Le jeudi 17 mai 2018, le recteur Yves Flückiger a signé au nom de l’Université de Genève la Charte suisse de la diversité au travail (English version). Ce document a été élaboré par le milieu associatif. Elle a notamment été ratifiée en février dernier par le Conseil d’Etat genevois.
Cette signature, qui a eu lieu dans le cadre de la Journée internationale contre les LGBT-phobies, concrétise l’engagement de l’UNIGE conscient de sa responsabilité sociale.
En tant que signataire de la Charte, l’UNIGE valorise «la diversité de pensées, de styles, d’expériences, et favorise une culture basée sur le respect et l’égalité des chances». Elle s’engage à lutter pour l’égalité de traitement fondée sur le sexe, l’origine nationale et ethnique, l’âge, l’orientation sexuelle et l’identité de genre, l’état civil et la situation familiale, le handicap et la maladie, les convictions religieuses et les opinions politiques et philosophiques. Cette signature s’inscrit dans la continuité de la campagne #UNIUNIE contre toutes formes de harcèlement, débutée en novembre 2017.
VERS UN MILIEU D’ÉTUDE ET DE TRAVAIL INCLUSIF ET OUVERT À LA DIVERSITÉ EN RAISON DE L’ORIENTATION SEXUELLE, L’IDENTITÉ ET L’EXPRESSION DE GENRE À L’UNIVERSITÉ DE GENÈVE.
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Malgré les actions relatives à l’OSIEG (Orientation sexuelle, identité et expression de genre) menées par l’UNIGE, le cadre juridique de l’institution requiert une adaptation car ce dernier demeure encore faiblement imprégné par la thématique LGBT*. Fort de ce constat, il apparaît essentiel que l’UNIGE s’oriente vers un milieu d’étude et de travail inclusif et ouvert à la diversité pour permettre aux personnes qui côtoient l’établissement de vivre sereinement leur OSIEG.
En d’autres termes, « […] l’université se doit d’être un lieu sûr, préventif aux agressions homophobes et transphobes, un acteur important dans la lutte contre les discriminations et demeurer avant tout un symbole d’inclusion […] » (MARKARIAN/MIRANDA). Pour y parvenir, ce travail se veut de mettre en lumière les problématiques et pratiques juridiques ayant une influence sur la situation – parfois précaire – des personnes LGBT* à l’UNIGE tout en proposant un panorama de mesures concrètes à destination de l’institution, dont la modification du cadre réglementaire de l’UNIGE (II), l’adoption d’un memento sur les droits des personnes trans* (III) ainsi que l’amélioration de l’environnement d’étude et de travail pour les familles arc-en-ciel (IV) et plus globalement pour les personnes LGBT* (V).
Ce travail s'inscrit dans une collaboration de la Law Clinic sur les droits des personnes vulnérables et le Service égalité & diversité de l'Université de Genève.