Figurations historiques

Groupe de réflexion pluridisciplinaire sur les figurations historiques

Le Groupe de réflexion pluridisciplinaire sur les figurations historiques de l’Université de Genève dans l’espace public a été créé en juin 2020 à l'initiative du Rectorat dans le but de se pencher sur la gestion de l’héritage scientifique par l’Université et sur la place des figurations historiques dans l’espace public. Il a publié, en mai 2022, un rapport final détaillant ses réflexions et conclusions.

 

Samia Hurst-Majno (présidente) est professeure d’éthique biomédicale à la Faculté de médecine. Elle a travaillé sur la gestion des biens implicites en médecine et a participé à la commission sur les vestiges humains mise sur pied par l’UNIGE il y a quelques années, qui rejoint la thématique du Groupe de réflexion, une partie de ces vestiges étant notamment issus de l’époque coloniale.

Lorenz Baumer est professeur d’archéologie classique, il a notamment travaillé sur le patrimoine sculpté de l’Université de Genève. En tant que vice-doyen, il est responsable des bâtiments et du projet de rénovation des Bastions et s’est intéressé, dans ce contexte, à la question des bustes.

Frédéric Giraut est professeur de géographie politique, il travaille notamment sur la question des frontières et de la toponymie. Il est responsable de la Chaire Unesco en toponymie inclusive «Dénommer le Monde» instituée en 2021 et dont le siège est actuellement sis à Uni Carl Vogt.

Michel Grandjean est professeur d’histoire du christianisme et membre fondateur de la Maison de l’histoire.

Aline Helg est professeure d’histoire émérite. Elle a étudié la question du «racisme scientifique» en Amérique latine et a travaillé sur la historical agency, en particulier des populations latinoaméricaines discriminées. Plus récemment, elle s’est intéressée à la historical agency des personnes esclavagisées, dans le but de faire ressortir une contre-histoire des Amériques. Elle a étudié ce sujet avec ses étudiant-es afin de déconstruire certaines de leurs représentations des Amériques et de la question raciale.

Maya Hertig Randall est professeure de droit constitutionnel. Au début de sa carrière, elle a travaillé sur les conflits ethniques et la question des minorités. Elle s’intéresse actuellement aux questions de discrimination et travaille aussi sur la Law Clinic de la Faculté sur les droits des personnes vulnérables. Elle est par ailleurs vice-présidente de la commission fédérale sur la question du racisme et membre du Comité international de la Croix-Rouge, actuellement confronté à ces mêmes questions.

Noémi Michel est maître-assistante en théorie politique et spécialiste des approches critiques de la «race» et de la postcolonialité. Elle a cofondé le groupe PostCit (2008-2018), premier groupe de recherche de l’Université de Genève à avoir porté sur les questions raciales et postcoloniales. Ses publications traitent des discours de blessure et demandes d’égalité exprimés dans les mobilisations des descendant-es d’esclaves et des colonisé-es, contre les mots et les images hérités du passé colonialiste, du racisme et de l’antiracisme et de la notion de voix politique au sein des féminismes noirs.

Laurence-Isaline Stahl-Gretsch est répondante du Musée d’histoire des sciences, membre du Réseau égalité de la Ville de Genève. Elle représente la Faculté des sciences dans ce groupe de réflexion.