun-e-x sur les multiples possibilités de faire familleS.
Après une introduction de Gabrielle Richard autour de son ouvrage, table ronde avec:
- Sylvan Berrut (il), collaborataire au Pôle Trans du Checkpoint Vaud de la fondation PROFA;
- Chatty Ecoffey (elle), responsable du pôle Familles LGBTQ+ et coordinatrice de l’Association 360;
- Gabrielle Richard (elle), sociologue et chercheuse, spécialiste des questions de genre et de sexualité, autrice de l’essai Faire famille autrement, paru aux éditions Binge Audio (2022);
- Marta Roca i Escoda (elle), maîtresse d'enseignement et de recherche au Centre en Etudes Genre de l'Université de Lausanne, experte des questions de famille, de filiation et d'homoparentalité et sociologue du droit.
Modération par Linn Molineaux (iel), artiste et écrivain.
Interprétation simultanée en langue des signes française (LSF)
La table ronde sera suivie d'un apéritif offert par la Ville de Genève.
>>> Programme complet de la campagne du Service Agenda 21 - Ville durable, Ville de Genève
Mardi 16 mai I Journée de stands des associations I Hall d’Uni Mail I 10h-15h
De nombreuses associations et institutions seront présentes à Uni Mail pour une journée de sensibilisation à l'occasion de la Journée internationale contre les discriminations LGBTIQ+ du 17 mai. Au programme : échanges, informations, rencontres avec les associations LGBTIQ+ locales, documentation, ressources et outils de sensibilisation.
En présence des associations/institutions suivantes:
Service Agenda 21 - Ville durable (Ville de Genève); PVA Genève; Association Épicène; Medsexplain; AMAGE (Association du Monde Arabe UNIGE); Amnesty UNIGE; AESPRI (Association des étudiant-e-x-s en Science politique et relations internationales); Lestime; Bibliothèque de l'UNIGE; CMCSS (Centre Maurice Chalumeau en Sciences des sexualités); Geneva Pride; Association 360.
Mercredi 17 mai I Vernissage de l’exposition "Presse gaie" I CMCSS - Campus Battelle (Bât. A) I 12h15
Organisé par le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités de l’Université de Genève (CMCSS), en partenariat avec la Bibliothèque de l’UNIGE, notre Service et d'autres partenaires.

Du 9 au 22 mai dans le hall d'Uni Mail
Exposition Nos corps, nos fiertés
Pour illustrer les affiches de sa campagne 2022, la Ville de Genève a mandaté le Fesses-tival et un collectif d'artistes concerné-e-x-s et allié-e-x-s. Moony dea, Linda Kcher, Lari Medawar, Nygel Panasco, Naïma Pollet et Romane M. Serez ont ainsi posé leur regard bienveillant sur la diversité des orientations sexuelles et affectives, ainsi que des identités et expressions de genre, au-delà des stéréotypes. En donnant une représentation résolument positive, mais sans concession, des corps queers, les illustrations rendent également visibles plusieurs autres sources d'oppression, au sein et au-delà des communautés LGBTIQ+, comme le handicap, l'âge, le racisme ou encore la grossophobie.
Cette exposition revient sur le travail de réalisation de la campagne 2022, sur les réflexions des artistes et vous fait découvrir de nouvelles illustrations inédites du collectif, dont les styles et les traits sont tout autant personnels et diversifiés que le thème qu'ils donnent à voir.
Cette exposition est proposée du 9 au 22 mai par le service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève et le Fesses-tival en collaboration avec le Service égalité & diversité de l’Université de Genève.
Lors du vernissage de l'exposition, le 10 mai, une table ronde intitulée "Rendre visibles les corps invisibles : comment représenter les corps queers ?" est organisée, en présence d'artistes du collectif.
© Illustration: Lari Medawar

Rendre visible l'invisible: comment représenter les corps queers?
Dans un monde saturé d’images, la question de la représentation des corps est centrale‧. Elle participe de la construction des identités et de la production des genres, mais aussi des mécanismes d'acceptation et d'exclusion. Cette discussion propose de réfléchir à la manière dont les corps queers, encore largement invisibilisés ou stéréotypés, sont représentés au travers des images. Comment représenter les corps queers sans renforcer les représentations dominantes et discriminantes? Comment les rendre visibles sans les caricaturer? Comment jouer avec les codes de la communication sans mobiliser des carcans stéréotypés et normatifs sur les orientations sexuelles et affectives ou les identités et expressions de genre ?
