III. Les diphtongues
Le grec connaît deux types de diphtongues : celles
dont le second élément est un i
dérivé d'un iod (/y/) et celles dont le second élément
est un u dérivé d'une bilabiale
(/w/), appelée en grec digamma à cause de la forme
de la lettre qui la représentait anciennement (V).
Premier type. Répétez après
l'enregistrement :
ai0ti/a
a)retai/ fi/lai
sofoi/ loipo&j
oi]noj
ui(o&j
o)rxhstui= ei0dui=a
Cas particulier : après une voyelle longue (a,
h, w), le iôta est écrit sous la lettre (iôta
souscrit). A l'époque du NT, il n'est plus prononcé.
Dans certaines typographies, on peut le trouver adscrit (écrit
à côté de la lettre). Il est toujours adscrit après
une majuscule.
Ex. : a|!dw a!idw
3Aidhj
Deuxième type. Répétez après
l'enregistrement :
au0to/j
glauko&j pau=roj
eu0genh&j 0Axilleu/j
basileu/j
Notez que dans les diphtongues, le upsilon est prononcé
comme ou en français.
Rappelons que le groupe - ou
- (fausse diphtongue !) sera
prononcé également comme ou
en français :
ou0ke/ti ou[toj
paideu/ou
A l'époque du NT, ai était
prononcé /é/; au et eu
étaient prononcés /av/ et /ev/, comme en grec moderne.
Remarquez la position des accents et des esprits
:
-
Si un mot commence par une diphtongue, on écrit
l'esprit et l'accent éventuel sur la deuxième voyelle.
Si l'initiale est une voyelle majuscule, l'esprit et l'accent éventuel
s'écrivent à gauche de la lettre.
-
Le iota adscrit ne porte jamais d'esprit ni d'accent.
Cette particularité permet de le reconnaître (cf. ex. plus
haut).
-
L'accent circonflexe se superpose à l'esprit.
L'accent aigu et l'accent grave (qu'on verra plus loin) s'écrivent
à
la droite de l'esprit.
Vous avez des exemples de tous ces cas dans les mots grecs
ci-dessus et dans les mots qui suivront. |