Reginald Grégoire

Grégoire
Réginald Grégoire, né à Bruxelles (1935), moine bénédictin, prêtre (1960), docteur en Théologie (1962).
De 1957 à 1983, réside près l’abbaye pontificale de Saint-Jérôme (Rome); collaborateur de l’édition critique de la Vulgate. Lors de la suppression de cette abbaye (1983), il se transfère près le monastère de Saint-Sylvestre de Fabriano, où il est bibliothécaire. Il a été successivement professeur à l’université de Pise, puis à Pavie; en 1992 il fut appelé à l’université de Urbino, où il devînt directeur de l’Institut Historique et Politique. Ordinaire d’Histoire du christianisme, il a dirigé plus de 100 thèses de doctorat, jusqu’à la mise à la retraite (2005). Il est correspondant de 30 sociétés de sciences historiques et culturelles. Il a eu une intense activité de conférencier et d’enseignant en Italie et à l’étranger. Ses publications dépassent les 650 unités et concernent surtout les disciplines historiques, médiévales et hagiographiques.
Charge: Professeur émérite de la Faculté des Sciences Politiques de l’Université de Urbino.

Titre et résumé de la conférence :

Histoire de la révision de la Vulgate

L’édition critique (et restauration) de la Vulgate a constitué la raison d’être d’une Commission pontificale (1907-1933), remplacée par une abbaye pontificale 1933-1983), et à nouveau par une Commission pontificale réduite (1983, sans doute jusqu’en 2001). Le projet initial a été limité (depuis 1983) au seul Ancien Testament (18 tomes in-folio, et 17 volumes de travaux complémentaires). Sont définies les caractéristiques de ces réalisations extraordinaires (paléographie et analyse des variantes et des autres particularités textuelles analogues) effectuées sous l’égide du Saint-Siège. On résume l’identité de la recension Vulgate, par rapport à la « vetus latina » et aux autres recensions [texte hébreu, LXX] sans oublier les « correctoires » qui ont offert leur apport au travail de restauration du texte latin ancien ; on cite aussi les diverses tentatives de récupération ou de révision, spécialement depuis le concile de Trente (XVIe siècle). Ces travaux se présentent en volumes qui rappellent les proportions des Bibles atlantiques manuscrites. Pour justifier cette initiative du XXe siècle, on expose la méthode de travail élaborée par dom Henri Quentin, créateur d’une technique philologique originale.

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