Illustration: © Moony Dea
La table-ronde sera composée de :
- Ezra Sibyl Benisty (iel/elleux), chercheureuxse en littérature anglaise à l’université de Lausanne, traducteurixce et artiste indépendantex;
- Alexandre Lanz (il), rédacteur en chef du magazine queer suisse 360°, rédacteur en chef adjoint du magazine Femina et rédacteur en chef adjoint des pages culture du Matin Dimanche;
- Lari Medawar (iel), artiste, co-directrix du Fesses-tival et coordinateurice du collectif d'artistes de la campagne contre contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie 2022 de la Ville de Genève;
- Effie Alexandra Nolasco (elle), coordinatrice et travailleuse sociale au pôle trans* de l'association 360 et membre de l'équipe Transvis.
Et modérée par Noémie Schorer (elle), chargée de projet à DécadréE, Institut de recherches et de formations et laboratoire d’idées sur l’égalité dans les médias, et responsable du pan représentations des thématiques LGBTIQ+ du programme média.
Cette table-ronde ouvre la campagne 2022 contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie de la Ville de Genève‧ Elle sera suivie du vernissage de l'exposition "Nos corps, nos fiertés", qui présente les travaux du collectif d'artistes rassemblé par le Fesses-tival pour illustrer la campagne.
Cet événement est proposé par le service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève, en collaboration avec le Service égalité & diversité de l’Université de Genève.
Lundi 16 mai I 18h30 I U 300 (Uni Dufour)
Corps queers: éloge de la singularité et de la solidarité I Rencontre et discussion avec Alexandre Jollien I
Les corps des personnes LGBTIQ+ sont particulièrement soumis aux jugements et aux violences. Cela est d'autant plus vrai pour les personnes LGBTIQ+ qui appartiennent à des groupes qui subissent des discriminations croisées, comme les personnes en situation de handicap. Les personnes vivant avec des handicaps physiques et/ou mentaux sont encore aujourd'hui considérées comme n'ayant pas de sexualité, et on leur refuse bien souvent le droit à l'autodétermination, que ce soit à propos de leur orientation sexuelle et/ou affective, ou de leur identité et/ou expression de genre. Elles subissent également des discriminations au sein même des communautés LGBTIQ+, où les questions d'accessibilité et d'inclusivité se posent comme partout ailleurs.
En mobilisant comme à son habitude les grand-e-x-s penseur-euse-x-s, l'écrivain et philosophe romand Alexandre Jollien (il) nous donnera ses outils pour considérer l'autre dans sa singularité sans l'emprisonner dans une étiquette quelconque et, comme disait Nietzsche dans son Gai savoir, pour «nuire à la bêtise» en nourrissant des liens qui transpercent les apparences. Il reviendra ensuite sur son parcours et ses expériences au sein des communautés LGBTIQ+ dans un dialogue avec la journaliste Charlotte Frossard (elle).
Cet événement est proposé par le service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève, en collaboration avec le Service égalité & diversité de l’Université de Genève.
Photo: © Aurélie Felli
Mardi 17 mai I 10h-15h I Hall d'Uni Mail
Journée des stands des associations
De nombreuses associations et institutions seront présentes à Uni Mail pour une journée de sensibilisation à l'occasion de la Journée internationale contre les discriminations LGBTIQ+ du 17 mai. Au programme: échanges, informations, rencontres avec les associations LGBTIQ+ locales, documentation, ressources et outils de sensibilisation.
En présence des associations suivantes: ADEPSY, Amnesty Droits LGBT, Bibliothèques UNIGE/CMCSS, Association Epicène, Association Everybody's perfect, Association 360, LESTIME, MEDSEXPLAIN/AEMG, PVA Genève, Think out, TOPO
Ce rendez-vous est également l'occasion de (re)découvrir l'exposition "Nos corps, nos fiertés", présentée du 9 au 22 mai et réalisée par un collectif d'artistes rassemblé par le Fesses-tival pour illustrer la campagne 2022 de la Ville de Genève.
17 mai I 12h15 I Uni Bastions I B012
Cérémonie de remise du Prix Genre
Chaque année le Prix Genre récompense des étudiant-es de Bachelor ou Master de l’UNIGE, auteur-es d’un mémoire, travail de séminaire ou travail de recherche incluant une perspective de genre et ce, quel que soit le domaine d’étude. Tous-tes les lauréat-es nous présenteront leur travaux en 180 secondes. Venez les soutenir!
