Le Paysan du Danube (1932)Lire

Il s’agirait, au fond, d’amener la pensée à la plus insistante vénération du réel.

Notice

Essai de géographie littéraire, à mi-chemin entre le carnet de voyage et le journal privé, entre prose et poésie, Le Paysan du Danube narre plusieurs séjours effectués entre 1926 et 1929, lors desquels Denis de Rougemont découvre une partie de l’Europe centrale : la Prusse orientale et ses châteaux, Vienne, la Hongrie (Budapest, Esztergom, le Lac Balaton, Debrecen), le Lac de Garde (où il vit quelques émois juvéniles), Tübingen (où il visite la tour de Hölderlin), la Souabe (à travers la petite ville de Calw en Wurtemberg, au sud-ouest de Stuttgart). Un appendice, « Les soirées du Brambilla-Club », évoque les soirées mondaines à Paris, où l’écrivain s’est établi en 1930.

Nous donnons ici l’édition originale parue en 1932 dans la collection « Les Cahiers romands », dirigée par Edmond Gilliard et Sven Stelling-Michaud, chez l’éditeur Payot à Lausanne.

Bibliographie

  • Henry Corbin, « Le Paysan du Danube, par Denis de Rougemont (Les Cahiers romands, deuxième série), Lausanne-Genève, Librairie Payot & Cie, 1932 », in Le Semeur, Paris, n° 5, 1er mars 1933, p. 308-311.
  • Krisztina Horváth, « La poétique du paysage dans Le Paysan du Danube », in François Saint-Ouen (éd.), L’Europe de Denis de Rougemont, Louvain-la-Neuve, Academia-L’Harmattan, 2014, p. 27-40.
  • Bruno Ackermann, « Le Paysan du Danube (1926-1930) », Denis de Rougemont. Une biographie intellectuelle, Genève, Labor et Fides, 1996, p. 135-151.