Dès son entrée à l’Institut Jean-Jacques Rousseau des sciences de l’éducation en octobre 1921, Piaget participe de plein pied à la vie de l’Institut. Laquelle inclut une vie sociale intense organisée par une amicale qui propose nombre de fêtes et d’excursions. Les montagnes aux alentours de Genève, les lacs y sont des points privilégiés où se nouent des relations d’amitié qui viennent fortifier les relations professionnelles entre les différents acteurs, femmes et hommes, comme entre les professeurs et les élèves de I’Institut.
En 1936 Piaget est nominé pour un Doctorat Honoris Causa en littérature par l’Université de Harvard. Le prétexte en est l’utilisation de sa méthode clinique dans des entretiens pour la psychologie industrielle. Il s’y rend en compagnie de son épouse Valentine Piaget, photographiés ici à leur arrivée.
Depuis la fin des années 1930, les sociétés françaises de psychologie et de philosophie veulent entendre Piaget. Après divers échecs, Henri Piéron l’invite au Collège de France. Piaget s’y rend en catimini en mai 1942, observant le quotidien d’une capitale transformée par l’occupant. Il y retrouve nombre d’amis et donne une série de conférences qui seront publiées en 1947 dans le volume La psychologie de l’intelligence.
En 1948, dans le cadre de sa mission auprès de l’UNESCO, Piaget est observateur à l’occasion de la conférence de Beyrouth. Il y noue notamment une relation d’amitié avec le premier directeur de l’UNESCO, le biologiste anglais Julian Huxley.
En avril 1949, Piaget est invité à Lyon par le Congrès des Institutrices d’Écoles Maternelles. Déjà habitué des voyages en France, il s’y rend pour y faire une conférence sur la notion de nombre chez l’enfant dans le cadre de l’initiation au calcul.