A noter que l'Agenda 21 - Ville de Genève organise de nombreux événements dans le cadre de sa campagne contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie.
CAMPAGNE DIGITALE | 17 mai 2021 | 9h00
Sur le site web égalité, Facebook, Instagram et Twitter
Résultat du concours #UNIUNIE contre les LGBT-phobies et dévoilement de la nouvelle affiche
Pour marquer et poursuivre l’engagement de l’UNIGE sur toutes les questions LGBTIQ+, le Service égalité & diversité a souhaité impliquer les associations de l’UNIGE dans la campagne #UNIUNIE contre le harcèlement. À cet effet, un concours a été lancé lors duquel les associations universitaires ont été invitées à soumettre un slogan. C’est celui de l’ADEPSY (Association des étudiant-es en psychologie) qui a été retenu et mis en page par l’agence de publicité LA CAVALCADE. Cette nouvelle affiche intègre officiellement, dès le 17 mai la campagne #UNIUNIE. Elle est la première d’une nouvelle série d’affiches #UNIUNIE liée à la thématique.
E-CONFÉRENCE | 17 mai 2021 | 12h15
«J’ai fait mon temps» (1990–2020) L’émergence des études genre et LGBT à l’UNIGE par Professeure Lorena Parini
Organisation: Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités - CMCSS
En 2020, le Centre Pompidou dédiait une rétrospective à l’artiste plasticien Christian Boltanski sous le titre «Faire son temps». Cette exposition revenait sur l’importance et la fragilité d’un temps à vivre en lui reconnaissant tout son prix et en contribuant, à travers les traces qu’on laisse derrière soi, à écrire une histoire qui est tout ensemble individuelle et collective.
A l’occasion de son départ à la retraite, Lorena Parini, professeure associée à l’Institut des Etudes genre a choisi de s’inspirer du titre de cette exposition parisienne pour revenir sur son propre parcours dans le cadre d’une leçon d’adieu qui se tiendra sous forme e-conférence. Elle y évoquera «son temps» académique, qui est aussi celui de l’émergence des études genre et LGBT à l’UNIGE; un mouvement auquel elle a activement contribué durant sa carrière en participant à la création, dans les années 2000, de l’Institut des études genre et plus récemment à celle du Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités.
Lorena Parini a mené ses recherches sur des thèmes liés notamment à l’histoire des idées politiques et aux théories et épistémologies féministes. Depuis plusieurs années, elle travaille sur la construction sociale des «minorités sexuelles» et sur les processus de discrimination dont elles sont l’objet, en particulier dans le contexte professionnel. Elle a été la première à introduire à l’UNIGE des enseignements qui s’inscrivent dans le courant des «gay and lesbian studies», façonnant ainsi durablement «son temps».
L'année 2019 célèbre le retour de la Pride romande à Genève ainsi que les 50 ans des Emeutes de Stonewall – ces affrontements entre personnes LGBTIQ+* et la police de New York sont considérés comme le moment constitutif du militantisme politique LGBTIQ+ à travers le monde. Dans ce contexte de commémoration, quelle est la place de l’histoire LGBTIQ+ en Suisse ? Quel impact a-t-elle sur la grande Histoire et comment se rend-elle visible ? Comment est-elle traitée par les archivistes, les historien-ne-s, les théoricien-ne-s de la mémoire ainsi que les communautés LGBTIQ+ elles-mêmes ? A quels obstacles et enjeux la « fabrique de l’histoire » se confronte lorsqu’elle s’intéresse aux minorités sexuelles et de genre ?
Cette journée de réflexion souhaite aborder ces différentes problématiques sous des formats variés tels que des ateliers, une flashmob et une table ronde. Ces activités s’adressent autant aux publics universitaire et associatif qu’aux professionnel-le-s des archives ainsi qu’à toute personne intéressée.
*Lesbiennes ; Gays ; Bisexuel-le-s ; Transgenres ; Intersexes ; Queer ; + pour les personnes non comprises dans l’acronyme subissant des discriminations en raison du sexe, de l’orientation sexuelle ou affective et de l’identité ou l’expression de genre.
Programme :
10h00-16h00 : Stands des associations LGBTIQ+ de Genève, hall d'Uni Mail
10h15 -11h45 : Atelier « Speed dating avec des archives LGBTQI* », hall d'Uni Mail
En détournant les codes du speed dating (un temps chronométré pour se rencontrer, un protocole de questions...), cet atelier propose un cadre ludique et convivial qui vous invite à la découverte partagée d’archives. Les participant-e-s pourront prendre conscience de leur légitimité à découvrir des archives, à en constituer et à contribuer à leur conservation. Les traces de ces échanges constitueront des archives précieuses qui pourront être présentées à leur tour.
