Journal d’un intellectuel en chômage (1937)Lire

Quand on voit les choses et les êtres de trop près, on perd le peu de foi que l’on pouvait accorder aux idéologies et aux politiciens. Il faut vivre à Paris pour y croire.

Notice

À la suite de la faillite des Éditions « Je sers » en 1933, Denis de Rougemont se retrouve au chômage. Durant cette période, il s’établit dans l’île de Ré près de La Rochelle (novembre 1933-juillet 1934), puis à Anduze dans le département du Gard au sud de la France (septembre 1934-juin 1935) ; enfin, il retourne à Paris durant l’été 1935. L’ouvrage est découpé en trois parties retraçant chacun de ces séjours. Éloigné d’un monde parisien qui lui apparaît artificiel et vain, l’auteur expérimente toutefois les limites de la communication qu’il s’efforce de nouer avec les gens, la difficulté de vivre de sa plume, ainsi que le décalage entre les idéologies dominantes de l’époque et les problèmes réels auxquels le « peuple » est confronté.

Nous donnons ici l’édition originale de ce texte paru la même année aux Éditions Albin Michel (Paris) et aux Éditions de La Baconnière (Neuchâtel), ainsi qu’à la Guilde du Livre, fondée en 1936 par Albert Mermoud.

Autre édition

Bibliographie

  • Bruno Ackermann, « L’intellectuel en chômage (1933-1935) », Denis de Rougemont. Une biographie intellectuelle, Genève, Labor et Fides, 1996, p. 409-443.