Équipe


Henri de Riedmatten est depuis 2018 professeur boursier du Fonds national suisse (FNS) au sein de l’Unité d’histoire de l’art de l’Université de Genève.

Il a obtenu son master en philosophie (2004) et son doctorat en histoire de l’art à l’Université de Fribourg (2009), puis son habilitation en histoire de l'art à l'Université de Zurich (2021).

Il fut assistant à l'Université de Fribourg dans le cadre du pôle de recherche national NCCR Mediality (2005-2008). Il a été responsable du programme académique de l’Institut suisse de Rome (2009-2014), puis assistant postdoctoral à l’Institut d’histoire de l’art de l’Université de Zurich (2014-2018). Il a été chercheur invité à l’Université de Harvard (2007), à l’Université de Bâle dans le cadre du pôle de recherche national NCCR eikones (2013), au Zentralinstitut für Kunstgeschichte de Munich (2020), à la Bibliotheca Hertziana – Max-Planck-Institut für Kunstgeschichte de Rome (2021) et au Centre André Chastel à Paris (2023).

Henri de Riedmatten dirige le projet de recherche FNS « De la restauration comme fabrique des origines. Une histoire matérielle et politique de l’art à la Renaissance italienne ». Ses travaux portent principalement sur l’art de la période moderne dans ses dimensions matérielles et anthropologiques. Sa dernière publication concerne les représentations du suicide de Lucrèce dans l’art des XVe et XVIe siècles, au sud comme au nord des Alpes Le suicide de Lucrèce. Éros et politique à la Renaissance (Arles, Actes Sud, 2022). Il a également publié : Lucrèce selon Rembrandt. Une question de restauration  (Paris, Institut national d'histoire de l'art, 2021). Sa thèse de doctorat a paru sous le titre Narcisse en eaux troubles. Francis Bacon, Bill Viola, Jeff Wall (Rome, L'Erma di Bretschneider, 2011, trad. angl. 2014). Il a codirigé des ouvrages collectifs dont Restoration as Fabrications of Origins: A Material and Political History of Renaissance Art (Berlin/Boston, De Gruyter, 2023) et Senses of Sight: Towards a Multisensorial Approach of the Image (Rome, L'Erma di Bretschneider, 2015). Il est également l’auteur de plusieurs articles sur l'art de la période moderne, parmi lesquels « Le lever du voile. Voir, être vue, se montrer : le costume féminin à Venise et Padoue (1575-1600) », in : Massimo Leone et al. (éd.), Système du voile. Transparence et opacité dans l’art moderne et contemporain (Rome, Aracne, 2016). Ses recherches actuelles sont consacrées aux questions d’iconoclasme et de restauration ainsi qu’à la représentation animale dans l’art de la période moderne.


Fabio Gaffo est doctorant auprès du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) sous la direction du prof. Henri de Riedmatten.

Il a obtenu un bachelor en histoire ancienne et histoire de l’art à l’Université de Genève (2015) et a effectué un master en histoire de l’art à l’Université de Paris1 Panthéon-Sorbonne (2017).

Après un mémoire de master sur le patrimoine artistique des Pazzi en écho aux condamnations de 1478, ses recherches se consacrent plus largement aux commanditaires antimédicéens dans la Florence du Quattrocento, ainsi qu'à l’impact de la politique sur le sort patrimonial de ces familles. En parallèle, il a travaillé auprès de la conservation du département des sculptures du Louvre (Paris), en prenant part, entre autres, à la phase finale de réalisation de l’exposition Un rêve d’Italie. La collection du marquis Campana (16 juil. 2018-20 oct. 2019), ainsi qu’à la préparation de l'exposition Le Corps et l'Âme. De Donatello à Michel-Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance (22 oct. 2020-18 jan. 2021).


Mathilde Jaccard prépare une thèse de Doctorat sous la direction du prof. Henri de Riedmatten dans le cadre de ce projet.

Après un bachelor en histoire de l'art et en anthropologie culturelle à l'Université de Bâle (2017), elle a soutenu son mémoire de master sous la direction du prof. Victor Stoichita à l'Université de Fribourg (2019).

Ses recherches actuelles portent sur le patrimoine étrusque dans la Toscane des XVe et XVIe siècles. Par une démarche comparative avec les antiquités gréco-romaines, l’un des objectifs est d’étudier la potentielle malléabilité de l’antiquité étrusque. Le projet de thèse s’intéresse également aux pratiques d’imitation et de falsification afin d’appréhender la conception du style étrusque au Quattrocento et Cinquecento, ce qui a notamment donné lieu à la publication prochaine d’un article dans la revue Anabases au sujet d’une fausse Vénus étrusque.

Mathilde Jaccard est résidente de l'Istituto Svizzero à Rome pour l'année académique 2021-2022.


2019-2020


Cristina Brezae est assistante étudiante de ce projet de recherche dans le cadre duquel elle prépare son mémoire de master. 

Elle est titulaire d’un Bachelor et d’un master en Architecture à l’Université Ion Mincu de Bucarest (Roumanie). Elle a ensuite effectué un complément d’études en histoire de l’art au niveau du Bachelor à l’Université de Genève. Auparavant, elle a entrepris un séjour Erasmus d’une année à l’Université IUAV de Venise.

Son sujet de mémoire porte sur la sculpture des crucifix grandeur nature au XVIe siècle en Italie, sous la supervision du prof. Henri de Riedmatten et en collaboration avec le prof. Jan Blanc.