[p. 61]

Dans le Style (janvier 1927)a

Nous recevons d’un bellettrien facétieux cet « Hommage à Paul Morand » :

Billet circulaire
pour Paul Morand, auteur de « Lewis et Irène »

L’auteur de maint roman de caractère gras
quitte Charing-Cross, songeant aux
titres, aux tire-l’œil.

Lors : Lewis,
sifflant comme un fusil automatique,
fait balle au cerveau du poète
qui meurt de sommeil naturel.
Le tunnel sous la Manche
escamoté,
le train dépose des complets rigides
contenant des Anglais fragiles.
L’aube tire un écran de pluies
sur le paysage commercial.
Terminus :
Morand, s’éveillant en français,
termine : … Irène.
(Grasset, 1924…
… y compris la Suède
et la Norvège.)

[p. 62]On lit dans les Nouvelles littéraires, du 8 janvier 1927, l’information suivante :

Mardi dernier a été célébré en l’église grecque de la rue Georges Bizet le mariage de M. Paul Morand avec la princesse Hélène-C. Soutzo.

Les témoins étaient pour le marié : M. Philippe Berthelot, secrétaire général du ministre des Affaires étrangères ; et pour la mariée : Son Excellence M. Diamanty, ministre de Roumanie à Paris.

C’est encore mieux dans le style.