Projets finalisés

Linke

Modèles de rayonnement par ciels clairs et coefficient de trouble de Linke

Mots clés
Production et utilisation, météo et climat, trouble atmosphérique, ciel clair, coefficient de trouble, Linke

Résumé
L'évaluation au sol des différentes composantes du rayonnement solaire sur une grande échelle temporelle et spatiale nécessite la connaissance de la transmissivité atmosphérique à la même échelle. Cette information peut être obtenue au moyen de coefficient s de trouble comme par exemple celui de Linke, ou de modèles de transfert radiatif avec comme données d’entrée le contenu atmosphérique en quantité d’eau condensable et en aérosols. Les premières données peuvent être dérivées de réseaux de mesures météorologiques et interpolées pour générer des carte, les secondes ne sont pas mesurées de façon systématique et nécessitent des hypothèses sur la nature et la quantité d’aérosols de façon à effectuer un calcul de transfert radiatif. Dans le cadre d’applications liées au rayonnement solaire, un coefficient de trouble large bande est préférable et plus facile à implémenter. Le coefficient de trouble de Linke a l’avantage d’être mondialement connu et utilisé depuis sa dérivation en 1922. Par contre, sa dépendance avec la masse d’air traversée limite considérablement son applicabilité. De nombreuses tentatives ont été faites pour résoudre ce problème, sans grand succès.

Au moyen de 7 banques de données acquises dans des lieux géographiques et de climat très différents, nous avons développé de nouveaux modèles de transmission atmosphériques large bande, tenant compte de l’altitude et du trouble du lieu considéré. L’inversion du modèle de rayonnement direct nous a permis de donner une nouvelle définition au coefficient de trouble, totalement compatible avec celui défini par Linke et corrigé par Kasten.

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