Animé par Isabelle Salem Diego Sentis, performance et activiste pour les droits des personnes LGBTQI* depuis 25 ans, ille a fondé en 2015 Queer Code (queercode.net), un projet participatif et collaboratif dédié à l'histoire des lesbiennes et des femmes cisgenres et transgenres qui ont aimé des femmes durant la Seconde Guerre mondiale. Ille articule dans le cadre de ses projets archives/émancipations/sororités.
12h00 : Prises de parole, hall d'Uni Mail
Brigitte Mantilleri, directrice du Service égalité de l’Université de Genève ;
Ferdinando Miranda, chargé de projets genre et LGBTIQ, Service égalité de l’Université de Genève ;
Guillaume Mandicourt, chargé de projets LGBTIQ au service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève ;
Jacopo Ograbek, co-président de l'Association Geneva Pride 2019 - Marche des Fiertés de Genève 2019;
Flashmob :Performance participative autour des archives LGBTIQ+ animée par Isabelle Salem Diego Sentis.
14h00 -15h30 : Atelier « Archives LGBTIQ+ : enjeux et pratiques », hall d'Uni Mail
Cet atelier propose un espace de dialogue et d’échanges autour des enjeux et des pratiques concernant les archives des mouvements et des luttes LGBTIQ+. Quel est l'intérêt politique, social et scientifique de constituer des archives LGBTIQ+ ? Quels sont les défis spécifiques d'inventoriage les concernant ? Quels sont les enjeux de leur valorisation ? Quelle est la situation des archives LGBTIQ+ à Genève ? Comment le contexte genevois pourrait-t-il bénéficier des réflexions, des pratiques et des expériences consolidées des centres d'archives LGBTIQ+ à l'étranger ? Dans cet atelier, nous présenterons des exemples tirés d’expériences à l’étranger pour illustrer quelques principes existants.
Animé par Carolina Topini, doctorante à l’Institut des Etudes genre, Faculté des sciences de la société de l’Université de Genève, Lorraine Astier, chargée de projets sur les questions de genre et Mathilde Matras, doctorante en histoire à l’Unité de russe, Faculté des lettres de l’Université de Genève. Toutes trois ont mené une étude exploratoire des archives des luttes LGBTIQ+ à Genève (1970-2000) sous mandat de la Ville de Genève.
18h15 : Table ronde: Les archives sortent du placard ! La construction mémorielle des luttes LGBTIQ+, MS 150 - Uni Mail
Les luttes pour les droits des personnes LGBTIQ+ ont une histoire longue, riche et complexe, et ce particulièrement à Genève. Pourtant, la production historique reste encore bien modeste et les archives des mouvements sont dispersées et conservées dans des conditions pas toujours optimales. Quel est le droit à la mémoire des communautés LGBTIQ+ ? Comment, et avec quels outils, archiver les mémoires de collectifs et de personnes qui se sont construites en marges de la société ? Qui est légitime pour écrire l’histoire des communautés LGBTIQ+ ?
Un panel d’expert-e-s, académiques et/ou militant-e-s, abordera ces différents enjeux au sein des contextes français, suisse et genevois.
Introduction de Brigitte Mantilleri, directrice du Service égalité de l’Université de Genève
Introduction de Guillaume Mandicourt, chargé de projets LGBTIQ+ au service Agenda 21-Ville durable de la Ville de Genève
Modération : Lorena Parini, politiste, professeure associée en Etudes genre, Université de Genève
Intervenant-e-s :
- Francesca Arena, historienne de l’époque moderne et contemporaine, spécialiste des questions santé et genre. Elle est actuellement maître assistante à l’Institut Etique, Histoire et Humanités et collaboratrice scientifique à la Maison de l’Histoire de l’Université de Genève ;
- Sylvie Burgnard, chargée de cours à l’Institut de démographie et socioéconomie de l’Université de Genève. Spécialiste en sociohistoire, elle a notamment analysé la progressive visibilisation des mouvements homosexuels à Genève dans les années 70. Ses recherches ont porté également sur les différentes manières de voir et de penser la sexualité.
