Note(s)

[1]  Pas tous les auteurs sont d'accord sur ce point. Dans la littérature sur le coping à l'adolescence, plusieurs auteurs définissent les styles de coping comme une tendance à répondre d'une manière préférée dans différentes situations stressantes qui partagent les mêmes caractéristiques distinctives (Boekaerts, 1996), et non dans toute situation stressante.

[2]  Nous n'avons pas pu accéder à la publication de 1936, mais en 1977 Selye en décrit les éléments principaux.

[3]  Traduction personnelle.

[4]  Nous n'avons pas voulu charger le texte avec des détails chronologiques sur l'évolution des différents concepts.

[5]  Dans son texte de 1984 (Lazarus & Folkman, 1984), l'auteur décrit les trois appraisals de stress (perte, menace, défi) comme résultant de l'évaluation primaire, subordonnés au cas de figure c). En 2001 (Lazarus, 2001), ces appraisals sont présentés comme résultats de l'évaluation secondaire. Nous avons choisi de présenter les choses dans cet ordre là (même si le terme de stress est déjà employé ici avant qu'il ne soit question de l'évaluation secondaire), parce que ce dernier correspond à la conceptualisation la plus récente de l'auteur, et qu'elle nous semble plus correcte.

[6]  Notons que selon Scherer (Scherer, 2001), l'évaluation de ces différents aspects se fait de manière séquentielle, c'est à dire que dans un premier temps, la transaction doit être jugée pertinente pour que se pose ensuite la question des moyens pour y faire face.

[7]  Par la suite un quatrième appraisal a été décrit, le bénéfice (Folkman & Lazarus, 1985; Lazarus, 2001). A notre connaissance il est peu présent dans la littérature sur le stress et le coping.

[8]  "self-efficacy belief", voire (Bandura, 1997).

[9]  Traduction personnelle.

[10]  Selon Lazarus (Lazarus & Folkman, 1984), la résolution de problèmes comprend surtout des efforts dirigés vers l'environnement. D'autres auteurs comme Ostell (Ostell, 1991) qui seront cités plus loin ne partagent pas cet avis, et considèrent que la résolution de problèmes inclut aussi des stratégies dirigées vers la personne.

[11]  Traduction personnelle

[12]  Nous avons préféré reproduire cette table dans sa langue originale car certaines dimensions n'ont pas de traduction claire en français.

[13]  Notons qu'en répondant aux questions de l'ordinateur, les sujets décrivent l'évaluation cognitive qu'ils font des situations rencontrées, et non pas les propriétés objectives des situations.

[14]  Le syndrome de stress post-traumatique, en anglais le "post-traumatic stress disorder", est un trouble psychique qui résulte d'une situation de stress extrême lorsque celle-ci est vécue par l'individu comme un traumatisme, et qui est répertorié dans le DSM-IV.

[15]  Comme vu plus haut, pour cet auteur le coping d'évitement comprend tout ce qui n'est pas de l'approche, celle-ci étant équivalente à ce que nous avons appelé coping centré sur le problème. Ici Holahan parle d'une augmentation du coping d'approche et d'une baisse du coping d'évitement, nous l'avons donc traduit dans notre terminologie.

[16]  Cités par Compas (Compas, 1987).

[17]  Kavsek parle ici de stratégies comportementales vs. cognitives. Il s'agit en fait des mêmes stratégies actives vs. internes décrites par Seiffge-Krenke (Seiffge-Krenke, 1995).

[18]  Kavsek se base sur le modèle de Garrett (Garrett, 1946), selon lequel, parallèlement à l'âge, le facteur g perd de l'importance en faveur d'aptitudes plus spécifiques.

[19]  L'auteur emploie le terme d'action bien qu'il s'agisse principalement de cognitions.

[20]  Les adolescents de ce groupe ont consulté pour avoir déjà eu des comportements auto-destructeurs, ou pour avoir verbalisé leur intention de se tuer, ou les deux.

[21]  La direction des cycles ayant refusé d'entrer en matière, c'est auprès des associations de parents d'élèves de plusieurs cycles de la région genevoise que nous avons pu obtenir des adresses de membres.

[22]  Un "bug" est survenu au milieu de l'expérience d'un des sujets, tandis que l'autre a eu des difficultés à gérer la situation expérimentale et a été considéré comme trop extrême (à titre d'exemple, la durée du jeu se situait pour lui à plus de deux écarts types de la durée moyenne du groupe).

