Marion Braizaz

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Marion Braizaz

Chercheuse associée IRS (Unité de sociologie visuelle)

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M. Braizaz est sociologue (PhD). Ses intérêts portent sur les pratiques et les représentations du corps au prisme du genre. Elle a récemment travaillé sur la variabilité des pratiques infirmières concernant la prise en compte de la sexualité en oncologie. Cette recherche a donné lieu à plusieurs publications, notamment sur les effets de genre dans la relation infirmier·e/patient·e (Braizaz, Schweizer et Toffel, 2021) et sur le rôle des socialisations hors travail (par exemple familiales, religieuses) dans la compréhension des pratiques professionnelles (Toffel et Braizaz, 2022). Spécialisée dans les méthodes qualitatives, elle a mené des études sur divers thèmes (e.g.les pratiques esthétiques, les pratiques alimentaires des adolescentes). Récemment, elle a coordonné la partie qualitative d'une recherche portant sur le rapport au corps d'ex-sportif·ves de haut niveau, basée sur une approche dispositionnaliste (Longchamp et al., 2023).

 

Références

  • Longchamp P., Braizaz M., Tawfik A., Toffel K., 2023, « Après l’effort... que devient le corps ? Ruptures et continuités corporelles chez les ex-sportif·ves de haut niveau », Sciences sociales et sport, 1(21), 7-32
  • Toffel K., Braizaz M., 2022, « Ne pas dire la sexualité: Évitements infirmiers et socialisations hors travail ». Terrains & travaux, 40, 43-65.
  • Braizaz M., Schweizer A., Toffel K., 2021, « L’abord de la sexualité par les infirmier·es. Quand le sentiment de légitimité s’articule aux effets de genre et d’âge », Genre, sexualité & société, [En ligne], 25.

Articles scientifiques

Chapitre d’ouvrage

  • (A paraître) 2018, « L’habit fait l’homme ? », in Valérie Sacriste and al., Nos vies, nos objets. Enquête sur nos rapports aux objets dans la vie quotidienne contemporaine, Presses universitaires de Septentrion, Lilles, pp.144-151. 

Thèse soutenue le 29 novembre 2016 à l’Université Paris Descartes :
« L'esthétique de soi : individu(s), corporéité(s) et apparence(s) genrée(s) »

Le fil conducteur de cette étude a été d’appréhender les modalités de l’expérience esthétique des individus (coûts, bénéfices, vécus, dans le rapport à soi et à autrui), en s’appuyant notamment sur l’outil analytique du genre, véritable catalyseur de l’injonction à l’autonomie et à la réflexivité à l’œuvre depuis la seconde moitié du XXème siècle.


Sociologie