- Rina Nissim, militante féministe, auteure et co-fondatrice de l'ancien Dispensaire des femmes de Genève, elle est co-responsable des Archives contestataires de Carouge. Cette association récolte, conserve, inventorie et valorise les archives issues des luttes sociales de la seconde moitié du XXe siècle.
- Michaël Voegtli a analysé les mobilisations autour de la lutte contre le sida, maladie qui a marqué l’histoire de l’homosexualité masculine et contre laquelle les personnes gays se sont engagées très tôt en Suisse. Il est actuellement chef du Service de la Jeunesse de La Chaux-de-Fonds.
- Quentin Zimmermann est doctorant-e en sociologie et études de genre à l'université Lille 3 et militant-e des archives LGBTIQ+. Son travail interroge les spécificités de la collecte et de la conservation d'archives en tant que personnes concernées, et analyse les mécanismes d'effacements et de violence au cœur des approches dominantes des archives et de l'histoire.
Lancement d'ÉGIDES - L’alliance francophone pour l’égalité et les diversités par Ferdinando Miranda, membre du Conseil d'administration
Suivi par un apéritif
Cet événement s'inscrit dans le programme "Mémoires LGBTIQ+" de la Ville de Genève. www.17mai-geneve.ch
L'image de l'affiche: Archives contestataires – EFI, fonds du Mouvement de libération des femmes de Genève, MLF-GE/S2/D20, extrait de la couverture de CLIT 007 de mars 1986
PROGRAMME
12H- Hall d'Uni Mail - Droits LGBT à l'université et ailleurs
Signature de la Charte de la diversité par l'UNIGE, en présence du Recteur Yves Flückiger
Performance de LUD
>>> Photos de la signature de la charte
10H - 15H - Hall d'Uni Mail - Stands
Activités d'informations et de sensibilisation
16h15 – Salle 4220 à Uni Mail - projection
Un film sociologique estudiantin sur les discriminations LGBT au travail (39’’), présenté en collaboration avec l’AEEG
Partenaires de l’évènement
Amnesty International – Groupe LGBT de l’UNIGE, Association des étudiant-e-s en droit, Association des étudiantes et étudiants en études genre, Bibliothèque de l’UNIGE – Site Uni Mail, Association 360°, Bureau de l'égalité et de prévention des violences domestiques (BPEV) de la République et Canton de Genève, Collectif d'étudiant·e·s en lutte contre les violences sexistes CELVS, Law Clinic sur les droits des personnes vulnérables de la Faculté de droit de l’UNIGE, Lestime - Expressions lesbiennes, Les sans Pages, Pôle Santé Social de l’UNIGE, PVA (Personnes Vivant Avec le VIH/SIDA) - Genève, Think Out - Association LGBT+Friends Unige, Service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève.
Affiche
>> Rapport de stage académique :Droits LGBT à l'UNIGE
Revue de presse:
Le Courrier, lundi 23.04.2018
360° magazine, dimanche 13.05.2018
Vidéo de la journée, réalisée par Elisa Gleize et Mado Eschenbrenner:
Pour l’édition 2017, différentes associations, institutions et services - internes et externes à l’UNIGE - se sont retrouvées dans le hall d’Uni Mail, pour informer sur les violences homophobes et transphobes parfois commises dans les espaces urbains, sur les lieux de formations et professionnels.
Au programme de la journée à l’UNIGE: des expositions, des permanences juridiques, une sélection de vidéos et livres sur ces thématiques, des consulting de prévention avec des expert-e-s sur les discriminations, des brochures, une webradio en direct, une webchat thématique, des jeux de sensibilisation… etc... et une ***FLASHMOB***…. « Des pensées contre l’homophobie et la transphobie », campagne de la Ville de Genève, avec l’artiste Paul Harfleet et son travail « The Pansy Project »
Partenaires de l’évènement
Service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève, Amnesty International – Groupe LGBT de l’UNIGE, Association des étudiantes et étudiants en droit, Association des étudiantes et étudiants en études genre, Be You Network, Bibliothèque de l’UNIGE – Site Uni Mail, Bureau de l'égalité et de prévention des violences domestiques (BPEV) de la République et Canton de Genève, CUAE groupe Trans*, Fréquence Banane – Radio universitaire, Goodwall, Law Clinic sur les droits des personnes vulnérables de la Faculté de droit de l’UNIGE, Observatoire de la vie étudiante (OVE) de l’UNIGE, Pôle Santé Social de l’UNIGE, Think Out - Association LGBT+Friends Unige.
Dans la presse
Le coming out fait encore peur, Le Matin, 17 mai 2017