[23]  Intitulée IRS ou "Individual Response Specificity"

[24]  Ceci est valable pour tous les outils exceptées la "clé" et la "trousse de premiers secours", dont l'utilisation est unique et exclusivement limitée à des circonstances très spécifiques. Ces deux outils ne sont présents que dans les situations où ils sont nécessaires.

[25]  Seul le format actuel des différents types d'output est présenté dans l'annexe no. 3.

[26]  En plus du fait de récolter les points de nourriture, nécessité présente dans tous les niveaux du jeu.

[27]  A partir de là, cette exigence est commune à tous les niveaux. Il n'en sera donc plus fait mention par la suite.

[28]  C'est le seul outil qui n'est pas présenté déjà à l'entraînement, il est extrêmement simple à employer puisqu'il s'agit de l'appliquer (comme tous les autres) en appuyant sur un bouton du joystick, et aussitôt l'agent est soigné.

[29]  Le "Creepy mode" est un processus de décomposition du labyrinthe au cours duquel on assiste à un écroulement progressif des parois et à leur remplacement par des images de squelettes. Ce processus est accompagné d'un bruitage désagréable et répétitif, et d'une impossibilité pour l'agent d'entrer dans la maison : si il essaie de le faire, il est immédiatement projeté aléatoirement vers un autre endroit du labyrinthe.

[30]  Le visage du joueur est filmé pendant cette phase expérimentale pour des raisons liées au projet FNRS.

[31]  Il s'agit du B 53 (Bonnardel, 1972) et du Matching Familiar Figures Test (Kagan, 1964).

[32]  Le format des réponses permet au sujet de répondre qu'il n'a jamais utilisé cet outil, si c'est le cas.

[34]  Le nombre de bonus visibles dépend de la durée du jeu et de l'avancement du score du sujet, raison pour laquelle pas tous les sujets ont eu le même nombre de bonus. Ainsi nous nous sommes intéressés à la proportion de bonus que le joueur est parvenu à récolter, et non pas au nombre absolu de bonus récoltés.

[35]  Défini sur la base des variables danger et fatalité du fichier MES, voir annexe no. 3.

[36]  Mfilles = 15.86 ; SDfilles = 1.24; Mgarçons = 15.82; SDgarçons = 1.18 ; (F (1, 46) = .017, p >.10, h2=.000).

[37]  Et qui peut prendre la valeur de 0, 1 ou 2 seulement.

[38]  qui comme la plupart des variables présentées dans cette table, varie entre 1 et 5, et comprend toutes les valeurs intermédiaires possibles.

[39]  Lorsque les joueurs entrent dans un lieu sûr juste pour le traverser, leur séjour ne dépasse jamais ce seuil, et au delà de celui-ci, on observe de la part du joueur un véritable "arrêt sur image" qui dure en général bien plus de cinq secondes.

[40]  Même si celle-ci n'est pas réalisée immédiatement après la fin de la pause et de ce fait ne correspond pas au comportement no. 75.

[41]  La syntaxe se trouve à l'annexe no. 7.

[42]  Test Levene significatif à p = .000

[43]  Le niveau I étant une "baseline" il ne comporte pas forcément une situation de stress et n'est pas pris en compte.

[44]  Réalisé au moins une fois par un individu sur le même niveau sans quoi cette étude du lien n'est pas possible.

[45]  Le 45ème comportement n'a été réalisé qu'au premier niveau qui n'est pas pris en compte ici.

[46]  Variables nos. 616-818.

[47]  Voir liens entre les variables no. 1102 et 1103 en question cinq ci-dessus.

[48]  Sur la base de l'usage que font les sujets des types de coping stratégique et de protection, trois groupes ont été constitués : Groupe I = simple (N = 35), groupe II = stratégique (N = 8), groupe III = évitement (N = 5), cf. partie V.3.3.

[49]  Voir en annexe no. 9 pour les détails concernant cette comparaison.

[50]  L'ensemble des corrélations trouvées auprès de ces deux sous-groupes se trouvent en table 4 de l'annexe no. 7.

[51]  C'est à dire des sound events qui les représentent dans le fichier dat (voir annexe no. 1 GAME).

[52]  Ce que SPSS nomme case correspond ici aux numéros de code des comportements observés, voir liste des comportements théoriquement observables, annexe no. 5